Parfois, il m'est utile de le dire ?

  L'idée de ce travail est née de la lecture des échanges sur des forums, lors de dialogues entre musulmans et chrétiens. Ces échanges s...

Gaza : Palestinocide ou Gazanocide un cri de douleur et de colère! !!!

 


"Trop de succès engendre l’arrogance. Et l’arrogance provoque la chute." (Lao Tseu),

Oui, il est important de reconnaître le terrorisme israélien, tant de la part de Tsahal que des colons illégaux de Cisjordanie, comme un génocide. Le recours à l'aviation pour bombarder des villes entières, l'attaque par des lâches armés d'agriculteurs et de bergers, et le refus d'accès à la nourriture, à l'eau et à l'aide médicale montrent clairement que la mort de civils palestiniens n'est pas un dommage collatéral d'une «guerre juste» contre la résistance du mouvement Hamas, mais l'objet principal d'une agression terroriste visant à purifier ethniquement ce qui reste de la Palestine et à s'emparer de toutes les terres palestiniennes.

Le droit international des droits de l'homme, le droit international humanitaire et le droit pénal international interdisent les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité (destruction d'hôpitaux, bombardement de travailleurs humanitaires, famine, etc.).

De plus, la Convention sur le génocide comporte deux aspects fondamentaux et complémentaires. 1. Elle interdit et punit non seulement la commission du crime, mais aussi l'intention de commettre un génocide; l'incitation directe et publique au génocide; la tentative de génocide ; la complicité de génocide » (art. 3).

La Convention vise, par son titre même, à prévenir le génocide. Tous les États membres sont tenus de prévenir le génocide partout dans le monde en prenant toutes les mesures en leur pouvoir dès qu'il existe un danger de génocide. Cela s'applique en particulier aux États qui entretiennent des relations politiques, diplomatiques ou commerciales. Ces obligations de prévention ne sont pas laissées à la discrétion politique, mais constituent une obligation légale.

Quelques Israéliens sont tués et c'est un génocide, mais des dizaines de milliers de Palestiniens sont tués et des centaines de milliers meurent de faim, et les mêmes Israéliens se demandent s'il s'agit d'un génocide. Ou bien, n'y a-t-il génocide que lorsque les victimes sont juives ?

Un peuple qui commet un génocide, rien de mieux, j'en suis sûr, que de dire que le droit international n'a aucune importance, que tout cela est hors de propos et ambitieux, et ne fait aucune différence concrète. Et pourquoi parler de moralité quand seules les tactiques militaires comptent et cependant aucun mot ne saurait à lui seul exprimer la cruauté avec laquelle Israël administre ce génocide

Personne ne sera en sécurité en cédant aux exigences des Israéliens et de leurs complices de génocide, qui veulent que le mot « génocide » soit réservé aux victimes juives de l'Allemagne nazie, et que tous les autres participent aux massacres pour défendre l'État d'Israël, jusqu'à ce que les tueurs décident que tuer est suffisant.

Il s’agit d’un génocide contre les Palestiniens et les personnes qui le dirigent, y compris leurs propagandistes, doivent être tenues responsables devant la loi. Ils sont tellement passés maîtres dans l’art du double langage et de la propagande que l’âme de Goebbels doit se réjouir de l’héritage qu’il a laissé.

Par-delà les ruines, les cris, les morts et la faim, une autre catastrophe se déroule à Gaza : celle de la justice, étouffée par la géopolitique et les intérêts des puissants. Plus de 60 000 morts, des milliers d’enfants mutilés, des hôpitaux ciblés, des camps de réfugiés rasés, une population entière privée de vivres, d’eau et de soins. Ce que nous voyons n’est pas une guerre classique, mais une stratégie de destruction collective, une violation flagrante du droit international humanitaire. Les attaques contre les infrastructures civiles, l’usage de la famine comme arme, les blocages humanitaires constituent des crimes de guerre, pourtant tolérés, même soutenus, par certaines puissances.

Les États-Unis jouent ici un rôle central. Loin de faire pression pour un cessez-le-feu, ils bloquent systématiquement toute résolution internationale contraignante, livrent des armes et refusent d’exiger des garanties minimales pour l’acheminement de l’aide. Leur objectif n’est pas la paix, mais un « bon accord » pour Israël, quitte à piétiner les droits humains et les conventions qu’ils prétendent défendre.

Ce double standard est intenable. Comment condamner demain la Russie, la Chine ou toute autre puissance, si Gaza devient un précédent accepté ?

Si l’on justifie la mort de milliers de civils par « la légitime défense », si l’on affame une population en invoquant des raisons sécuritaires, alors le droit international n’a plus aucune valeur. C’est la loi du plus fort qui triomphe, et avec elle, le chaos.

Israël sait qu'il peut agir en toute impunité tant qu'il contrôle la politique étrangère américaine via sa base évangélique et il y a des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité à Gaza et un nettoyage ethnique en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. 

Il y a destruction de tous les aspects de la vie (mosquées, bibliothèques, hôpitaux, écoles, agriculture, patrimoine historique, etc.). C'est une guerre cruelle, mais y a-t-il une intention d'extermination des Palestiniens ?

La photo principale d’un enfant affamé ravit les vrais sionistes, je vois d'Einsatzgruppen, car je vois la volonté de pousser les Palestiniens hors de Gaza. Le nettoyage ethnique de la Palestine est le fondement du sionisme. S'il cesse, Israël s'effondre. En revanche, s'il continue, Israël s'effondrera encore, mais plus bruyamment. Le sionisme était condamné dès le départ.

Face à cela, le monde doit  exiger la fin de l’impunité pour Israël, et personne ne peut rester   silencieux. L’inaction est une approbation. La neutralité, une complicité. Le système international s’effondre sous nos yeux. Et si les puissances qui s’en prétendent les gardiennes ne le défendent plus, alors d’autres peuples devront le faire

-Un cessez-le-feu immédiatet contraignant .

Le retrait total des forces israéliennes de Gaza ;                                                             

L’acheminement sans restriction de l’aide humanitaire ;                                                                

Des mandats d’arrêt internationaux contre les responsables de crimes de guerre ;    

Des sanctions ciblées contre tout État bloquant les mécanismes de justice.

C'est une guerre, tout comme tirer sur des poissons dans un tonneau est faire une «pêche».Il ne s’agit pas d’idéologie, mais de principe. Pas de justice pour Gaza, pas de justice ailleurs.  

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

 


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