Parfois il m'est utile de le dire !

                                                                                                          Oh! Colombe, transmets mon salut d...

Chienlit, arrogance et propagande : la presse du Makhzen pète les plombs !

Sous couvert d’analyse géopolitique, un article marocain relayant les propos de Massad Boulos, proche de Donald Trump, tente de transformer la question du Sahara en chantage politique : “accepter la paix marocaine ou risquer une implosion à la soudanaise.” Une provocation flagrante à laquelle l’Algérie répond par la dignité, la fermeté et la légitimité du droit international.

Algérie, dignité et souveraineté face à la diplomatie de la peur

Il n’est pas rare que la diplomatie marocaine s’abrite derrière une communication habile pour transformer la provocation en “message de paix”. Mais lorsque cette stratégie se double d’un discours de menace — évoquant une “Algérie à la soudanaise” —, elle franchit une ligne rouge : celle de la décence et de la vérité.

L’article en question, diffusé dans la presse marocaine, ne cherche pas à informer. Il cherche à imposer un récit unique : celui d’une Algérie coupable de son attachement au droit international, sommée d’accepter “la paix sous la bannière du Maroc”. Un scénario digne des temps coloniaux, où la souveraineté des États devait s’incliner devant le diktat des puissances.

Je crois que malgré son Tberguig médiatique, la presse du Makhzen n’arrive pas à se rendre compte ni à admettre que le royaume du Maroc n’a jamais existé tel que la propagande du Makhzen l’a façonné à jamais dans les esprits marocains, ceci dans le but de vendre une image qui ne reflète ni la réalité historique ni l’honnêteté morale. Pratiquement, il est donc aberrant de mesurer le développement de la politique marocaine aux projets politiques  réalisés par des étrangers pour les étrangers. Le Makhzen avec ses théories farfelues se perfectionne à vouloir créer un ennemi permanent afin de se régénérer et endoctriner le peuple.

Une fausse alternative : se soumettre ou sombrer

La rhétorique de cet article repose sur une fausse dichotomie : soit l’Algérie se plie au plan d’autonomie marocain, soit elle s’expose à la “désintégration”.
Cette manipulation est grossière. Elle ne traduit pas une volonté de paix, mais un chantage diplomatique
 ce qui a donné lieu à un festival d’idioties médiatisées, qui sont devenues des hypothèses sur des hypothèses et des supputations sur supputations et juste à part vendre de la fumée.

Or, l’Algérie n’a pas besoin qu’on lui dicte ce que “la paix” doit signifier. Son engagement est clair : respecter les résolutions de l’ONU et défendre le droit des peuples à l’autodétermination, un principe universel que nul ultimatum ne saurait effacer.

L’Algérie, fidèle à ses principes, pas à un dogme

Qualifier la position algérienne de “doctrinaire” ou “boumediéniste” relève de la caricature.
Depuis l’indépendance, l’Algérie a bâti sa diplomatie sur la constance morale et la légitimité du droit. Elle n’a jamais varié dans son soutien à une solution politique, pacifique et conforme au droit international pour le Sahara occidental.

Cette position n’est ni contre le Maroc, ni au service d’un séparatisme fantasmé. Elle est l’expression d’un engagement historique envers la justice et la liberté des peuples.
Ceux qui la qualifient de “dogmatique” oublient que l’Algérie fut le berceau du principe d’autodétermination inscrit à l’ONU.

Tout au long de son histoire, le Makhzen n’a pas vraiment changé de nature, il a toujours su créer et orchestrer ce type de campagnes qui tendent à discréditer le voisin algérien pour l’accuser de vouloir déstabiliser de facto le Maroc et se déclare comme un pays victime de l’ostracisme des autorités algériennes afin de fabriquer l’Algérie comme l’Ennemi, nous avons même pu constater qu’un jour le consul général du Maroc à Oran avait osé qualifier l'Algérie de pays ennemi dans l’aveuglement de sa propre fonction symbolique.  Quelle obsession !!!!

Le parallèle avec le Soudan : la peur comme arme rhétorique

Comparer l’Algérie au Soudan est une offense à la raison et à l’histoire.
Le Soudan a connu une guerre civile interne, nourrie par des divisions ethniques et des rivalités armées.
L’Algérie, au contraire, est un État-nation souverain, uni et socialement cohérent, fort d’une mémoire collective forgée dans la résistance et la dignité.

Agiter la menace d’une “partition” relève d’un désir inavoué : projeter sur l’Algérie les fractures que d’autres cherchent à masquer chez eux.
Ce type de propagande ne révèle pas la faiblesse de l’Algérie, mais celle d’un discours marocain à court d’arguments.
En effet, la monarchie n'a guère changé, les crimes et les assassinats politiques sont d'actualité, les disparitions, les fusillades en terre ou  mer, de vrais suicides faux, les siècles de prison pour qui ose dire non, bref, un enfer absolu pour les Marocains et un paradis fascinant pour les traîtres et les étrangers.

La manipulation des relais américains

L’article s’appuie sur Massad Boulos, un proche de Donald Trump, pour donner à sa thèse une apparence d’autorité internationale.
Mais il faut le rappeler : M. Boulos n’est ni diplomate ni représentant officiel de Washington.
Son opinion ne reflète pas la position du gouvernement américain, qui continue de soutenir le processus onusien et d’appeler à une solution politique mutuellement acceptable.

Cette instrumentalisation d’un individu pour servir une ligne politique interne illustre une dérive inquiétante : celle où l’illusion médiatique remplace la diplomatie réelle.

L’Algérie, garante de la stabilité régionale

L’Algérie n’a jamais cherché à attiser les tensions régionales. Elle œuvre, au contraire, à la paix et à la stabilité du continent africain : médiation au Mali, engagement pour la paix en Libye, défense des causes justes à l’Union africaine et aux Nations unies.

Ceux qui cherchent à déstabiliser la région par des comparaisons incendiaires devraient s’inspirer de cette constance au lieu de la craindre. L’Algérie ne bâtit pas sa politique sur le malheur des autres. Elle le fait sur la justice, la dignité et la non-ingérence.

La paix ne s’impose pas, elle se construit

Parler de paix tout en brandissant la menace de la division est une contradiction insurmontable. La “paix” selon la vision marocaine n’est pas une paix véritable, mais une reddition maquillée. La vraie paix naît du respect mutuel, du droit et du dialogue sincère.

L’Algérie n’a jamais fermé la porte à la discussion.
Mais elle refuse que la paix devienne le masque d’une annexion imposée, contraire au droit international et à la dignité des peuples.

Face à la provocation, la constance algérienne

À ceux qui rêvent d’une Algérie affaiblie, divisée ou craintive, la réponse est simple : l’Algérie ne se fragmente pas, elle se renforce.
Son unité nationale, sa stabilité institutionnelle et sa cohésion sociale sont le fruit d’une histoire unique : celle d’un peuple libre qui ne s’agenouille devant aucune puissance.

Les calculs diplomatiques passent, les menaces s’effacent, mais la constance algérienne demeure.
Car la souveraineté de l’Algérie ne se discute pas, elle se vit.

Conclusion : la dignité comme horizon

L’article marocain qui prophétise le “chaos algérien” n’est pas un texte d’analyse, c’est un aveu d’impuissance.
Il révèle la nervosité d’un discours qui cherche à substituer la propagande au droit, la menace à la diplomatie, la peur à la raison.

Je ne critique pas les Marocains, déjà, évidemment que la majorité reste honnête, mais je tiens à préciser que je suis depuis très longtemps profondément sympathisant de la cause Palestinienne et celle des Sahraouis, et surtout que dans le sillage du discours tenu par le palais, la théorie du ruissellement  

On sait pourquoi, mais il ne faut pas le dire. Faut me pardonner, je viens de regarder à la télé le Roi des pauvres, le protecteur de la démocratie, de la liberté au Maroc et l'enthousiasme me trouble au point de commettre une confusion impardonnable, il s'agissait bien d'un Hitler Machin ou quelque chose comme ça, ce supposé dirigeant d’un royaume de l’abondance de la démocratie et de l’intelligence, encore du n’importe quoi, ce narco-régime de la prostitution devient l’ombre de lui-même, sous un monarque alcoolique et LGBT avéré qui arrive à faire du Maroc un pays des héritiers et des rentiers.

Un petit rappel pour les médias de sa majesté, c’est l’ensemble du peuple Algérien qui opte pour la fermeture permanente des frontières ainsi que la rupture des relations avec le régime du Makhzen Marocain. Donc pour l’Algérie, le Maroc n’est nullement un rival, un ennemi mais juste un voisin agaçant, troublant et surtout sionisé.
Algérie appartient à ceux qui savent la défendre et le Maroc appartient à ceux qui savent le vendre !!!!!

L’Algérie, elle, reste fidèle à ce qui la définit depuis 1962 : la dignité, la justice et la souveraineté.
Et tant que ces valeurs guideront sa diplomatie, aucun “message subliminal” n’ébranlera sa détermination.

A/Kader Tahri / Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »   https://kadertahri.blogspot.com/

 

Aucun commentaire: