Parfois il m'est utile de le dire !

                                                                                                          Oh! Colombe, transmets mon salut d...

Palestinocide !

 


Avant-propos  Il faut des mots justes pour briser le silence qui accompagnent le bruit des bombes qui construisent des cimetières pour enterrer des êtres dont le tort est de vivre dans leur terre. Des mots justes afin de dénoncer le cynisme et la perversion de ceux qui prétendent être l’incarnation du Bien tout en participant à la construction de ce cimetière. Ces mots justes ne doivent pas avoir peur d’être accusés de propager le Mal. Des mots qui éveillent les consciences pour combattre la barbarie qui règne au XXIe siècle.

Coupable d’être palestinien en terre de Palestine

Au cours d’une audience d’un procès fictif au sein d’un tribunal Israélien :

Sans perdre de temps, le juge ordonne à l’accusé de se lever. Ce dernier exécute l’ordre sans aucune hésitation.

Monsieur Khalil al-Wazir, vous êtes accusé des faits suivantsLe 7 octobre 2023, environ 1219 soldats et habitants de colonies qui faisaient la fête paisiblement ont été assassinés par vous et des complices. Vous êtes accusé d’avoir pris en otage 252 personnes innocentes. On vous accuse également d’avoir décapité des bébés.

Plaidez-vous coupable d’avoir commis ces actes ?

– L’accusé : Monsieur le juge, j’ai attaqué une caserne et une colonie. J’ai tué des soldats et des colons et fait prisonnier des colons. Mais je n’ai décapité aucun bébé car je ne suis pas un barbare. Et la terre où se trouve la colonie que j’ai attaquée m’appartient. Quant à mes ancêtres, ils ont été chassés de Haïfa et d’autres régions palestiniennes. À Gaza, je vivais en tant que réfugié dans une prison à ciel ouvert.

Cette vie était pour moi et mes compatriotes qu’un moment difficile à supporter parce que nous portons le lourd fardeau de l’espoir pour nos enfants de refouler un jour notre terre. Et puisque vous représentez la justice, qu’il me soit permis de vous rappeler que le Droit nous autorise à retourner sur cette terre.

Cette terre a été occupée par des étrangers après avoir commis un nettoyage ethnique. Ce nettoyage continue au nom d’un Dieu qui n’est pas le mien. Cette prison est devenue un cimetière construit avec les décombres de nos maisons où sont ensevelis les cadavres d’hommes et de femmes serrant leurs bébés contre leurs poitrines. En plus des bombes, l’Élu utilise la famine pour nous obliger à prendre le chemin de l’exode. Il nous propose la terre éthiopienne, libyenne… comme nouveau refuge.

Monsieur le juge, il me semble superflu de souligner que les organisations internationales qui dictent le droit et la justice sont virtuellement enterrées dans ces décombres.

– Le Juge : Je comprends pourquoi vous ne voulez pas être défendu par un avocat. Mais revenons au 7 octobre, vous confondez otage avec prisonnier ?

– L’accusé : Monsieur le juge, pour moi et mes compatriotes, le présent porte le fardeau du passé. Ce 7 octobre est le fruit amer du passé présent. Concernant la prétendue confusion des mots, ce n’est qu’un jeu de mots. Le colonisateur emprisonne le résistant qui, s’il est en liberté, prend en otage, selon le vocabulaire du dit colonisateur. Mais le prisonnier et l’otage vivent dans les mêmes conditions.

Concernant ma défense, il ne faut pas oublier que les différents avocats à qui on a cru, nous ont abandonné dans l’impasse Oslo1. Sans vous manquer de respect, monsieur le juge, ignorez-vous le fusil et le rameau d’olivier ?

Je cite un de nos grand résistant déclarant à l’ONU en 1974 : «je suis venu porteur d’un rameau d’olivier et d’un fusil de révolutionnaire, ne laissez pas tomber le rameau de ma main».

Et ceux qui prétendent défendre les droits de l’homme et la justice aident celui qui veut nettoyer ma terre de toute présence du mot Palestine. Pour préserver leurs immenses pouvoirs, ils desservent la vérité. Ils font semblant de croire qu’on peut incarner le bien tout en aidant le mal.

C’est pour cela qu’ils s’agitent. En effet, ils sont conscients qu’«il est meilleur pour un homme suspect de s’agiter que de se reposer, car celui qui se repose risque toujours sans le savoir de se retrouver sur l’un des plateaux et d’être pesé dans la balance avec le poids de ses péchés».  Quant à moi, Monsieur le juge, je ne m’agite pas : je résiste contre l’injustice qui a fait de mes compatriotes des êtres à bannir de leur terre, sans autre forme de procès.

Soudain un brouhaha imperceptible envahit la salle réveillant le juge qui somnolait.

– Le juge : Silence, on n’est pas dans un souk mais dans une salle d’audience !

Monsieur Khalil al-Wazir, vous avez terminé ?

– L’accusé : Non monsieur le juge. Je tiens à remercier tous les êtres humains qui dénoncent l’injustice que subit mon peuple. Et c’est leur manquer de respect que de les remercier car ils ne font qu’obéir à leurs consciences. La raison les guide vers la justice.

Quant au silence des dirigeants arabes, il signifie que ces derniers sont bien «normalisés». D’autres diront, soumis.

Enfin pour terminer, je souhaite enrichir le vocabulaire de ceux qui savent tout sur tout, tout en ignorant que la vérité est simple à exprimer quand elle est guidée par la raison. Puisque certains mots comme génocide sont sujet de polémique, pour qualifier la tragédie que vit mon peuple, je propose le terme de Palestinocide.

Palestinocide : effacer toute trace de ce qui témoigne de l’existence du palestinien en terre de Palestine. C’est pour cette raison que mes frères et sœurs qui vivent sous la tutelle de l’Élu portent le qualificatif arabe et non palestinien.

Monsieur le Juge, je vous remercie pour votre patience.

Après le réquisitoire, le jury se retire pour délibérer. Après quelques instants, dans la salle où le jury s’est retiré, des insultes fusent accompagnées de bruits de chaises qui se cognent et de vitres brisées.

Source/Palestinocide/ Mohamed El Bachir/reseauinternational.net/palestinocide/

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Note et avis personnel :

Palestinocide. Ce néologisme, qu’on pourrait lire comme un cri de douleur et de colère, veut désigner la volonté d’effacer toute présence, toute mémoire, toute trace de l’identité palestinienne sur sa propre terre par une  souffrance collective qui ne trouve plus d’espace pour être dite autrement et où le silence est complice. À travers « Palestinocide ou Gazanocide!!!!! », ce n’est pas seulement la situation à Gaza qui est mise en accusation, mais la faillite morale d’un système international qui a abandonné toute prétention d’universalité. Le mot « “Palestinocide »” ou « Gazanocide » qu’il plaise ou non, vient combler le vide laissé par les discours officiels. Et dans un monde où les mots tuent ou sauvent, nommer, c’est déjà résister à cette réalité niée.

Kader Tahri

https://kadertahri.blogspot.com/

 

 


Israël affame Gaza : ce que Gaza dit de nous !

 

J’ai lu l’article « Gaza ou la fin de l’humanité »  de Médiapart, comme on reçoit un coup de poing. Il ne m’a pas appris grand-chose que je n’avais pas déjà vu, lu ou pressenti. Mais il a condensé, dans un seul texte, une colère, une désolation et un vertige moral que je partage.

Pourtant, malgré cette réflexion, quelque chose me retient. Non pas pour relativiser l’horreur  au contraire, je voudrais l’affronter dans sa pleine vérité, mais parce que je crois qu’une parole juste n’est pas seulement une parole en colère. Elle doit être aussi rigoureuse, ancrée et responsable. Surtout quand elle parle au nom de l’humanité.

Oui, Gaza nous confronte à l’inimaginable. À un niveau de violence contre des civils que même les guerres récentes n’avaient pas atteint. À la destruction méthodique d’une société, de ses infrastructures, de ses repères, de son avenir. À une réclusion totale, géographique (blocus permanent) physique (colonisation),  qui ne laisse plus de place à la vie, ni à la dignité, ni à l’espoir.

Ce n’est pas une guerre. C’est une suppression,  l’intention derrière cet répression, qu’on l’appelle génocide, nettoyage ethnique ou projet colonial terminal, mérite d’être examinée non seulement avec des mots puissants, mais avec des outils juridiques, politiques..

Les mots ont un sens !

Si Israël qui s’est institué  «état nation du peuple juif» criminel et sanguinaire. C’est ce qui avait constitué un sommet historique de l’antisémitisme. 

Oui Israël sème « la barbarie ». La barbarie c’est celle que les Palestiniens  subissent depuis 77 ans. C’est celle qui a consisté à violer, brûlé, mutilé, torturé en jouissant, non pour vaincre mais pour humilier et éradiquer des cibles parce que Palestiniennes.

C’est celle d’une société hystérisée dansant sur des cadavres suppliciés ou explosant de joie face à la famine d’une population encerclée. C’est d’un soldat qui consiste à  tirer une balle dans la tête d’un enfant, d’un bébé, d’une femme ou d’un vieillard...

C’est cela la barbarie. C’est également la négation d’un palestinien pour lui voler sa terre.. C’est surtout la barbarie dans la volonté d'humilier, de déshumaniser et de violer le corps de ses ennemis est bien sûr un degré de barbarie supplémentaire.

Israël c’est finalement la haine du Palestinien et la destruction de son Etat, et jamais fatiguer  de contourner la logique pour justifier ce que tout le monde considère comme un génocide, mais Israël est indéfendable ni moralement, ni politiquement, ni devant l’opinion publique

Israël est négatif à la vue de ces tentes de réfugiés qui brûlent. Mais même sans image, le mot "Israël" est en lui-même négatif, on ne se défends pas en tuant tout le monde sans distinction, ça s'appelle des crimes de guerre.

Comparer Gaza à un camp de concentration,  c’est évoquer la barbarie israélienne comme « sortie de l’humanité » : Ce que fait aujourd’hui l’armée israélienne à Gaza est sans doute une extermination progressive et brutale, qui s’inscrit dans une logique coloniale, d’expulsion, de punition collective, de réorganisation territoriale. C’est déjà suffisamment grave pour ne pas avoir besoin d’être comparé sans précaution à l’Holocauste. Le génocide actuel ne remplace ni n'efface celui des juifs par les nazis. Il y a là un lien évident, celui de l'acte même de génocide. 

Ce n’est pas la ressemblance qui est choquante. C’est qu’elle soit instrumentalisée dans un discours suprémacisme  comme unique moteur de la pensée. Tuer pour tuer ne fera pas disparaitre le  Palestinien.  A coup de bombes ou de privation (blocus), ou de famine  (des enfants), on n'a jamais fait disparaitre la bêtise ni la méchanceté sur terre. Que les colonisateurs affament les colonisés, par contre, ça me gêne: je suis humain

Tous les journaux du monde nous parlent des tueries près des points de distribution, des enfants morts de faim à Gaza, le droit international bafoué, et pendant ce temps,  des milliers de personnes brûlées vives à Gaza n'étaient rien sans doute, de méchants futurs Palestiniens brûlées par de sympathiques sionistes israéliens pas du tout néonazis et jamais punis de leurs crimes depuis plus de 75 années. Dépassant  la Waffen SS, dans l’horreur,  bien sûr, mais question crimes de guerre, ça se vaut, et certains Israéliens sont passés très aisément de l'une à l'autre.

Je comprends la tentation d’aller jusqu’au bout de l’indignation. Parce qu’il y a aussi une impuissance insupportable, un désespoir devant l’inaction des États occidentaux.  Comment accepter que des démocraties invoquant les droits de l’homme depuis 70 ans soient devenues les sponsors silencieux de crimes contre l’humanité quand tous savent qu’israélo  est bien connu pour être un grand menteur, un donneur de leçon quand il s'agit de jeter un regard sur l'histoire des peuples mais quand il s'agit de sa propre histoire, personne ne peut lui en donner et surtout il œuvre à détruire ce qui importe, à savoir la liberté de pensée et d'opinion. Toutes les vérités sont bonnes à dire et c'est une des bases des libertés, mais Israël comme toujours reste le vrai ennemie du bon voisinage et du genre humain. Les évènements de l’intrusion, le génocide et la famine contre la population de Gaza sont suffisamment éloquents.

Comment accepter que des dirigeants élus sur des promesses d’humanisme et de solidarité, comme en France, laisse faire ce qu’ils dénonçaient ailleurs, de la Russie à la Birmanie ? Comment comprendre que des journalistes, des hôpitaux, des enfants, soient éliminés sans que cela suscite la moindre ligne rouge diplomatique ?

Sur ce point, je rejoins pleinement l’auteur : nous sommes devenus les témoins passifs du pire, comme si l’habitude de l’horreur nous dispensait d’agir. La lutte contre le colonialisme israélien, car c’est bien UN, exige autre chose qu’une indignation morale. Elle demande une stratégie anticoloniale claire, une politique de désobéissance internationale (boycott, sanctions, campagnes de dénonciation, pressions citoyennes), mais aussi une revalorisation de la parole palestinienne elle-même, souvent occultée par ceux qui parlent sur Gaza au lieu d’écouter ceux qui parlent depuis Gaza.

Ce que l’on doit à Gaza, ce n’est pas seulement notre compassion. C’est notre courage à dire les faits, à les nommer sans détour, mais aussi à construire des ponts entre les peuples, même au cœur de la tragédie. Il n’y aura pas de paix sans justice, mais il n’y aura pas de justice sans responsabilité partagée dans les mots que nous utilisons, les alliances que nous formons, et les espoirs que nous semons.

Gaza se défend, et en se défendant avec audace, courage, fermeté, virtuosité et précision, contribue de ce fait à défendre l’humanité libre, d’un cancer nommé Israël.  Gaza vient de rappeler au monde que la paix sans la justice est le mot fétiche des doctrinaires ou des lâches, celle des menteurs et des ignorants, la devise officielle des bourreaux et de leurs complices

Gaza ne signe pas la fin de l’humanité. Gaza nous demande si nous voulons encore en faire partie.

Kader Tahri                                                                                                                                 Chroniqueur libre et observateur inquiet !

https://kadertahri.blogspot.com/

 

 

 

 

 


C’est l'ennemi qui vous désigne !

 


Comme d'habitude le discours est toujours le même « C'est le Hamas qui est le seul responsable ».

Ce qui est faux puisqu'il y a eu un accord de trêve. C’est le gouvernement israélien qui a décidé de ne pas le respecter. Je trouve le monde mystérieux. Un des mystères, et non le plus grand, c'est la haine envers un petit peuple de Gaza punie deux fois : par les bombes et par la famine, évoqués presque à contrecœur, pour mieux souligner qu’ils paient les conséquences d’un « raffermissement bien tardif ». Autrement dit : ils sont victimes des représailles qu’ils auraient pu éviter si Israël avait bombardé plus tôt.

On touche ici à une logique implacable : la guerre préventive comme vertu, le bombardement comme preuve de lucidité, la retenue comme faute morale. Ce n’est plus seulement une inversion du droit international, c’est une négation de l’humanité. Les civils palestiniens ne sont plus que des pièces sur un échiquier moraliste. Et toute empathie à leur égard devient suspecte.

Ah, l’auto-antisémitisme une tradition aussi vieille que le judaïsme lui-même, ou presque.   S’était illustré dans l’art de crier au loup imaginaire. Pour accuser plus efficacement ceux qu’on avait déjà désignés comme cibles. Comme quoi, instrumentaliser l’antisémitisme, c’est pas nouveau. C’est juste devenu un peu plus bruyant et très fréquent et beaucoup plus médiatisé.

Il serait temps pour certains de se rendre compte que les juifs ne sont pas les gentilles victimes perpétuelles d'un monde toujours coupable. Si les juifs sont victimes de quelque chose c'est très clairement du sionisme et seulement du sionisme, le génocide perpétré à Gaza aura permis à certains  d'ouvrir les yeux de tous les stupides qui refusent la réalité du sionisme depuis sa naissance, le sionisme pour lequel l'autre ne peut exister que dominé ou esclavagé ou assassiné.

Les juifs sont incapables de supporter l'existence d'autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l'abri du doute et de l'humiliation consiste dans une néantisation d'autrui. " D’après Levi Strauss qui, il est vrai, était juif.

L'humanité, partout et depuis toujours, se regroupe en groupes identitaires : bandes, tribus, nations, religions plus rarement. Ces groupes identitaires tolèrent très mal des intrus en leur sein et se font la guerre les uns aux autres. C'est comme ça, c'est instinctif chez l'homme !

les sionistes qui forment un groupe identitaire religieux depuis 1948  ont la particularité de ne pas vouloir s'assimiler aux groupes nationaux ou religieux aux seins desquels ils vivent. En gros ils leurs disent "Nous vous aimons beaucoup mais ne sommes pas comme vous et nous ne voulons pas devenir comme vous et nous ne voulons pas nous mélanger avec vous !".

 

Le résultat c'est partout où ils vivent et où ils ont vécu ils sont détestés. C'est la nature humaine, il ne sert à rien de savoir si c'est bien ou mal, il ne sert à rien de chouiner toute sa vie, c'est comme ça, c'est tout. Les sionistes avaient évidemment compris ce processus et ils ont donc décidé de créer un Etat identitaire où les juifs seraient la majorité. Mais au lieu de le créer en Europe qui après la guerre et la Shoah leur devait beaucoup (surtout l'Allemagne) ils sont allés prendre leur pays à de pauvres et méchants Palestiniens.

Et depuis ils sont obligés de faire la guerre à ces Palestiniens bas de gamme et facilement sanguinaires. Et comme les juifs de la "diaspora" les soutiennent et qu'eux-mêmes sont détesté pour les raisons susdites eh bien les gens préfèrent les Palestiniens qui leur font pitié !

Voilà, pas de mystère, les minorités religieuses identitaires sont toujours détestées, c'est tout, c'est comme ça.

 

Le Sionisme Israélien est ainsi apparue pour ce qu’il est vraiment : une grande déjection de haine, une convulsion hystérique, le mufle répugnant d’un fascisme l très profondément régressif dans lequel un sionisme, idéologiquement totalement ruinée, croit voir une insurrection révolutionnaire.

Je  dénonce un être humain qui se permet de n’être pas exactement comme aux autres, je remarque que quand les juifs sont identiques ça ne change rien, et quand ils ne sont pas là ça ne change rien non plus, et j'en déduis que les causes de la haine sont différentes et ne sont pas avouées parce qu'elles ne sont pas avouables. La haine  juive est un vice, et il apporte des satisfactions particulières, comme tous les vices, qui aiment absolument à rester la victime par excellence, la victime de la méchanceté et de la sauvagerie des autres peuples. Cette victimisation est un carburant, elle  fait croire que qu’ils sont supérieurs et  de ne pas voir la vérité simple et nue : le juif est la victime que de sa volonté de dire aux autres "je ne suis pas comme vous, je vous suis supérieur".

En fait ils sont la victime que d'une maladie culturelle religieuse transmissible et paranoïde que qu’ils font passé de père en fils et de mère en fille, ils ne sont victime que de eux-mêmes, de rien d'autre.

Les résolutions du conseil de sécurité, Israël s'en tape, avec l'appui des Américains qui ont fait usage de leur veto à multiples reprise. Les Palestiniens avaient été rayés de la carte "il n'y a plus de problème palestinien" par tout le monde, Arabes compris. Résultat, un peuple humilié, meurtri, dans sa chair et jusqu'au plus profond de son être.  Israël est en train de passer les bornes et le monde de s'engager sur une voie sans issue. La barbarie qui fait rage risque d’être celle que connaîtront nos enfants, si nous ne faisons rien

On connaît la propagande, la désinformation et la mésinformation, aujourd’hui, nous nous trouvons devant un autre cas, celui du non information de la part du gouvernement Israélien, on a tendance à oublier qu'Gaza est une petit enclave sous un blocus impitoyable, et des milliers soldats Israéliens qui l'entoure, ont à son égard, au mieux une civilité glacée où la haine n'est jamais loin, les exécuteront sans aucun état d'âme et au pire avec une volonté de plaisir pour l'éradication génocidaire pur et simple.  Il est temps que les sionistes mettent fin à leur tentative de colonisation de la Palestine, les conséquences sur la paix du monde sont trop importantes, et ça ne va pas s'améliorer.

Pourquoi n'iraient-ils pas s'installer en Allemagne ?

Ils leur doivent bien cela les Allemands, et là ils seraient entourés de civilisés, pas de sauvages. Quel soulagement ce serait ! Pour tout le monde !!

J’avoue que mon respect de la vie humaine ne s'étend pas aux sionistes criminels, ni aux nazis assassins, ni aux tueurs à gages, criminels multirécidivistes etc. Je ne juge personne et je sais que l’être humain est un méchant singe seulement un peu plus intelligent que son cousin le chimpanzé. Ce qui ne le prive pas du droit de se défendre.  

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

 


La guerre comme morale.

 


Ainsi commence l’un de ces textes qui, sous prétexte de lucidité géopolitique, déroulent un imaginaire martial, viriliste et désespérément réactionnaire. J’ai lu ce texte. Je l’ai relu. Et j’ai voulu y répondre. Non pas pour défendre une quelconque naïveté pacifiste, mais parce que ce genre de rhétorique, de plus en plus banalisée, me semble être une véritable perversion morale, bien plus inquiétante que les maux qu’elle prétend combattre.

L’auteur y déplore que les Israéliens, le 7 octobre, aient été  amoindris. Non préparés. Trop insouciants, trop dansants, pas assez armés. Il suggère que leur légèreté était une faute, presque une trahison. Comme si vivre, aimer, danser, c’était déjà renoncer à se défendre.

Le mythe du citoyen-guerrier : Cette manière d’inverser les responsabilités est glaçante. Les victimes deviennent fautives. On leur reproche de ne pas avoir prévu l’horreur. Comme si, dans un État militarisé, sécuritaire, ultra surveillé, c’était le pacifisme qui avait failli. Non, ce n’est pas la joie de vivre qui tue. Ce sont ceux qui choisissent de tuer.

Mais c qui me frappe surtout, c’est le tournant idéologique du texte. Le 7 octobre n’est pas analysé comme un acte terroriste isolé ou comme une défaillance de l’État israélien. Non, il devient le symptôme d’une maladie occidentale : trop féminisée, trop pacifiste, trop à gauche.

On croirait lire un manuel de guerre culturelle : la paix serait une illusion, la féminisation un poison, la gauche un danger. C’est un fantasme de virilisation généralisée, une nostalgie réactionnaire d’un monde où la loi du plus fort serait enfin restaurée. L’ennemi, ce n’est plus seulement le Hamas : c’est la démocratie molle, l’égalitarisme, l’utopie humaniste.

La guerre comme horizon politique Je ne suis pas naïf. Je sais que la guerre existe. Je sais qu’il faut parfois se défendre, résister, protéger une population civile épuisée par un conflit auquel elle n’a pas choisi de participer, tant elle n’aspire qu’à la paix et au bien-être de ses frères et sœurs. Il suffirait donc que ces derniers, à la supériorité numérique écrasante. Mais entre la légitime défense et l’érection d’un dogme de la force armée, il y a un gouffre.

 Parait-il que d’un côté il ne reste qu’une poignée de terroristes du Hamas, apeurés et impuissants, et de l’autre, une population civile épuisée par un conflit auquel elle n’a pas choisi de participer, tant elle n’aspire qu’à la paix et au bien-être de ses frères et sœurs. Il suffirait donc que ces derniers, à la supériorité numérique écrasante

Refuser la guerre comme valeur n’est pas un signe de faiblesse. C’est un choix politique. Une éthique. Un pari sur la possibilité d’un autre monde. Même face au chaos, je persiste à croire que la force brute n’est pas la seule réponse. Que la paix n’est pas une utopie de ramollis, mais le courage de ceux qui refusent de s’habituer au pire.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

 

 


Le "droit d’exister" d’Israël s’arrête exactement là où commence celui des Palestiniens.

 


« La différence entre un antisioniste et un antisémite, c’est 80 points de QI », dit l’auteur de cette tribune.  

Très inspirant cet aphorisme, voilà qui plante le décor.

Depuis quelques temps, j’ai lu et entendu  des textes comme celui-ci. Des charges furieuses contre Israël, écrites sur un ton qui fait trembler les claviers. Le dernier en date m’a interpellé, non pas parce qu’il me choquait, mais parce qu’il me posait une vraie question :

Peut-on critiquer Israël sans être englouti par la colère ?

Peut-on le faire sans glisser dans le piège du simplisme ?

L’auteur commence fort : il affirme que l’existence d’Israël lui est, au fond, indifférente. Ce n’est pas l’entité elle-même qui l’obsède, dit-il, mais ses actions. Ce n’est pas le nom d’un pays qui l’enrage, mais les humiliations infligées aux Palestiniens. En somme, il ne hait pas Israël ; il hait l’injustice.

Sur ce point, je le rejoins. Oui, il est moralement intenable de détourner le regard de ce que vivent les Palestiniens. L’occupation, les bombardements récurrents à Gaza, les colonies qui grignotent chaque jour davantage de terre, les checkpoints, les arrestations arbitraires, les morts sans nom. Il n’est pas besoin d’être musulman, arabe ou militant pour ressentir une colère sourde face à ce déséquilibre, face à cette guerre d’usure contre un peuple sans État. Refuser de voir cela, c’est trahir une part de notre humanité commune.

Mais voilà : entre colère et lucidité, il y a un fil ténu. Et le texte que j’ai lu, malgré son énergie, me semble parfois marcher sur ce fil les yeux fermés.

Ce que je cherche, moi, dans ces débats et ce que j’essaie de préserver – c’est la nuance. Celle qui permet de critiquer une politique sans nier un peuple. Celle qui fait la différence entre une indignation juste et une haine aveugle. Celle qui se rappelle que derrière "Israël", il y a aussi des civils, des artistes, des intellectuels, des dissidents juifs et arabes, des gens qui souffrent eux aussi, parfois même des deux côtés d’un même mur.

L’auteur trace une ligne claire entre antisionisme (rejet d’un projet politique) et antisémitisme (haine raciale). Il a raison de faire cette distinction. Trop souvent, le débat est pollué par la confusion volontaire : on accuse tout critique d’Israël d’être antisémite, comme si le seul moyen d’éviter l’insulte était de se taire. Ce chantage moral est insupportable. Mais l’inverse existe aussi : certains, sous couvert d’antisionisme, glissent vers un rejet global des Juifs, ou vers une banalisation des appels à la destruction d’un État. Et cela, je ne peux l’accepter non plus.

Il y a un passage qui m’a vraiment fait tiquer : "Le droit d’exister d’Israël s’arrête exactement là où commence celui des Palestiniens." La formule est choc. Elle se veut une dénonciation des oppressions israéliennes, qui s’opèrent afin que les deux droits restent totalement incompatibles à la vision sioniste.. Que pour que l’un vive, l’autre doit mourir.

Or c’est précisément cette logique de l’exclusivité, ce jeu à somme nulle, qui alimente la tragédie depuis des décennies.

Je suis pour la Palestine, sans condition. Je suis pour qu’elle vive libre, digne, debout. Mais je ne veux pas d’un monde où cette liberté serait construite sur la disparition de l’autre. Ce que je réclame, ce n’est pas une vengeance historique, mais une coexistence possible, aussi lointaine, aussi utopique qu’elle paraisse aujourd’hui.

Car il faut le dire : le problème n’est pas seulement Israël. Le problème, c’est aussi l’impossibilité du récit commun. Deux peuples, deux mémoires blessées, deux légitimités qui s’affrontent. Et à chaque fois qu’un texte, une tribune ou une parole renforce le camp contre l’autre, ce récit commun s’éloigne un peu plus.

Je ne dis pas qu’il faut rester neutre, ni qu’il faut "équilibrer" les souffrances comme on fait une moyenne. Mais je dis que notre responsabilité, en tant qu’intellectuels, citoyens, écrivains, ou simples humains, c’est de refuser le confort de la haine. Même quand elle est bien habillée.

Alors oui, critiquer Israël est non seulement légitime, mais nécessaire. Mais critiquer sans tomber dans le fantasme, c’est une discipline. Cela demande plus de courage que l’invective. Cela demande de résister à la tentation du raccourci. Et surtout, cela demande de penser un avenir au lieu de ressasser une guerre éternelle.

Israël me dérange, comme me dérangent tous les États quand ils oublient le droit, quand ils humilient, quand ils tuent. Mais je ne veux pas que ma colère me vole ma lucidité. Et je refuse de confier ma conscience politique à ceux qui confondent justice et vengeance.

Tant que les Palestiniens ne seront pas libres, je continuerai à parler. Mais tant que la parole sert à diviser plus qu’à construire, je continuerai à douter. Parce que dans ce conflit, l’arme la plus dangereuse n’est pas toujours le missile. Parfois, c’est le mot.

Kader Tahri
Citoyen du monde, observateur inquiet, partisan de la paix sans œillères.

 

 


Gaza subit un pire holocauste !

 

Il y a des lectures qui dérangent par ce qu’elles révèlent du monde. Et d’autres qui dérangent par ce qu’elles révèlent de ceux qui les écrivent. L’article auquel je réagis aujourd’hui appartient à cette seconde catégorie. Un texte qui prétend désamorcer les passions mais qui, au fond, les entretient. Un texte qui joue sur l’équilibre apparent mais repose sur un socle friable d’amalgames et de réflexes conditionnés.

Je voudrais ici expliquer pourquoi ce type de raisonnement m’indispose profondément. Pourquoi il me semble symptomatique d’une paresse intellectuelle, d’une facilité trop répandue dans les débats publics : celle qui consiste à généraliser pour mieux éviter d’affronter les vraies responsabilités.

L’alibi de la guerre permanente : l’excuse universelle

Tout commence par cette justification : Israël serait en guerre permanente pour son existence, donc tout ce qu’il fait relèverait de la normalité politique. Cet argument me heurte car je le connais trop bien. Il est universel. C’est toujours « l’état d’exception » qui justifie tout, toujours « la situation particulière » qui lave les fautes, toujours « les circonstances historiques » qui exonèrent de toute introspection.

Il suffit de regarder le monde : tous les régimes autoritaires invoquent la menace extérieure, la guerre larvée, le danger permanent pour restreindre les libertés et imposer leur loi. Les démocraties elles-mêmes y ont succombé, des États-Unis après le 11 septembre à la France sous état d’urgence.

Mais cela ne justifie rien. Cela n’excuse rien. Que l’histoire d’Israël soit complexe, violente, marquée par des conflits, c’est une évidence. Mais cette complexité est précisément une raison de maintenir une exigence morale, pas de la suspendre. Sinon, on ouvre la voie à toutes les dérives — au nom de la guerre éternelle.

Ensuite vient ce passage presque comique, énumérant les mafias russes, italiennes, japonaises, mexicaines, pour finir par dire que, somme toute, les Juifs n’échapperaient pas à cette règle. Et je me dis : quelle étrange manière de penser !

Est-ce cela l’universalisme ? Tirer tout le monde vers le bas, expliquer qu’il est normal que chacun ait ses crapules et ses voyous ? Est-ce cela, l’analyse politique et sociale : réciter des listes de nationalités accolées à des crimes pour mieux diluer la gravité des faits ?

Je crois à l’universalisme, oui. Mais l’universalisme des droits, des responsabilités, de la justice. Pas celui des préjugés, pas celui des clichés ambulants, pas celui qui compile des exemples pour mieux éviter toute réflexion sérieuse sur les causes structurelles de la violence et du crime.

Puis, l’article change de ton : il assure qu’en réalité, la criminalité serait plutôt marginale chez les Juifs, que les vrais truands finissent minablement, que le grand banditisme n’est pas une « tradition » juive. Et pourtant… on continue de parler d’identité, de culture, d’origine.

Je trouve cela profondément malhonnête. Pourquoi parler d’origine quand il s’agit de criminalité ? Pourquoi introduire une catégorie ethnique là où il n’y a que des trajectoires individuelles, des contextes sociaux, des logiques économiques ? Pourquoi ce besoin de rendre hommage aux bons stéréotypes après avoir listé les mauvais ?

La vérité, c’est que ce type de raisonnement est un piège : il prétend rééquilibrer, il prétend nuancer, mais il reconduit en réalité une vision du monde où chaque peuple est supposé porter ses criminels comme une fatalité culturelle.

Enfin, il y a cet usage de l’histoire manipulée comme prétexte: on évoque des mafieux célèbres, des collusions opportunistes, des stratégies nazies d’instrumentalisation du crime juif en Pologne… Et je ressens un profond malaise.

Parce que c’est précisément cela, le piège du storytelling historique : prendre des exemples marginaux, les sortir de leur contexte, et s’en servir comme caution pour parler de tout et surtout de n’importe quoi.

Oui, il y a eu des bandits juifs, comme il y a eu des héros juifs, des poètes juifs, des savants juifs, des révolutionnaires juifs. Mais aucun d’entre eux ne définit « les Juifs » dans leur ensemble. Pas plus que Meyer Lansky ne raconte une histoire collective, pas plus qu’un cartel colombien ne raconte ce qu’est un peuple.

Je crois qu’il est grand temps de faire un effort. Un effort de précision, un effort de rigueur, un effort d’éthique intellectuelle.

Les États doivent être jugés sur leurs actes, pas sur des excuses historiques.
Les phénomènes criminels doivent être analysés par les sociologues, les économistes, les juristes, pas par des compilateurs de clichés. Les peuples doivent être considérés comme des individus libres et complexes, pas comme des réceptacles d’étiquettes culturelles.

L’article auquel je réponds, sous ses dehors raisonnables, entretient un discours glissant : celui qui remplace la compréhension par la généralisation, celui qui justifie les abus par le contexte, celui qui masque les responsabilités derrière des souvenirs historiques sélectifs.

Je refuse cette facilité. Et je continuerai à défendre une exigence : celle de toujours dissocier les actes des individus de leur appartenance, celle de toujours interroger le pouvoir sur ses choix, et celle de toujours refuser la fatalité culturelle, d’où qu’elle vienne.

Aucune condamnation de l'ONU, des pays de l'OCDE, des organisations humanitaires, aucune manifestation mondiale, ni aucune déclaration d'experts en droit international et de spécialistes du génocide n'a réussi à mettre un terme à la guerre à Gaza ou en Cisjordanie. Rien ne semble pouvoir dissuader le gouvernement israélien de poursuivre son objectif affiché de longue date : le projet expansionniste, lancé en 1948 et qui se poursuit aujourd'hui sous la bannière du « Grand Israël ». J'ai été choqué de voir la carte proposée pour ce soi-disant Grand Israël : elle ne s'arrête pas à Israël et aux Territoires palestiniens occupés (Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza). Elle inclut même des parties du sud de la Syrie et de la Jordanie.

À ce stade, seule la résistance reste l’unique alternative pour toutes ces populations.

Oui, la diplomatie, le dialogue et la négociation sont des outils valables pour résoudre les conflits, mais seulement entre partenaires égaux et sincères. Malheureusement, avec le gouvernement israélien actuel, un tel dialogue est tout simplement impossible. Tenter des négociations dans ce contexte revient à essayer d'arrêter un bulldozer D9, déterminé à démolir sa maison familiale, avec un simple oreiller en plumes.

Tout Israélien devrait le lire et s'abstenir de tout commentaire ni même d'y répondre sur le moment. À ce stade, la société israélienne est si dénuée de toute moralité, si assurée de sa domination et de sa déshumanisation des Palestiniens, si désespérément accrochée à la fausse notion de victimisation perpétuelle, et si profondément ancrée psychologiquement dans son adhésion au sadisme et à la mort que seules des actions extérieures comme BDS pourront imposer un changement susceptible de conduire à la paix et à la coexistence. Mais Israël doit renoncer à sa domination et à ses fantasmes meurtriers de culte de la mort.

IL est à craindre pour l’avenir des enfants d’Israël qui ont hérité d’une cruauté aussi monumentale, dont les enquêteurs médico-légaux et les procédures judiciaires n’ont pas encore révélé toute l’horreur.

Israël commet de graves crimes contre l'humanité depuis plusieurs années pour un juif pacifique  et s’'imagine  à quel point cela lui fait mal et honte de savoir qu'une nation qui se dit juive viole des normes internationales, en grande partie motivées par ce que les Juifs ont vécu pendant l'Holocauste. « Plus jamais ça » devrait signifier « non », pour quiconque, où que ce soit. Israël a prouvé son immunité face à la persuasion morale qui  vise à  exagérer  dans  les violations du droit international humanitaire.

Ce dont les Israéliens ont besoin, c’est d’une application rigoureuse et rigoureuse du droit international, sans aucun lubrifiant.

Le droit international stipule que l’occupation et la colonisation sont illégales. Les Palestiniens victimes de la rapacité coloniale des terroristes Israéliens et de leurs  soutiens américains et occidentaux, sont parqués comme du bétail, meurent de faim ou sont abattus alors qu'ils tentent de se nourrir. Si ce n'est pas BDS, que se passera-t-il ? Si ce n'est pas maintenant, quand ? victimes de la rapacité coloniale des terroristes Israéliens et de leurs maîtres américains.

Agir illégalement signifie sanctions, boycotts, désinvestissements.

Cela se produira, sinon officiellement au début, du moins dans les faits. Puis officiellement, une fois que les puissances occidentales se seront empressées de prouver qu'elles ne sont pas des génocidaires. Il y a vraiment des périodes de l’histoire où les semaines se succèdent en années, et les années en semaines. Je pense que le statu quo concernant Israël va vraiment changer en Occident. Comment pourrait-il en être autrement ?

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

 

 

 

 


Etat voyou génocidaire qu'est Israël

Le peuple juif a toujours aspiré à la paix. Nous n'avons jamais cherché la conquête ni la domination. Pendant des générations, nos ancêtres ont vécu en harmonie avec leurs voisins. Le sionisme a transformé cette coexistence en conflit. Un mouvement politique s'exprimant au nom d'un peuple qui n'a jamais appelé à la guerre.

Je crois qu’il est grand temps de faire un effort. Un effort de précision, un effort de rigueur, un effort d’éthique intellectuelle. Les États doivent être jugés sur leurs actes, pas sur des excuses historiques.
Les phénomènes criminels doivent être analysés par les sociologues, les économistes, les juristes, pas par des compilateurs de clichés.

Dans cet optique je voudrai mettre en relief, cet écris que j’estime être la voix de la raison :

Je voudrais adresser un message aux juifs de France, et même du monde entier. Aujourd'hui, votre héritage levantin n’est plus sérieusement contestable. Vous êtes les cousins des Palestiniens. Mais vous êtes aussi les cousins des Européens, des Arabes, des Berbères,... selon l’endroit ou vous vivez, ou avez vécu. Vous êtes le peuple cousin de tous les peuples.

Certains d’entre vous ont décidé de faire de la Palestine votre foyer. Mais pas pour vous y installer avec vos cousins Palestiniens, dont le lignage levantin est bien plus direct et plus fort que vous. Ils ont choisi de prendre la terre de force, de la coloniser, pour l’avoir, rien que pour vous. C’était déjà mal. Mais avec une bonne communication, ils ont réussi à rendre le monde indifférent au sort des Palestiniens.

 Mais aujourd'hui, un GÉNOCIDE est en cours. Vous, descendants des survivants de la Shoah, acceptez que vos pairs commettent le même crime que celui pour lequel vous imposez un devoir de mémoire à tous. L’image de ce "foyer juif" qu’était censé être Israël est entachée à jamais de ses crimes. Qu’ils soient coloniaux, ou génocidaires. Mais vous, peuple juif, vous les cousins de tous les peuples, êtes à la croisée des chemins.

Chacun d’entre vous doit décider s’il veut qu’il subsiste un peuple juif qui est resté innocent, qui n’a pas accepté la barbarie, qui s’est élevé contre elle, et qui a définitivement renié Israël. Car Israël ne sera jamais un pays comme les autres. C’est le pays, enfant de la Shoah, qui aura colonisé, et commis son propre génocide sur des indigènes en direct, sous les yeux stupéfaits du monde entier. Israël ne sera plus jamais associé ni à la sécurité, ni à la paix, ni au statut de victime.

Mais faut-il que les juifs du monde entier soient associés à lui ? Cela dépend de vous. Mon avis ? Le peuple juif, peuple cousin de tous les peuples, devrait être le bienvenu partout où il veut être, partout où sont ses racines. Il devrait être le bienvenu au sein d’un État palestinien, tout comme au sein du peuple français, ou du peuple indien.

Mais il n’a le droit, même vis-à-vis de sa propre conscience et de ses propres valeurs, de confisquer la terre nulle part, peu importe les moyens et les soutiens qu’il parvient à obtenir. C’est à vous de rétablir cette vérité, ou alors vous serez collectivement associés, à jamais, à des crimes contre l’humanité, qui entacheront le nécessaire devoir de mémoire envers vos ancêtres.

 C’est l’heure du choix.

Source : Une parole juive antisioniste 



Gaza/Israël : le Sionisme ou l’art du mensonge victimaire:

 

Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » Disait Albert Camus.
Je lis depuis quelques jours un texte qui circule beaucoup, dénonçant un soi-disant «antisémitisme de salon» qui serait revenu hanter les dénonciations de la guerre contre Gaza et le génocide de sa population.
Je voudrais, en toute franchise, répondre à cette charge.
Non pas parce que je nie qu’il existe encore des formes d’antisémitisme, il en existe, comme il existe toutes les haines humaines. Mais parce que je refuse qu’on utilise ce terme sacré pour étouffer tout débat politique, pour disqualifier toute critique d’un État, pour réduire la complexité du monde à un éternel chantage à la mémoire.
Alors pourquoi ce deux poids deux mesures lorsqu’il s’agit d’Israël un État théocratique soumis à la loi religieuse?
Pourquoi serait-il interdit de prendre position quand des populations entières sont privées de droits, bombardées, affamées ?
J’en ai assez qu’on salisse les luttes anticoloniales ce qui me choque le plus dans ce texte, c’est la méfiance méprisante envers toutes les mobilisations pour la Palestine, assimilées à de la haine pure.
Où est le respect pour ces milliers de gens honnêtes sans parti pris qui dénoncent les crimes de l’occupation ?
Où est la reconnaissance pour les dissidents israéliens qui paient parfois très cher leur opposition au régime de Netanyahou ?
Être anticolonialiste, être solidaire d’un peuple opprimé, ce n’est pas être antisémite. C’est être humain, tout simplement.
Le vrai piège, c’est ce chantage permanent à la mémoire
Certaines medias voudraient nous faire croire qu’en 2025, il est devenu socialement acceptable d’exclure les Juifs. Je crois exactement l’inverse : ce qui est devenu insupportable pour les puissants, c’est qu’on ose leur rappeler leurs contradictions, qu’on ose défendre la Palestine sans se laisser culpabiliser.
Je refuse d’être pris en otage par la mémoire. La Shoah est une tragédie absolue, mais elle ne peut pas justifier le silence devant d’autres tragédies. Ce serait un détournement honteux de l’histoire. La mémoire du peuple juif doit être une école de la justice, pas un alibi pour couvrir l’injustice.
En finir avec les amalgames, ce que je vois aujourd’hui, ce n’est pas un retour de l’antisémitisme dans les refus à cautionnaient les crimes d’Israël. C’est un retour de la lâcheté intellectuelle, qui consiste à disqualifier tout débat sous des accusations infamantes.
Il y a des critiques d’Israël  et surtout ils ne sont en aucun cas  antisémites,   mais il y a surtout une immense majorité de gens sincères qui défendent des droits humains, qui dénoncent des crimes de guerre, qui veulent un monde plus juste. Et ceux-là n’ont pas à s’excuser de se tenir du côté des opprimés.
Je ne me tairai pas et c’est l’occasion de dire ma fierté pour un autre peuple, celui de Gaza, courageux, uni au-delà de de sa destruction, déterminé malgré ses souffrance et ses angoisses, les nuits sous bombardement, sans sommeil et les assassinats. Il sait pourquoi et contre qui il combat dans cette guerre aux dimensions génocidaires qui devrait être aussi celle de la du monde épris de justice.
Le sionisme d’Israël État théocratique soumis à la loi religieuse, a toujours milité sur le plan politique pour imposer son idéologie. C'est un cas de théâtre
 
 

Gaza : Silence on affame puis on tue !!!!

 


Entre fièvre génocidaire et Gaza , la communauté internationale a de forte raison d’être inquiète , tant par les échos qu’ils ont des israéliens que les politiques qui soutiennent les manifestations grandissantes des opposants à Gvir , Smotrich , Kalz , Kahan sous gouvernement Nétanyahu, des détails plus précis sur leur capacité à imposer leur plan , au mépris des otages , mépris des familles d’otages , mépris du droit à la protection civile jusqu’à la famine , mépris des mères et des enfants , mépris de volonté de discernement entre civils innocents, bienfaiteurs médecins , humanitaires, diplomates visés à l’arme de guerre , mépris même des inquiétudes des citoyens israéliens , mépris du monde  pour ses œuvres et son passé . 

Rien n’arrête Netanyahu, et son armée la plus barbare au monde !

La fille de Nirim : un crime oublié des débuts de l’État d’Israël

 


Le crime de Nirim illustre la violence ayant présidé à la naissance de l'État. Une culture où une jeune fille, violée, rejetée a finalement été abattue près des champs d’oliviers d'un kibboutz.

En 1949, une jeune Bédouine a été enlevée, violée et exécutée par des soldats israéliens. L'histoire a effacé son nom. Les détails barbares de ses derniers instants ont été enterrés avec son corps.


Son nom n'a jamais été consigné.

Son âge ? Probablement entre 15 et 20 ans. Cette jeune Bédouine du désert du Néguev a été enlevée à l'été 1949, lors d’une patrouille menée par des soldats des Forces de défense israéliennes nouvellement formées. À ses côtés se trouvaient deux hommes arabes. L'un a été abattu sur place. L'autre s'est échappé. La jeune fille a été faite prisonnière et traînée dans un avant-poste de l'armée israélienne près du kibboutz Nirim.

C'était une chaude journée d'août.

Le commandant de l'avant-poste, un officier d'une vingtaine d'années, décida d'organiser une fête pour son unité. Ils rassemblèrent des pâtisseries, des boissons et du vin dans le kibboutz. Les soldats ont apporté un gâteau. Des discours furent prononcés. Puis le commandant donna le choix aux soldats. Il y avait deux options, dit-il, pour cette la jeune fille : soit elle devenait aide-cuisinière à l'avant-poste, soit les hommes la violaient à tour de rôle.

Les soldats ont ri et ont crié leur réponse. Ils ont choisi le viol.

Elle a été déshabillée devant tous les soldats. Ses vêtements ont été jetés au feu. Les soldats l'ont lavée au tuyau d'arrosage, alors qu'elle se tenait là, nue à la vue de tous. Son corps a été métamorphosé en spectacle. On lui a donné un short et un maillot. Ces vêtements sont devenus une source de fierté pour les hommes : ils plaisantaient à son sujet comme à propos d’un trophée ou d’un jouet.

Les soldats sont entrés dans la tente les uns après les autres. Elle a été violée à plusieurs reprises, pendant des heures.

Puis le commandant l'a emmenée de force, la gardant pour lui dans sa tente.

Plus tard, certains soldats ont affirmé s’être sentis mal à l'aise, évitant de la regarder dans les yeux. Mais personne n'est intervenu. Un soldat cuisinier a déclaré que la scène l'avait rendu malade. Il a fini par rapporter ce qui s'était passé, mais pas avant le dernier acte.

Le lendemain, le commandant a décidé qu'elle devait être tuée.

Une jeep a été réquisitionnée. La jeune fille, qui ne comprenait probablement pas la langue parlée autour d'elle, a été sortie de la tente décommandant. Elle a dû comprendre ce qui se passait et s'est mise à courir.

Elle n'a parcouru que six mètres.

Une balle l'a touchée à l'arrière de la tête. Un soldat a déclaré plus tard que son sang avait imprégné le sable. Un autre a plaisanté en disant qu'il fallait récupérer le short qu'on lui avait donné.

Elle a été enterrée dans une tombe peu profonde, nue à partir de la taille.

Certains hommes ont ensuite été traduits en cour martiale, non pour viol ou meurtre, mais pour “négligence dans la prévention d'un crime”. Les peines ont été légères. Le commandant qui avait orchestré tout cela n'a été sanctionné qu'avec indulgence. L'armée israélienne a discrètement réintégré ces hommes. Aucun nom n'a été publié. Aucun mémorial n'a été érigé. Aucune excuse n'a jamais été présentée.

On ne connaît pas le nom de la jeune fille. Sa famille n'a pas pu l'enterrer. Il ne reste aucune trace de sa tombe.

Ce n'était pas un acte isolé. L'armée israélienne était en gestation, mais elle avait été constituée à partir de milices armées clandestines – la Haganah, l'Irgoun et le Lehi – des organisations qui avaient depuis longtemps brouillé les frontières entre action militaire et terrorisme civil. Ce sont ces groupes qui ont rasé des villages palestiniens, expulsé la population et transformé des civils en dommages collatéraux.

Le crime de Nirim a donné un aperçu du type de violence qui a présidé à la naissance de l'État.

Une culture où une jeune fille peut être transmise d'un homme à l'autre, rejetée et finalement abattue, tout près des champs d’oliviers et de blé d'un kibboutz.

Où des soldats pouvaient débattre de son sort autour d'un gâteau et d'une bouteille de vin.

Où personne n’a dit non.

Où une jeune Bédouine, sans nom et pieds nus, a subi un enfer par des hommes en uniforme, puis été abandonnée dans une tombe anonyme, non pas par des ennemis, mais par ceux qui se disaient les protecteurs d'une nouvelle nation.

Elle méritait un nom.

Elle méritait la dignité.

Elle méritait la vie.

Par Mira Askar, le 5 juillet 2025  Traduit par Spirit of Free Speech


Voilà les raisons historiques du lieu ou les combattants de la Résistance Palestinienne avait visé le kibboutz de Nirim le 7 Octobre