Sous couvert d’analyse géopolitique, un article
marocain relayant les propos de Massad Boulos, proche de Donald Trump, tente de
transformer la question du Sahara en chantage politique : “accepter la paix
marocaine ou risquer une implosion à la soudanaise.” Une provocation flagrante
à laquelle l’Algérie répond par la dignité, la fermeté et la légitimité du
droit international.
Algérie,
dignité et souveraineté face à la diplomatie de la peur
Il n’est pas
rare que la diplomatie marocaine s’abrite derrière une communication habile
pour transformer la provocation en “message de paix”. Mais lorsque cette
stratégie se double d’un discours de menace — évoquant une “Algérie à la
soudanaise” —, elle franchit une ligne rouge : celle de la décence et de la
vérité.
L’article en
question, diffusé dans la presse marocaine, ne cherche pas à informer. Il
cherche à imposer un récit unique : celui d’une Algérie coupable de son
attachement au droit international, sommée d’accepter “la paix sous la bannière
du Maroc”. Un scénario digne des temps coloniaux, où la souveraineté des
États devait s’incliner devant le diktat des puissances.
Je crois que
malgré son Tberguig médiatique, la presse du Makhzen n’arrive pas à se rendre
compte ni à admettre que le royaume du Maroc n’a jamais existé tel que la
propagande du Makhzen l’a façonné à jamais dans les esprits marocains, ceci
dans le but de vendre une image qui ne reflète ni la réalité historique ni
l’honnêteté morale. Pratiquement, il est donc aberrant de mesurer le
développement de la politique marocaine aux projets politiques réalisés par des étrangers pour les étrangers.
Le Makhzen avec ses théories farfelues se perfectionne à vouloir créer un
ennemi permanent afin de se régénérer et endoctriner le peuple.
Une fausse
alternative : se soumettre ou sombrer
La
rhétorique de cet article repose sur une fausse dichotomie : soit
l’Algérie se plie au plan d’autonomie marocain, soit elle s’expose à la
“désintégration”.
Cette manipulation est grossière. Elle ne traduit pas une volonté de paix, mais
un chantage diplomatique ce qui a donné lieu à un festival d’idioties
médiatisées, qui sont devenues des hypothèses sur des hypothèses et des
supputations sur supputations et juste à part vendre de la fumée.
Or,
l’Algérie n’a pas besoin qu’on lui dicte ce que “la paix” doit
signifier. Son engagement est clair : respecter les résolutions de l’ONU
et défendre le droit des peuples à l’autodétermination, un principe
universel que nul ultimatum ne saurait effacer.
L’Algérie,
fidèle à ses principes, pas à un dogme
Qualifier la
position algérienne de “doctrinaire” ou “boumediéniste” relève de
la caricature.
Depuis l’indépendance, l’Algérie a bâti sa diplomatie sur la constance
morale et la légitimité du droit. Elle n’a jamais varié dans son soutien à
une solution politique, pacifique et conforme au droit international
pour le Sahara occidental.
Cette
position n’est ni contre le Maroc, ni au service d’un séparatisme fantasmé.
Elle est l’expression d’un engagement historique envers la justice et la
liberté des peuples.
Ceux qui la qualifient de “dogmatique” oublient que l’Algérie fut le berceau du
principe d’autodétermination inscrit à l’ONU.
Tout au long
de son histoire, le Makhzen n’a pas vraiment changé de nature, il a toujours su
créer et orchestrer ce type de campagnes qui tendent à discréditer le voisin
algérien pour l’accuser de vouloir déstabiliser de facto le Maroc et se déclare
comme un pays victime de l’ostracisme des autorités algériennes afin de
fabriquer l’Algérie comme l’Ennemi, nous avons même pu constater qu’un jour le
consul général du Maroc à Oran avait osé qualifier l'Algérie de pays
ennemi dans l’aveuglement de sa propre fonction symbolique.
Quelle obsession !!!!
Le parallèle
avec le Soudan : la peur comme arme rhétorique
Comparer
l’Algérie au Soudan est une offense à la raison et à l’histoire.
Le Soudan a connu une guerre civile interne, nourrie par des divisions
ethniques et des rivalités armées.
L’Algérie, au contraire, est un État-nation souverain, uni et socialement
cohérent, fort d’une mémoire collective forgée dans la résistance et la
dignité.
Agiter la
menace d’une “partition” relève d’un désir inavoué : projeter sur l’Algérie
les fractures que d’autres cherchent à masquer chez eux.
Ce type de propagande ne révèle pas la faiblesse de l’Algérie, mais celle d’un
discours marocain à court d’arguments. En effet, la
monarchie n'a guère changé, les crimes et les assassinats politiques sont
d'actualité, les disparitions, les fusillades en terre ou mer, de vrais
suicides faux, les siècles de prison pour qui ose dire non, bref, un enfer
absolu pour les Marocains et un paradis fascinant pour les traîtres et les
étrangers.
La
manipulation des relais américains
L’article
s’appuie sur Massad Boulos, un proche de Donald Trump, pour donner à sa thèse
une apparence d’autorité internationale.
Mais il faut le rappeler : M. Boulos n’est ni diplomate ni représentant
officiel de Washington.
Son opinion ne reflète pas la position du gouvernement américain, qui continue
de soutenir le processus onusien et d’appeler à une solution
politique mutuellement acceptable.
Cette
instrumentalisation d’un individu pour servir une ligne politique interne
illustre une dérive inquiétante : celle où l’illusion médiatique remplace la
diplomatie réelle.
L’Algérie,
garante de la stabilité régionale
L’Algérie
n’a jamais cherché à attiser les tensions régionales. Elle œuvre, au contraire,
à la paix et à la stabilité du continent africain : médiation au Mali,
engagement pour la paix en Libye, défense des causes justes à l’Union africaine
et aux Nations unies.
Ceux qui
cherchent à déstabiliser la région par des comparaisons incendiaires devraient
s’inspirer de cette constance au lieu de la craindre. L’Algérie ne bâtit pas sa
politique sur le malheur des autres. Elle le fait sur la justice, la dignité
et la non-ingérence.
La paix ne
s’impose pas, elle se construit
Parler de
paix tout en brandissant la menace de la division est une contradiction
insurmontable. La “paix” selon la vision marocaine n’est pas une paix
véritable, mais une reddition maquillée. La vraie paix naît du respect
mutuel, du droit et du dialogue sincère.
L’Algérie
n’a jamais fermé la porte à la discussion.
Mais elle refuse que la paix devienne le masque d’une annexion imposée,
contraire au droit international et à la dignité des peuples.
Face à la
provocation, la constance algérienne
À ceux qui
rêvent d’une Algérie affaiblie, divisée ou craintive, la réponse est simple : l’Algérie
ne se fragmente pas, elle se renforce.
Son unité nationale, sa stabilité institutionnelle et sa cohésion sociale sont
le fruit d’une histoire unique : celle d’un peuple libre qui ne s’agenouille
devant aucune puissance.
Les calculs
diplomatiques passent, les menaces s’effacent, mais la constance algérienne
demeure.
Car la souveraineté de l’Algérie ne se discute pas, elle se vit.
Conclusion :
la dignité comme horizon
L’article
marocain qui prophétise le “chaos algérien” n’est pas un texte d’analyse, c’est
un aveu d’impuissance.
Il révèle la nervosité d’un discours qui cherche à substituer la propagande au
droit, la menace à la diplomatie, la peur à la raison.
Je ne
critique pas les Marocains, déjà, évidemment que la majorité reste honnête,
mais je tiens à préciser que je suis depuis très longtemps profondément
sympathisant de la cause Palestinienne et celle des Sahraouis, et surtout que
dans le sillage du discours tenu par le palais, la théorie du
ruissellement
On sait
pourquoi, mais il ne faut pas le dire. Faut me pardonner, je viens de regarder
à la télé le Roi des pauvres, le protecteur de la démocratie, de la liberté au
Maroc et l'enthousiasme me trouble au point de commettre une confusion
impardonnable, il s'agissait bien d'un Hitler Machin ou quelque chose comme ça,
ce supposé dirigeant d’un royaume de l’abondance de la démocratie et de
l’intelligence, encore du n’importe quoi, ce narco-régime de la prostitution
devient l’ombre de lui-même, sous un monarque alcoolique et LGBT avéré qui
arrive à faire du Maroc un pays des héritiers et des rentiers.
Un petit
rappel pour les médias de sa majesté, c’est l’ensemble du peuple Algérien qui
opte pour la fermeture permanente des frontières ainsi que la rupture des
relations avec le régime du Makhzen Marocain. Donc pour l’Algérie, le Maroc
n’est nullement un rival, un ennemi mais juste un voisin agaçant, troublant et
surtout sionisé.
Algérie appartient à ceux qui savent la défendre et le Maroc appartient à ceux
qui savent le vendre !!!!!
L’Algérie,
elle, reste fidèle à ce qui la définit depuis 1962 : la dignité, la justice
et la souveraineté.
Et tant que ces valeurs guideront sa diplomatie, aucun “message subliminal”
n’ébranlera sa détermination.
A/Kader Tahri
/ Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient
comme ça. » https://kadertahri.blogspot.com/




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