Parfois, il m'est utile de le dire ?

Le droit à la résistance et la voix de Gaza ne fait pas honte, elle résiste !!!!!!

 

Cet article interroge la légitimité du droit à la résistance dans le cadre du conflit israélo-palestinien. En s'appuyant sur le droit international, sur l'évolution politique interne à Israël, et sur la position des grandes puissances, il met en évidence l'asymétrie structurelle du conflit et les obstacles à la construction d'une paix durable. L’article propose une approche centrée sur les principes de justice, d’égalité et de respect du droit.

Le conflit israélo-palestinien, actif depuis plus de sept décennies, constitue un des cas les plus complexes d’occupation prolongée et de revendication d’autodétermination non résolue. Depuis 1967, la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, et la bande de Gaza (partiellement évacuée en 2005 mais toujours sous blocus) sont au cœur d’un différend politique et territorial majeur. Ce conflit soulève une question centrale : les Palestiniens ont-ils le droit de résister à cette situation ? Et si oui, dans quelles limites juridiques et politiques ?

 La Palestine occupée a le droit légal de résister, de s'organiser, de se militariser et de se mobiliser pour se défendre et repousser l'occupation illégale d’Israël. Le Hamas est une résistance armée légale, quand à Israël, je dirai Il y a l'avocat qui connaît la loi... et l'avocat qui connaît le juge".

Israël est l’ennemi de tous les Etats de la région, et un facteur essentiel de déstabilisation du Proche-Orient. Israël perpétue une situation de guerre, il faudrait peut-être rappeler que c'est le sionisme implacable qui a amené des religieux fanatiques et sanguinaires au pouvoir.

Échec et mat pour Israël : Un jeu qu'ils connaissent bien alors les Israéliens doivent savoir que  tout comme l'Allemagne nazie, ils finiront par tomber, leurs soif de sang, leurs haine et leurs violence sera leur propre destruction le plus tôt possible, ils doivent encore réapprendre réellement la signification du mot  pogrom, qu’ils font subir à la population de Gaza?

Ce que trop de gens qui regardent cette chronologie ne comprendront pas, c’est l’ampleur de la terreur qui a été réciproque sur les Palestiniens par les soldats d’une Armée Israélienne la plus féroce du monde. Pour de nombreux Palestiniens, des scènes similaires à celles présentées par les Nazis constituent un rituel presque quotidien depuis 6 mois et un phénomène courant tout au long de leur vie. Pourtant, la plupart des Israéliens et de leurs partisans manifestent peu de compassion à l’égard des Palestiniens. On comprend mal les motivations de la haine dont ils font l’objet.

C’est le miroir d’apartheid des actions d’Israël.

Le droit international reconnaît explicitement le droit des peuples à l'autodétermination. L’article 1 commun aux deux Pactes internationaux de 1966 (Pacte relatif aux droits civils et politiques et Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels) stipule que « tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes »¹.

Par ailleurs, l’Assemblée générale des Nations unies, dans sa résolution 37/43 du 3 décembre 1982, affirme « la légitimité de la lutte des peuples pour se libérer de la domination coloniale, étrangère et du racisme, y compris la lutte armée dans l’exercice de leur droit à l’autodétermination »². Cela inclut, par extension, la lutte palestinienne contre une occupation qualifiée par de nombreuses sources de coloniale.

Toutefois, ce droit à la résistance reste encadré par des principes fondamentaux du droit humanitaire, notamment la proportionnalité et la distinction entre civils et combattants, telles que définies dans les Conventions de Genève³.

3. Violence asymétrique et occupation prolongée

Il existe une tendance médiatique et politique à présenter ce conflit comme un affrontement équivalent entre deux parties. Pourtant, une analyse objective révèle une asymétrie structurelle :

  • Israël est une puissance régionale dotée d’une armée technologique de pointe, d’un système de défense avancé, et d’un soutien diplomatique et militaire constant, en particulier de la part des États-Unis⁴.
  • Les Palestiniens, en particulier à Gaza, vivent sous un blocus terrestre, maritime et aérien depuis 2007, dans une crise humanitaire persistante reconnue par les Nations unies⁵.

Plusieurs ONG internationales, comme Amnesty International et Human Rights Watch, ont qualifié la situation de régime d’apartheid, affirmant qu'Israël pratique une politique de domination institutionnalisée d’un groupe racial/ethnique sur un autre⁶.

4. Évolution politique en Israël et radicalisation interne

Le paysage politique israélien a connu une évolution marquée vers la droite nationaliste et religieuse, notamment depuis les années 2000. La montée en puissance du mouvement néo-sioniste, souvent lié au développement des colonies en Cisjordanie, a profondément modifié les équilibres internes⁷.

L’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin en 1995 par un extrémiste israélien opposé au processus de paix d’Oslo en est un tournant majeur. Depuis, les gouvernements successifs, et notamment celui dirigé par Benyamin Netanyahou, ont accentué les politiques de colonisation et marginalisé toute solution négociée viable⁸.

Bien que de nombreuses résolutions de l’ONU condamnent l’occupation, la colonisation et les atteintes aux droits humains, les grandes puissances, notamment les États-Unis, maintiennent un soutien politique, économique et militaire considérable à Israël⁹. Cette impunité est renforcée par les blocages systématiques des initiatives diplomatiques au Conseil de sécurité.

 

L’Union européenne, malgré un discours critique vis-à-vis des colonies, continue de commercer avec des entités situées dans les territoires occupés, en contradiction avec ses propres principes de droit international⁷.

Ce double standard alimente un sentiment d’injustice profond dans le monde arabe et au-delà, et affaiblit la crédibilité des mécanismes internationaux de protection des droits.

L’État d’Israël a le droit légitime de garantir la sécurité de sa population. Toutefois, ce droit ne peut se construire durablement sur la négation des droits d’un autre peuple. L’écrasement d’un peuple, par la force militaire, la colonisation ou le blocus, ne garantit ni la sécurité ni la stabilité.

Une paix juste et durable doit inclure :

  • la fin de l’occupation militaire,
  • l’arrêt immédiat de la colonisation,
  • la levée du blocus sur Gaza,
  • et la reconnaissance du droit des Palestiniens à l’autodétermination.

La voie vers une coexistence pacifique passe par une égalité des droits, une justice transitionnelle, et une reconnaissance des souffrances historiques de chaque peuple.

La légitimité du droit à la résistance, dans le cadre du conflit israélo-palestinien, repose sur des bases solides en droit international. Cependant, son application est entravée par un déséquilibre de forces, des récits biaisés et un traitement inégal de la part des grandes puissances.

Loin d’être une opposition religieuse ou identitaire, ce conflit est avant tout une lutte pour la terre, la dignité, et la reconnaissance politique. Toute solution durable devra reposer sur la fin de l’occupation, le respect du droit international, et l’égalité pleine et entière de tous les habitants de la région, qu’ils soient juifs, arabes, musulmans ou chrétiens.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

 

 


Israël : realpolitik silencieuse et un négationnisme du Génocide à Gaza :

 

En août 1945, le monde entier fut saisi d'effroi devant les images d’Hiroshima détruite par une bombe atomique américaine. Environ 140 000 personnes furent tuées. L’humanité, traumatisée, jura qu’elle ne laisserait plus jamais pareille horreur se reproduire. Nous pensions avoir touché le fond. Nous pensions que ce seuil d’inhumanité ne serait plus franchi. Et pourtant, aujourd’hui, à Gaza, c’est une autre forme d’anéantissement qui s’écrit en temps réel, dans le silence assourdissant des grandes puissances.  

Gaza n’est plus simplement un territoire sous blocus. Gaza est devenu un symbole. Un verdict. Un miroir tendu à l’humanité. Ce que nous y voyons n’est pas seulement, une colonisation, une crise humanitaire, mais le dévoilement cru de ce que nous sommes devenus : une civilisation qui regarde mourir des enfants à l’écran sans frémir, sans agir, sans honte.

L'indignation sélective, poison de la diplomatie avec une triste moisson, triste bilan.

La communauté internationale, si prompte à réagir ailleurs, semble paralysée. La France, terre autoproclamée des droits de l’Homme, n’ose plus que des appels à la « retenue », vidés de toute force. L’Union européenne, empêtrée dans ses intérêts économiques et stratégiques, multiplie les déclarations symboliques tout en poursuivant ses exportations d’armes. Quant aux États-Unis, leur soutien inconditionnel à Israël n’est plus seulement une position diplomatique : il est devenu une faillite morale.

Derrière l’argument du droit à l’autodéfense, on tolère l’intolérable : des bombardements sur des hôpitaux, des écoles, des ambulances. On assiste au ciblage de journalistes, à la famine comme arme de guerre, à la destruction systématique d'infrastructures vitales. L’ONU alerte, les ONG dénoncent, les civils appellent à l’aide. Mais tout cela semble s’échouer sur le mur de l’indifférence.

Comme d'habitude, pour maquiller son parti-pris colonial et son anti-Palestinien éhonté Israël prend des petits bouts de réalité, ceux qui l'arrangent pour sa thèse, évacuant tout ce qui le gène, et se privant volontairement d'une vue d'ensemble géostratégique en se contentant de quelques éléments factuels mais ponctuels, tactiques, où on ne sait jamais, quand on raisonne par bribes, si c'est l'œuf qui a fait la poule ou la poule qui a fait l'œuf (en gros savoir qui a commencé quand il y a un geste hostile).. Là c'est du genre "Oui le 07 octobre, ils ont enlevé des soldats à tel endroit de la frontière". ..  

La criminalisation de la parole, Israël produit cet élément de langage de la propagande pour justifier des décisions dores et déjà prises, Histoire de prolonger le massacre, donc critiquer une politique, une stratégie militaire, une occupation prolongée, n’est pas de l’antisémitisme. Il est urgent de faire la distinction entre critique légitime d’un État et haine raciale ou religieuse. Malheureusement, beaucoup préfèrent se taire, de peur d’être étiquetés. La neutralité est devenue une forme de lâcheté respectable.

Les grandes voix qui osaient autrefois dire les choses,  Rachel Corrie, Desmond Tutu, Vittorio Arrigoni  ne sont plus. À leur place, des éditorialistes soucieux de carrières, des chefs d’État soucieux de contrats d’armement, et des politiques maniant la langue de bois comme une stratégie de survie.

Il existe certainement des nazis en Israël, ils dirigent l’État sans frontières, ethno-État raciste utilisant la religion pour imposer un autoritarisme fasciste décomplexé, qui se complaît dans l’esthétisation de la haine et Netanyahou, n'était pas démocrate, il  est un fasciste. Les fascistes ces judéo-nazis sont des agitateurs qui donnent le pouvoir à une clique de pervers, de menteurs et d’assassins, tous pareillement unis par la haine de Gaza et par la haine de l’Arabe - l’une n’allant pas sans l’autre -.

Gaza n’est pas un champ de bataille, c’est un abattoir. C’est du négationnisme comme ceux qui prétendent que les chambres à gaz n’ont pas existé. 

Il est temps de dire que la Résistance des Palestiniens à la colonisation, fait preuve  de plus de souplesse et d’imagination, et exploite habilement des faiblesses repérées chez l’armée sioniste sur le terrain. Cependant, malgré le succès de cette percée combative des résistants, l’affaire est loin d’être pliée, les Israéliens continuant à disposer de moyens importants leur permettant de geler le front. Mais, le plus important à retenir, c’est que lGaza l’initiative, et qu’elle démontre qu’elle est capable à la fois de surprendre et de mener deux efforts importants en même temps. 

Il faut dire les choses. Gaza n’est pas un conflit symétrique. Ce n’est pas une guerre classique entre deux armées. C’est une population piégée, assiégée, affamée, privée d’eau, de soins, de secours. C’est une tragédie humaine filmée en haute définition, que l’on consomme à travers nos écrans, sans détourner les yeux, sans plus même s’émouvoir. C’est Gaza et son peuple opprimé, pour ses ennemis historiques où le chef de guerre sioniste en vilain garnement apparaît essoufflé, récitant un communiqué de victoire auquel il ne doit pas croire lui-même.

Le rôle des propagandistes de la guerre est de nous faire accepter la guerre, la destruction et l’effacement, la famine qui vont tomber sur le dessus de Gaza, l’entité sioniste comme tous les propagandistes de la guerre, emploie les bonnes vieilles recettes éprouvées par Goebbels. Un deux poids, deux mesures caricaturales qui ne dérange pas les belles âmes occidentales, le soutien  du maître est sacré !

Le droit international, pourtant censé protéger les civils en temps de guerre, semble lui aussi avoir déserté. Aucun mécanisme contraignant. Aucune volonté politique de rendre des comptes. L’impunité est totale. Et avec elle, l’arrogance de ceux qui tuent et l’impuissance de ceux qui regardent.

Si Gaza est un test moral pour notre époque, Gaza reste un test pour l’humanité, que nous sommes en train de l’échouer. Car il ne s’agit plus seulement de géopolitique ou de diplomatie: il s’agit de la dignité humaine, de ce que nous acceptons ou refusons en tant que civilisation.

À force de justifier l’injustifiable, de relativiser l’horreur, de cacher l’indifférence derrière des concepts juridiques ou stratégiques, nous perdons quelque chose de fondamental : notre humanité. Ce siècle sera celui de l’intelligence artificielle, peut-être. Mais il restera surtout, pour l’instant, celui où l’on a regardé mourir des enfants sans rien faire.

Et maintenant ? Il ne suffit plus de « condamner avec la plus grande fermeté ». Il ne suffit plus de parler de « cessez-le-feu humanitaire ». Il faut des actes, des sanctions, des ruptures claires avec les États et les politiques qui violent les principes fondamentaux du droit international et du respect de la vie humaine.

Tant que nous resterons passifs, nous serons complices. Gaza ne demande pas la pitié du monde, mais sa responsabilité. Il est temps de le comprendre. Et surtout, de l’assumer.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
«
Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »


Gaza : Palestinocide ou Gazanocide un cri de douleur et de colère! !!!

 


"Trop de succès engendre l’arrogance. Et l’arrogance provoque la chute." (Lao Tseu),

Oui, il est important de reconnaître le terrorisme israélien, tant de la part de Tsahal que des colons illégaux de Cisjordanie, comme un génocide. Le recours à l'aviation pour bombarder des villes entières, l'attaque par des lâches armés d'agriculteurs et de bergers, et le refus d'accès à la nourriture, à l'eau et à l'aide médicale montrent clairement que la mort de civils palestiniens n'est pas un dommage collatéral d'une «guerre juste» contre la résistance du mouvement Hamas, mais l'objet principal d'une agression terroriste visant à purifier ethniquement ce qui reste de la Palestine et à s'emparer de toutes les terres palestiniennes.

Le droit international des droits de l'homme, le droit international humanitaire et le droit pénal international interdisent les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité (destruction d'hôpitaux, bombardement de travailleurs humanitaires, famine, etc.).

De plus, la Convention sur le génocide comporte deux aspects fondamentaux et complémentaires. 1. Elle interdit et punit non seulement la commission du crime, mais aussi l'intention de commettre un génocide; l'incitation directe et publique au génocide; la tentative de génocide ; la complicité de génocide » (art. 3).

La Convention vise, par son titre même, à prévenir le génocide. Tous les États membres sont tenus de prévenir le génocide partout dans le monde en prenant toutes les mesures en leur pouvoir dès qu'il existe un danger de génocide. Cela s'applique en particulier aux États qui entretiennent des relations politiques, diplomatiques ou commerciales. Ces obligations de prévention ne sont pas laissées à la discrétion politique, mais constituent une obligation légale.

Quelques Israéliens sont tués et c'est un génocide, mais des dizaines de milliers de Palestiniens sont tués et des centaines de milliers meurent de faim, et les mêmes Israéliens se demandent s'il s'agit d'un génocide. Ou bien, n'y a-t-il génocide que lorsque les victimes sont juives ?

Un peuple qui commet un génocide, rien de mieux, j'en suis sûr, que de dire que le droit international n'a aucune importance, que tout cela est hors de propos et ambitieux, et ne fait aucune différence concrète. Et pourquoi parler de moralité quand seules les tactiques militaires comptent et cependant aucun mot ne saurait à lui seul exprimer la cruauté avec laquelle Israël administre ce génocide

Personne ne sera en sécurité en cédant aux exigences des Israéliens et de leurs complices de génocide, qui veulent que le mot « génocide » soit réservé aux victimes juives de l'Allemagne nazie, et que tous les autres participent aux massacres pour défendre l'État d'Israël, jusqu'à ce que les tueurs décident que tuer est suffisant.

Il s’agit d’un génocide contre les Palestiniens et les personnes qui le dirigent, y compris leurs propagandistes, doivent être tenues responsables devant la loi. Ils sont tellement passés maîtres dans l’art du double langage et de la propagande que l’âme de Goebbels doit se réjouir de l’héritage qu’il a laissé.

Par-delà les ruines, les cris, les morts et la faim, une autre catastrophe se déroule à Gaza : celle de la justice, étouffée par la géopolitique et les intérêts des puissants. Plus de 60 000 morts, des milliers d’enfants mutilés, des hôpitaux ciblés, des camps de réfugiés rasés, une population entière privée de vivres, d’eau et de soins. Ce que nous voyons n’est pas une guerre classique, mais une stratégie de destruction collective, une violation flagrante du droit international humanitaire. Les attaques contre les infrastructures civiles, l’usage de la famine comme arme, les blocages humanitaires constituent des crimes de guerre, pourtant tolérés, même soutenus, par certaines puissances.

Les États-Unis jouent ici un rôle central. Loin de faire pression pour un cessez-le-feu, ils bloquent systématiquement toute résolution internationale contraignante, livrent des armes et refusent d’exiger des garanties minimales pour l’acheminement de l’aide. Leur objectif n’est pas la paix, mais un « bon accord » pour Israël, quitte à piétiner les droits humains et les conventions qu’ils prétendent défendre.

Ce double standard est intenable. Comment condamner demain la Russie, la Chine ou toute autre puissance, si Gaza devient un précédent accepté ?

Si l’on justifie la mort de milliers de civils par « la légitime défense », si l’on affame une population en invoquant des raisons sécuritaires, alors le droit international n’a plus aucune valeur. C’est la loi du plus fort qui triomphe, et avec elle, le chaos.

Israël sait qu'il peut agir en toute impunité tant qu'il contrôle la politique étrangère américaine via sa base évangélique et il y a des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité à Gaza et un nettoyage ethnique en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. 

Il y a destruction de tous les aspects de la vie (mosquées, bibliothèques, hôpitaux, écoles, agriculture, patrimoine historique, etc.). C'est une guerre cruelle, mais y a-t-il une intention d'extermination des Palestiniens ?

La photo principale d’un enfant affamé ravit les vrais sionistes, je vois d'Einsatzgruppen, car je vois la volonté de pousser les Palestiniens hors de Gaza. Le nettoyage ethnique de la Palestine est le fondement du sionisme. S'il cesse, Israël s'effondre. En revanche, s'il continue, Israël s'effondrera encore, mais plus bruyamment. Le sionisme était condamné dès le départ.

Face à cela, le monde doit  exiger la fin de l’impunité pour Israël, et personne ne peut rester   silencieux. L’inaction est une approbation. La neutralité, une complicité. Le système international s’effondre sous nos yeux. Et si les puissances qui s’en prétendent les gardiennes ne le défendent plus, alors d’autres peuples devront le faire

-Un cessez-le-feu immédiatet contraignant .

Le retrait total des forces israéliennes de Gaza ;                                                             

L’acheminement sans restriction de l’aide humanitaire ;                                                                

Des mandats d’arrêt internationaux contre les responsables de crimes de guerre ;    

Des sanctions ciblées contre tout État bloquant les mécanismes de justice.

C'est une guerre, tout comme tirer sur des poissons dans un tonneau est faire une «pêche».Il ne s’agit pas d’idéologie, mais de principe. Pas de justice pour Gaza, pas de justice ailleurs.  

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

 


Palestinocide !

 


Avant-propos  Il faut des mots justes pour briser le silence qui accompagnent le bruit des bombes qui construisent des cimetières pour enterrer des êtres dont le tort est de vivre dans leur terre. Des mots justes afin de dénoncer le cynisme et la perversion de ceux qui prétendent être l’incarnation du Bien tout en participant à la construction de ce cimetière. Ces mots justes ne doivent pas avoir peur d’être accusés de propager le Mal. Des mots qui éveillent les consciences pour combattre la barbarie qui règne au XXIe siècle.

Coupable d’être palestinien en terre de Palestine

Au cours d’une audience d’un procès fictif au sein d’un tribunal Israélien :

Sans perdre de temps, le juge ordonne à l’accusé de se lever. Ce dernier exécute l’ordre sans aucune hésitation.

Monsieur Khalil al-Wazir, vous êtes accusé des faits suivantsLe 7 octobre 2023, environ 1219 soldats et habitants de colonies qui faisaient la fête paisiblement ont été assassinés par vous et des complices. Vous êtes accusé d’avoir pris en otage 252 personnes innocentes. On vous accuse également d’avoir décapité des bébés.

Plaidez-vous coupable d’avoir commis ces actes ?

– L’accusé : Monsieur le juge, j’ai attaqué une caserne et une colonie. J’ai tué des soldats et des colons et fait prisonnier des colons. Mais je n’ai décapité aucun bébé car je ne suis pas un barbare. Et la terre où se trouve la colonie que j’ai attaquée m’appartient. Quant à mes ancêtres, ils ont été chassés de Haïfa et d’autres régions palestiniennes. À Gaza, je vivais en tant que réfugié dans une prison à ciel ouvert.

Cette vie était pour moi et mes compatriotes qu’un moment difficile à supporter parce que nous portons le lourd fardeau de l’espoir pour nos enfants de refouler un jour notre terre. Et puisque vous représentez la justice, qu’il me soit permis de vous rappeler que le Droit nous autorise à retourner sur cette terre.

Cette terre a été occupée par des étrangers après avoir commis un nettoyage ethnique. Ce nettoyage continue au nom d’un Dieu qui n’est pas le mien. Cette prison est devenue un cimetière construit avec les décombres de nos maisons où sont ensevelis les cadavres d’hommes et de femmes serrant leurs bébés contre leurs poitrines. En plus des bombes, l’Élu utilise la famine pour nous obliger à prendre le chemin de l’exode. Il nous propose la terre éthiopienne, libyenne… comme nouveau refuge.

Monsieur le juge, il me semble superflu de souligner que les organisations internationales qui dictent le droit et la justice sont virtuellement enterrées dans ces décombres.

– Le Juge : Je comprends pourquoi vous ne voulez pas être défendu par un avocat. Mais revenons au 7 octobre, vous confondez otage avec prisonnier ?

– L’accusé : Monsieur le juge, pour moi et mes compatriotes, le présent porte le fardeau du passé. Ce 7 octobre est le fruit amer du passé présent. Concernant la prétendue confusion des mots, ce n’est qu’un jeu de mots. Le colonisateur emprisonne le résistant qui, s’il est en liberté, prend en otage, selon le vocabulaire du dit colonisateur. Mais le prisonnier et l’otage vivent dans les mêmes conditions.

Concernant ma défense, il ne faut pas oublier que les différents avocats à qui on a cru, nous ont abandonné dans l’impasse Oslo1. Sans vous manquer de respect, monsieur le juge, ignorez-vous le fusil et le rameau d’olivier ?

Je cite un de nos grand résistant déclarant à l’ONU en 1974 : «je suis venu porteur d’un rameau d’olivier et d’un fusil de révolutionnaire, ne laissez pas tomber le rameau de ma main».

Et ceux qui prétendent défendre les droits de l’homme et la justice aident celui qui veut nettoyer ma terre de toute présence du mot Palestine. Pour préserver leurs immenses pouvoirs, ils desservent la vérité. Ils font semblant de croire qu’on peut incarner le bien tout en aidant le mal.

C’est pour cela qu’ils s’agitent. En effet, ils sont conscients qu’«il est meilleur pour un homme suspect de s’agiter que de se reposer, car celui qui se repose risque toujours sans le savoir de se retrouver sur l’un des plateaux et d’être pesé dans la balance avec le poids de ses péchés».  Quant à moi, Monsieur le juge, je ne m’agite pas : je résiste contre l’injustice qui a fait de mes compatriotes des êtres à bannir de leur terre, sans autre forme de procès.

Soudain un brouhaha imperceptible envahit la salle réveillant le juge qui somnolait.

– Le juge : Silence, on n’est pas dans un souk mais dans une salle d’audience !

Monsieur Khalil al-Wazir, vous avez terminé ?

– L’accusé : Non monsieur le juge. Je tiens à remercier tous les êtres humains qui dénoncent l’injustice que subit mon peuple. Et c’est leur manquer de respect que de les remercier car ils ne font qu’obéir à leurs consciences. La raison les guide vers la justice.

Quant au silence des dirigeants arabes, il signifie que ces derniers sont bien «normalisés». D’autres diront, soumis.

Enfin pour terminer, je souhaite enrichir le vocabulaire de ceux qui savent tout sur tout, tout en ignorant que la vérité est simple à exprimer quand elle est guidée par la raison. Puisque certains mots comme génocide sont sujet de polémique, pour qualifier la tragédie que vit mon peuple, je propose le terme de Palestinocide.

Palestinocide : effacer toute trace de ce qui témoigne de l’existence du palestinien en terre de Palestine. C’est pour cette raison que mes frères et sœurs qui vivent sous la tutelle de l’Élu portent le qualificatif arabe et non palestinien.

Monsieur le Juge, je vous remercie pour votre patience.

Après le réquisitoire, le jury se retire pour délibérer. Après quelques instants, dans la salle où le jury s’est retiré, des insultes fusent accompagnées de bruits de chaises qui se cognent et de vitres brisées.

Source/Palestinocide/ Mohamed El Bachir/reseauinternational.net/palestinocide/

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Note et avis personnel :

Palestinocide. Ce néologisme, qu’on pourrait lire comme un cri de douleur et de colère, veut désigner la volonté d’effacer toute présence, toute mémoire, toute trace de l’identité palestinienne sur sa propre terre par une  souffrance collective qui ne trouve plus d’espace pour être dite autrement et où le silence est complice. À travers « Palestinocide ou Gazanocide!!!!! », ce n’est pas seulement la situation à Gaza qui est mise en accusation, mais la faillite morale d’un système international qui a abandonné toute prétention d’universalité. Le mot « “Palestinocide »” ou « Gazanocide » qu’il plaise ou non, vient combler le vide laissé par les discours officiels. Et dans un monde où les mots tuent ou sauvent, nommer, c’est déjà résister à cette réalité niée.

Kader Tahri

https://kadertahri.blogspot.com/

 

 


Israël affame Gaza : ce que Gaza dit de nous !

 

J’ai lu l’article « Gaza ou la fin de l’humanité »  de Médiapart, comme on reçoit un coup de poing. Il ne m’a pas appris grand-chose que je n’avais pas déjà vu, lu ou pressenti. Mais il a condensé, dans un seul texte, une colère, une désolation et un vertige moral que je partage.

Pourtant, malgré cette réflexion, quelque chose me retient. Non pas pour relativiser l’horreur  au contraire, je voudrais l’affronter dans sa pleine vérité, mais parce que je crois qu’une parole juste n’est pas seulement une parole en colère. Elle doit être aussi rigoureuse, ancrée et responsable. Surtout quand elle parle au nom de l’humanité.

Oui, Gaza nous confronte à l’inimaginable. À un niveau de violence contre des civils que même les guerres récentes n’avaient pas atteint. À la destruction méthodique d’une société, de ses infrastructures, de ses repères, de son avenir. À une réclusion totale, géographique (blocus permanent) physique (colonisation),  qui ne laisse plus de place à la vie, ni à la dignité, ni à l’espoir.

Ce n’est pas une guerre. C’est une suppression,  l’intention derrière cet répression, qu’on l’appelle génocide, nettoyage ethnique ou projet colonial terminal, mérite d’être examinée non seulement avec des mots puissants, mais avec des outils juridiques, politiques..

Les mots ont un sens !

Si Israël qui s’est institué  «état nation du peuple juif» criminel et sanguinaire. C’est ce qui avait constitué un sommet historique de l’antisémitisme. 

Oui Israël sème « la barbarie ». La barbarie c’est celle que les Palestiniens  subissent depuis 77 ans. C’est celle qui a consisté à violer, brûlé, mutilé, torturé en jouissant, non pour vaincre mais pour humilier et éradiquer des cibles parce que Palestiniennes.

C’est celle d’une société hystérisée dansant sur des cadavres suppliciés ou explosant de joie face à la famine d’une population encerclée. C’est d’un soldat qui consiste à  tirer une balle dans la tête d’un enfant, d’un bébé, d’une femme ou d’un vieillard...

C’est cela la barbarie. C’est également la négation d’un palestinien pour lui voler sa terre.. C’est surtout la barbarie dans la volonté d'humilier, de déshumaniser et de violer le corps de ses ennemis est bien sûr un degré de barbarie supplémentaire.

Israël c’est finalement la haine du Palestinien et la destruction de son Etat, et jamais fatiguer  de contourner la logique pour justifier ce que tout le monde considère comme un génocide, mais Israël est indéfendable ni moralement, ni politiquement, ni devant l’opinion publique

Israël est négatif à la vue de ces tentes de réfugiés qui brûlent. Mais même sans image, le mot "Israël" est en lui-même négatif, on ne se défends pas en tuant tout le monde sans distinction, ça s'appelle des crimes de guerre.

Comparer Gaza à un camp de concentration,  c’est évoquer la barbarie israélienne comme « sortie de l’humanité » : Ce que fait aujourd’hui l’armée israélienne à Gaza est sans doute une extermination progressive et brutale, qui s’inscrit dans une logique coloniale, d’expulsion, de punition collective, de réorganisation territoriale. C’est déjà suffisamment grave pour ne pas avoir besoin d’être comparé sans précaution à l’Holocauste. Le génocide actuel ne remplace ni n'efface celui des juifs par les nazis. Il y a là un lien évident, celui de l'acte même de génocide. 

Ce n’est pas la ressemblance qui est choquante. C’est qu’elle soit instrumentalisée dans un discours suprémacisme  comme unique moteur de la pensée. Tuer pour tuer ne fera pas disparaitre le  Palestinien.  A coup de bombes ou de privation (blocus), ou de famine  (des enfants), on n'a jamais fait disparaitre la bêtise ni la méchanceté sur terre. Que les colonisateurs affament les colonisés, par contre, ça me gêne: je suis humain

Tous les journaux du monde nous parlent des tueries près des points de distribution, des enfants morts de faim à Gaza, le droit international bafoué, et pendant ce temps,  des milliers de personnes brûlées vives à Gaza n'étaient rien sans doute, de méchants futurs Palestiniens brûlées par de sympathiques sionistes israéliens pas du tout néonazis et jamais punis de leurs crimes depuis plus de 75 années. Dépassant  la Waffen SS, dans l’horreur,  bien sûr, mais question crimes de guerre, ça se vaut, et certains Israéliens sont passés très aisément de l'une à l'autre.

Je comprends la tentation d’aller jusqu’au bout de l’indignation. Parce qu’il y a aussi une impuissance insupportable, un désespoir devant l’inaction des États occidentaux.  Comment accepter que des démocraties invoquant les droits de l’homme depuis 70 ans soient devenues les sponsors silencieux de crimes contre l’humanité quand tous savent qu’israélo  est bien connu pour être un grand menteur, un donneur de leçon quand il s'agit de jeter un regard sur l'histoire des peuples mais quand il s'agit de sa propre histoire, personne ne peut lui en donner et surtout il œuvre à détruire ce qui importe, à savoir la liberté de pensée et d'opinion. Toutes les vérités sont bonnes à dire et c'est une des bases des libertés, mais Israël comme toujours reste le vrai ennemie du bon voisinage et du genre humain. Les évènements de l’intrusion, le génocide et la famine contre la population de Gaza sont suffisamment éloquents.

Comment accepter que des dirigeants élus sur des promesses d’humanisme et de solidarité, comme en France, laisse faire ce qu’ils dénonçaient ailleurs, de la Russie à la Birmanie ? Comment comprendre que des journalistes, des hôpitaux, des enfants, soient éliminés sans que cela suscite la moindre ligne rouge diplomatique ?

Sur ce point, je rejoins pleinement l’auteur : nous sommes devenus les témoins passifs du pire, comme si l’habitude de l’horreur nous dispensait d’agir. La lutte contre le colonialisme israélien, car c’est bien UN, exige autre chose qu’une indignation morale. Elle demande une stratégie anticoloniale claire, une politique de désobéissance internationale (boycott, sanctions, campagnes de dénonciation, pressions citoyennes), mais aussi une revalorisation de la parole palestinienne elle-même, souvent occultée par ceux qui parlent sur Gaza au lieu d’écouter ceux qui parlent depuis Gaza.

Ce que l’on doit à Gaza, ce n’est pas seulement notre compassion. C’est notre courage à dire les faits, à les nommer sans détour, mais aussi à construire des ponts entre les peuples, même au cœur de la tragédie. Il n’y aura pas de paix sans justice, mais il n’y aura pas de justice sans responsabilité partagée dans les mots que nous utilisons, les alliances que nous formons, et les espoirs que nous semons.

Gaza se défend, et en se défendant avec audace, courage, fermeté, virtuosité et précision, contribue de ce fait à défendre l’humanité libre, d’un cancer nommé Israël.  Gaza vient de rappeler au monde que la paix sans la justice est le mot fétiche des doctrinaires ou des lâches, celle des menteurs et des ignorants, la devise officielle des bourreaux et de leurs complices

Gaza ne signe pas la fin de l’humanité. Gaza nous demande si nous voulons encore en faire partie.

Kader Tahri                                                                                                                                 Chroniqueur libre et observateur inquiet !

https://kadertahri.blogspot.com/

 

 

 

 

 


C’est l'ennemi qui vous désigne !

 


Comme d'habitude le discours est toujours le même « C'est le Hamas qui est le seul responsable ».

Ce qui est faux puisqu'il y a eu un accord de trêve. C’est le gouvernement israélien qui a décidé de ne pas le respecter. Je trouve le monde mystérieux. Un des mystères, et non le plus grand, c'est la haine envers un petit peuple de Gaza punie deux fois : par les bombes et par la famine, évoqués presque à contrecœur, pour mieux souligner qu’ils paient les conséquences d’un « raffermissement bien tardif ». Autrement dit : ils sont victimes des représailles qu’ils auraient pu éviter si Israël avait bombardé plus tôt.

On touche ici à une logique implacable : la guerre préventive comme vertu, le bombardement comme preuve de lucidité, la retenue comme faute morale. Ce n’est plus seulement une inversion du droit international, c’est une négation de l’humanité. Les civils palestiniens ne sont plus que des pièces sur un échiquier moraliste. Et toute empathie à leur égard devient suspecte.

Ah, l’auto-antisémitisme une tradition aussi vieille que le judaïsme lui-même, ou presque.   S’était illustré dans l’art de crier au loup imaginaire. Pour accuser plus efficacement ceux qu’on avait déjà désignés comme cibles. Comme quoi, instrumentaliser l’antisémitisme, c’est pas nouveau. C’est juste devenu un peu plus bruyant et très fréquent et beaucoup plus médiatisé.

Il serait temps pour certains de se rendre compte que les juifs ne sont pas les gentilles victimes perpétuelles d'un monde toujours coupable. Si les juifs sont victimes de quelque chose c'est très clairement du sionisme et seulement du sionisme, le génocide perpétré à Gaza aura permis à certains  d'ouvrir les yeux de tous les stupides qui refusent la réalité du sionisme depuis sa naissance, le sionisme pour lequel l'autre ne peut exister que dominé ou esclavagé ou assassiné.

Les juifs sont incapables de supporter l'existence d'autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l'abri du doute et de l'humiliation consiste dans une néantisation d'autrui. " D’après Levi Strauss qui, il est vrai, était juif.

L'humanité, partout et depuis toujours, se regroupe en groupes identitaires : bandes, tribus, nations, religions plus rarement. Ces groupes identitaires tolèrent très mal des intrus en leur sein et se font la guerre les uns aux autres. C'est comme ça, c'est instinctif chez l'homme !

les sionistes qui forment un groupe identitaire religieux depuis 1948  ont la particularité de ne pas vouloir s'assimiler aux groupes nationaux ou religieux aux seins desquels ils vivent. En gros ils leurs disent "Nous vous aimons beaucoup mais ne sommes pas comme vous et nous ne voulons pas devenir comme vous et nous ne voulons pas nous mélanger avec vous !".

 

Le résultat c'est partout où ils vivent et où ils ont vécu ils sont détestés. C'est la nature humaine, il ne sert à rien de savoir si c'est bien ou mal, il ne sert à rien de chouiner toute sa vie, c'est comme ça, c'est tout. Les sionistes avaient évidemment compris ce processus et ils ont donc décidé de créer un Etat identitaire où les juifs seraient la majorité. Mais au lieu de le créer en Europe qui après la guerre et la Shoah leur devait beaucoup (surtout l'Allemagne) ils sont allés prendre leur pays à de pauvres et méchants Palestiniens.

Et depuis ils sont obligés de faire la guerre à ces Palestiniens bas de gamme et facilement sanguinaires. Et comme les juifs de la "diaspora" les soutiennent et qu'eux-mêmes sont détesté pour les raisons susdites eh bien les gens préfèrent les Palestiniens qui leur font pitié !

Voilà, pas de mystère, les minorités religieuses identitaires sont toujours détestées, c'est tout, c'est comme ça.

 

Le Sionisme Israélien est ainsi apparue pour ce qu’il est vraiment : une grande déjection de haine, une convulsion hystérique, le mufle répugnant d’un fascisme l très profondément régressif dans lequel un sionisme, idéologiquement totalement ruinée, croit voir une insurrection révolutionnaire.

Je  dénonce un être humain qui se permet de n’être pas exactement comme aux autres, je remarque que quand les juifs sont identiques ça ne change rien, et quand ils ne sont pas là ça ne change rien non plus, et j'en déduis que les causes de la haine sont différentes et ne sont pas avouées parce qu'elles ne sont pas avouables. La haine  juive est un vice, et il apporte des satisfactions particulières, comme tous les vices, qui aiment absolument à rester la victime par excellence, la victime de la méchanceté et de la sauvagerie des autres peuples. Cette victimisation est un carburant, elle  fait croire que qu’ils sont supérieurs et  de ne pas voir la vérité simple et nue : le juif est la victime que de sa volonté de dire aux autres "je ne suis pas comme vous, je vous suis supérieur".

En fait ils sont la victime que d'une maladie culturelle religieuse transmissible et paranoïde que qu’ils font passé de père en fils et de mère en fille, ils ne sont victime que de eux-mêmes, de rien d'autre.

Les résolutions du conseil de sécurité, Israël s'en tape, avec l'appui des Américains qui ont fait usage de leur veto à multiples reprise. Les Palestiniens avaient été rayés de la carte "il n'y a plus de problème palestinien" par tout le monde, Arabes compris. Résultat, un peuple humilié, meurtri, dans sa chair et jusqu'au plus profond de son être.  Israël est en train de passer les bornes et le monde de s'engager sur une voie sans issue. La barbarie qui fait rage risque d’être celle que connaîtront nos enfants, si nous ne faisons rien

On connaît la propagande, la désinformation et la mésinformation, aujourd’hui, nous nous trouvons devant un autre cas, celui du non information de la part du gouvernement Israélien, on a tendance à oublier qu'Gaza est une petit enclave sous un blocus impitoyable, et des milliers soldats Israéliens qui l'entoure, ont à son égard, au mieux une civilité glacée où la haine n'est jamais loin, les exécuteront sans aucun état d'âme et au pire avec une volonté de plaisir pour l'éradication génocidaire pur et simple.  Il est temps que les sionistes mettent fin à leur tentative de colonisation de la Palestine, les conséquences sur la paix du monde sont trop importantes, et ça ne va pas s'améliorer.

Pourquoi n'iraient-ils pas s'installer en Allemagne ?

Ils leur doivent bien cela les Allemands, et là ils seraient entourés de civilisés, pas de sauvages. Quel soulagement ce serait ! Pour tout le monde !!

J’avoue que mon respect de la vie humaine ne s'étend pas aux sionistes criminels, ni aux nazis assassins, ni aux tueurs à gages, criminels multirécidivistes etc. Je ne juge personne et je sais que l’être humain est un méchant singe seulement un peu plus intelligent que son cousin le chimpanzé. Ce qui ne le prive pas du droit de se défendre.  

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

 


La guerre comme morale.

 


Ainsi commence l’un de ces textes qui, sous prétexte de lucidité géopolitique, déroulent un imaginaire martial, viriliste et désespérément réactionnaire. J’ai lu ce texte. Je l’ai relu. Et j’ai voulu y répondre. Non pas pour défendre une quelconque naïveté pacifiste, mais parce que ce genre de rhétorique, de plus en plus banalisée, me semble être une véritable perversion morale, bien plus inquiétante que les maux qu’elle prétend combattre.

L’auteur y déplore que les Israéliens, le 7 octobre, aient été  amoindris. Non préparés. Trop insouciants, trop dansants, pas assez armés. Il suggère que leur légèreté était une faute, presque une trahison. Comme si vivre, aimer, danser, c’était déjà renoncer à se défendre.

Le mythe du citoyen-guerrier : Cette manière d’inverser les responsabilités est glaçante. Les victimes deviennent fautives. On leur reproche de ne pas avoir prévu l’horreur. Comme si, dans un État militarisé, sécuritaire, ultra surveillé, c’était le pacifisme qui avait failli. Non, ce n’est pas la joie de vivre qui tue. Ce sont ceux qui choisissent de tuer.

Mais c qui me frappe surtout, c’est le tournant idéologique du texte. Le 7 octobre n’est pas analysé comme un acte terroriste isolé ou comme une défaillance de l’État israélien. Non, il devient le symptôme d’une maladie occidentale : trop féminisée, trop pacifiste, trop à gauche.

On croirait lire un manuel de guerre culturelle : la paix serait une illusion, la féminisation un poison, la gauche un danger. C’est un fantasme de virilisation généralisée, une nostalgie réactionnaire d’un monde où la loi du plus fort serait enfin restaurée. L’ennemi, ce n’est plus seulement le Hamas : c’est la démocratie molle, l’égalitarisme, l’utopie humaniste.

La guerre comme horizon politique Je ne suis pas naïf. Je sais que la guerre existe. Je sais qu’il faut parfois se défendre, résister, protéger une population civile épuisée par un conflit auquel elle n’a pas choisi de participer, tant elle n’aspire qu’à la paix et au bien-être de ses frères et sœurs. Il suffirait donc que ces derniers, à la supériorité numérique écrasante. Mais entre la légitime défense et l’érection d’un dogme de la force armée, il y a un gouffre.

 Parait-il que d’un côté il ne reste qu’une poignée de terroristes du Hamas, apeurés et impuissants, et de l’autre, une population civile épuisée par un conflit auquel elle n’a pas choisi de participer, tant elle n’aspire qu’à la paix et au bien-être de ses frères et sœurs. Il suffirait donc que ces derniers, à la supériorité numérique écrasante

Refuser la guerre comme valeur n’est pas un signe de faiblesse. C’est un choix politique. Une éthique. Un pari sur la possibilité d’un autre monde. Même face au chaos, je persiste à croire que la force brute n’est pas la seule réponse. Que la paix n’est pas une utopie de ramollis, mais le courage de ceux qui refusent de s’habituer au pire.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »