Mal
nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » Disait Albert Camus.
Je
lis depuis quelques jours un texte qui circule beaucoup, dénonçant un
soi-disant «antisémitisme de salon» qui serait revenu hanter les dénonciations
de la guerre contre Gaza et le génocide de sa population.
Je voudrais, en toute franchise, répondre à cette charge.
Non pas parce que je nie qu’il existe encore des formes d’antisémitisme, il en existe, comme il existe toutes les haines humaines. Mais parce que je refuse qu’on utilise ce terme sacré pour étouffer tout débat politique, pour disqualifier toute critique d’un État, pour réduire la complexité du monde à un éternel chantage à la mémoire.
Alors pourquoi ce deux poids deux mesures lorsqu’il s’agit d’Israël un État théocratique soumis à la loi religieuse?
Pourquoi serait-il interdit de prendre position quand des populations entières sont privées de droits, bombardées, affamées ?
J’en ai assez qu’on salisse les luttes anticoloniales ce qui me choque le plus dans ce texte, c’est la méfiance méprisante envers toutes les mobilisations pour la Palestine, assimilées à de la haine pure.
Où est le respect pour ces milliers de gens honnêtes sans parti pris qui dénoncent les crimes de l’occupation ?
Où est la reconnaissance pour les dissidents israéliens qui paient parfois très cher leur opposition au régime de Netanyahou ?
Être anticolonialiste, être solidaire d’un peuple opprimé, ce n’est pas être antisémite. C’est être humain, tout simplement.
Le vrai piège, c’est ce chantage permanent à la mémoire
Certaines medias voudraient nous faire croire qu’en 2025, il est devenu socialement acceptable d’exclure les Juifs. Je crois exactement l’inverse : ce qui est devenu insupportable pour les puissants, c’est qu’on ose leur rappeler leurs contradictions, qu’on ose défendre la Palestine sans se laisser culpabiliser.
Je refuse d’être pris en otage par la mémoire. La Shoah est une tragédie absolue, mais elle ne peut pas justifier le silence devant d’autres tragédies. Ce serait un détournement honteux de l’histoire. La mémoire du peuple juif doit être une école de la justice, pas un alibi pour couvrir l’injustice.
En finir avec les amalgames, ce que je vois aujourd’hui, ce n’est pas un retour de l’antisémitisme dans les refus à cautionnaient les crimes d’Israël. C’est un retour de la lâcheté intellectuelle, qui consiste à disqualifier tout débat sous des accusations infamantes.
Il y a des critiques d’Israël et surtout ils ne sont en aucun cas antisémites, mais il y a surtout une immense majorité de gens sincères qui défendent des droits humains, qui dénoncent des crimes de guerre, qui veulent un monde plus juste. Et ceux-là n’ont pas à s’excuser de se tenir du côté des opprimés.
Je ne me tairai pas et c’est l’occasion de dire ma fierté pour un autre peuple, celui de Gaza, courageux, uni au-delà de de sa destruction, déterminé malgré ses souffrance et ses angoisses, les nuits sous bombardement, sans sommeil et les assassinats. Il sait pourquoi et contre qui il combat dans cette guerre aux dimensions génocidaires qui devrait être aussi celle de la du monde épris de justice.
Le sionisme d’Israël État théocratique soumis à la loi religieuse, a toujours milité sur le plan politique pour imposer son idéologie. C'est un cas de théâtre
Je voudrais, en toute franchise, répondre à cette charge.
Non pas parce que je nie qu’il existe encore des formes d’antisémitisme, il en existe, comme il existe toutes les haines humaines. Mais parce que je refuse qu’on utilise ce terme sacré pour étouffer tout débat politique, pour disqualifier toute critique d’un État, pour réduire la complexité du monde à un éternel chantage à la mémoire.
Alors pourquoi ce deux poids deux mesures lorsqu’il s’agit d’Israël un État théocratique soumis à la loi religieuse?
Pourquoi serait-il interdit de prendre position quand des populations entières sont privées de droits, bombardées, affamées ?
J’en ai assez qu’on salisse les luttes anticoloniales ce qui me choque le plus dans ce texte, c’est la méfiance méprisante envers toutes les mobilisations pour la Palestine, assimilées à de la haine pure.
Où est le respect pour ces milliers de gens honnêtes sans parti pris qui dénoncent les crimes de l’occupation ?
Où est la reconnaissance pour les dissidents israéliens qui paient parfois très cher leur opposition au régime de Netanyahou ?
Être anticolonialiste, être solidaire d’un peuple opprimé, ce n’est pas être antisémite. C’est être humain, tout simplement.
Le vrai piège, c’est ce chantage permanent à la mémoire
Certaines medias voudraient nous faire croire qu’en 2025, il est devenu socialement acceptable d’exclure les Juifs. Je crois exactement l’inverse : ce qui est devenu insupportable pour les puissants, c’est qu’on ose leur rappeler leurs contradictions, qu’on ose défendre la Palestine sans se laisser culpabiliser.
Je refuse d’être pris en otage par la mémoire. La Shoah est une tragédie absolue, mais elle ne peut pas justifier le silence devant d’autres tragédies. Ce serait un détournement honteux de l’histoire. La mémoire du peuple juif doit être une école de la justice, pas un alibi pour couvrir l’injustice.
En finir avec les amalgames, ce que je vois aujourd’hui, ce n’est pas un retour de l’antisémitisme dans les refus à cautionnaient les crimes d’Israël. C’est un retour de la lâcheté intellectuelle, qui consiste à disqualifier tout débat sous des accusations infamantes.
Il y a des critiques d’Israël et surtout ils ne sont en aucun cas antisémites, mais il y a surtout une immense majorité de gens sincères qui défendent des droits humains, qui dénoncent des crimes de guerre, qui veulent un monde plus juste. Et ceux-là n’ont pas à s’excuser de se tenir du côté des opprimés.
Je ne me tairai pas et c’est l’occasion de dire ma fierté pour un autre peuple, celui de Gaza, courageux, uni au-delà de de sa destruction, déterminé malgré ses souffrance et ses angoisses, les nuits sous bombardement, sans sommeil et les assassinats. Il sait pourquoi et contre qui il combat dans cette guerre aux dimensions génocidaires qui devrait être aussi celle de la du monde épris de justice.
Le sionisme d’Israël État théocratique soumis à la loi religieuse, a toujours milité sur le plan politique pour imposer son idéologie. C'est un cas de théâtre
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