Parfois, il m'est utile de le dire ?

Le "droit d’exister" d’Israël s’arrête exactement là où commence celui des Palestiniens.

 


« La différence entre un antisioniste et un antisémite, c’est 80 points de QI », dit l’auteur de cette tribune.  

Très inspirant cet aphorisme, voilà qui plante le décor.

Depuis quelques temps, j’ai lu et entendu  des textes comme celui-ci. Des charges furieuses contre Israël, écrites sur un ton qui fait trembler les claviers. Le dernier en date m’a interpellé, non pas parce qu’il me choquait, mais parce qu’il me posait une vraie question :

Peut-on critiquer Israël sans être englouti par la colère ?

Peut-on le faire sans glisser dans le piège du simplisme ?

L’auteur commence fort : il affirme que l’existence d’Israël lui est, au fond, indifférente. Ce n’est pas l’entité elle-même qui l’obsède, dit-il, mais ses actions. Ce n’est pas le nom d’un pays qui l’enrage, mais les humiliations infligées aux Palestiniens. En somme, il ne hait pas Israël ; il hait l’injustice.

Sur ce point, je le rejoins. Oui, il est moralement intenable de détourner le regard de ce que vivent les Palestiniens. L’occupation, les bombardements récurrents à Gaza, les colonies qui grignotent chaque jour davantage de terre, les checkpoints, les arrestations arbitraires, les morts sans nom. Il n’est pas besoin d’être musulman, arabe ou militant pour ressentir une colère sourde face à ce déséquilibre, face à cette guerre d’usure contre un peuple sans État. Refuser de voir cela, c’est trahir une part de notre humanité commune.

Mais voilà : entre colère et lucidité, il y a un fil ténu. Et le texte que j’ai lu, malgré son énergie, me semble parfois marcher sur ce fil les yeux fermés.

Ce que je cherche, moi, dans ces débats et ce que j’essaie de préserver – c’est la nuance. Celle qui permet de critiquer une politique sans nier un peuple. Celle qui fait la différence entre une indignation juste et une haine aveugle. Celle qui se rappelle que derrière "Israël", il y a aussi des civils, des artistes, des intellectuels, des dissidents juifs et arabes, des gens qui souffrent eux aussi, parfois même des deux côtés d’un même mur.

L’auteur trace une ligne claire entre antisionisme (rejet d’un projet politique) et antisémitisme (haine raciale). Il a raison de faire cette distinction. Trop souvent, le débat est pollué par la confusion volontaire : on accuse tout critique d’Israël d’être antisémite, comme si le seul moyen d’éviter l’insulte était de se taire. Ce chantage moral est insupportable. Mais l’inverse existe aussi : certains, sous couvert d’antisionisme, glissent vers un rejet global des Juifs, ou vers une banalisation des appels à la destruction d’un État. Et cela, je ne peux l’accepter non plus.

Il y a un passage qui m’a vraiment fait tiquer : "Le droit d’exister d’Israël s’arrête exactement là où commence celui des Palestiniens." La formule est choc. Elle se veut une dénonciation des oppressions israéliennes, qui s’opèrent afin que les deux droits restent totalement incompatibles à la vision sioniste.. Que pour que l’un vive, l’autre doit mourir.

Or c’est précisément cette logique de l’exclusivité, ce jeu à somme nulle, qui alimente la tragédie depuis des décennies.

Je suis pour la Palestine, sans condition. Je suis pour qu’elle vive libre, digne, debout. Mais je ne veux pas d’un monde où cette liberté serait construite sur la disparition de l’autre. Ce que je réclame, ce n’est pas une vengeance historique, mais une coexistence possible, aussi lointaine, aussi utopique qu’elle paraisse aujourd’hui.

Car il faut le dire : le problème n’est pas seulement Israël. Le problème, c’est aussi l’impossibilité du récit commun. Deux peuples, deux mémoires blessées, deux légitimités qui s’affrontent. Et à chaque fois qu’un texte, une tribune ou une parole renforce le camp contre l’autre, ce récit commun s’éloigne un peu plus.

Je ne dis pas qu’il faut rester neutre, ni qu’il faut "équilibrer" les souffrances comme on fait une moyenne. Mais je dis que notre responsabilité, en tant qu’intellectuels, citoyens, écrivains, ou simples humains, c’est de refuser le confort de la haine. Même quand elle est bien habillée.

Alors oui, critiquer Israël est non seulement légitime, mais nécessaire. Mais critiquer sans tomber dans le fantasme, c’est une discipline. Cela demande plus de courage que l’invective. Cela demande de résister à la tentation du raccourci. Et surtout, cela demande de penser un avenir au lieu de ressasser une guerre éternelle.

Israël me dérange, comme me dérangent tous les États quand ils oublient le droit, quand ils humilient, quand ils tuent. Mais je ne veux pas que ma colère me vole ma lucidité. Et je refuse de confier ma conscience politique à ceux qui confondent justice et vengeance.

Tant que les Palestiniens ne seront pas libres, je continuerai à parler. Mais tant que la parole sert à diviser plus qu’à construire, je continuerai à douter. Parce que dans ce conflit, l’arme la plus dangereuse n’est pas toujours le missile. Parfois, c’est le mot.

Kader Tahri
Citoyen du monde, observateur inquiet, partisan de la paix sans œillères.

 

 


Gaza subit un pire holocauste !

 

Il y a des lectures qui dérangent par ce qu’elles révèlent du monde. Et d’autres qui dérangent par ce qu’elles révèlent de ceux qui les écrivent. L’article auquel je réagis aujourd’hui appartient à cette seconde catégorie. Un texte qui prétend désamorcer les passions mais qui, au fond, les entretient. Un texte qui joue sur l’équilibre apparent mais repose sur un socle friable d’amalgames et de réflexes conditionnés.

Je voudrais ici expliquer pourquoi ce type de raisonnement m’indispose profondément. Pourquoi il me semble symptomatique d’une paresse intellectuelle, d’une facilité trop répandue dans les débats publics : celle qui consiste à généraliser pour mieux éviter d’affronter les vraies responsabilités.

L’alibi de la guerre permanente : l’excuse universelle

Tout commence par cette justification : Israël serait en guerre permanente pour son existence, donc tout ce qu’il fait relèverait de la normalité politique. Cet argument me heurte car je le connais trop bien. Il est universel. C’est toujours « l’état d’exception » qui justifie tout, toujours « la situation particulière » qui lave les fautes, toujours « les circonstances historiques » qui exonèrent de toute introspection.

Il suffit de regarder le monde : tous les régimes autoritaires invoquent la menace extérieure, la guerre larvée, le danger permanent pour restreindre les libertés et imposer leur loi. Les démocraties elles-mêmes y ont succombé, des États-Unis après le 11 septembre à la France sous état d’urgence.

Mais cela ne justifie rien. Cela n’excuse rien. Que l’histoire d’Israël soit complexe, violente, marquée par des conflits, c’est une évidence. Mais cette complexité est précisément une raison de maintenir une exigence morale, pas de la suspendre. Sinon, on ouvre la voie à toutes les dérives — au nom de la guerre éternelle.

Ensuite vient ce passage presque comique, énumérant les mafias russes, italiennes, japonaises, mexicaines, pour finir par dire que, somme toute, les Juifs n’échapperaient pas à cette règle. Et je me dis : quelle étrange manière de penser !

Est-ce cela l’universalisme ? Tirer tout le monde vers le bas, expliquer qu’il est normal que chacun ait ses crapules et ses voyous ? Est-ce cela, l’analyse politique et sociale : réciter des listes de nationalités accolées à des crimes pour mieux diluer la gravité des faits ?

Je crois à l’universalisme, oui. Mais l’universalisme des droits, des responsabilités, de la justice. Pas celui des préjugés, pas celui des clichés ambulants, pas celui qui compile des exemples pour mieux éviter toute réflexion sérieuse sur les causes structurelles de la violence et du crime.

Puis, l’article change de ton : il assure qu’en réalité, la criminalité serait plutôt marginale chez les Juifs, que les vrais truands finissent minablement, que le grand banditisme n’est pas une « tradition » juive. Et pourtant… on continue de parler d’identité, de culture, d’origine.

Je trouve cela profondément malhonnête. Pourquoi parler d’origine quand il s’agit de criminalité ? Pourquoi introduire une catégorie ethnique là où il n’y a que des trajectoires individuelles, des contextes sociaux, des logiques économiques ? Pourquoi ce besoin de rendre hommage aux bons stéréotypes après avoir listé les mauvais ?

La vérité, c’est que ce type de raisonnement est un piège : il prétend rééquilibrer, il prétend nuancer, mais il reconduit en réalité une vision du monde où chaque peuple est supposé porter ses criminels comme une fatalité culturelle.

Enfin, il y a cet usage de l’histoire manipulée comme prétexte: on évoque des mafieux célèbres, des collusions opportunistes, des stratégies nazies d’instrumentalisation du crime juif en Pologne… Et je ressens un profond malaise.

Parce que c’est précisément cela, le piège du storytelling historique : prendre des exemples marginaux, les sortir de leur contexte, et s’en servir comme caution pour parler de tout et surtout de n’importe quoi.

Oui, il y a eu des bandits juifs, comme il y a eu des héros juifs, des poètes juifs, des savants juifs, des révolutionnaires juifs. Mais aucun d’entre eux ne définit « les Juifs » dans leur ensemble. Pas plus que Meyer Lansky ne raconte une histoire collective, pas plus qu’un cartel colombien ne raconte ce qu’est un peuple.

Je crois qu’il est grand temps de faire un effort. Un effort de précision, un effort de rigueur, un effort d’éthique intellectuelle.

Les États doivent être jugés sur leurs actes, pas sur des excuses historiques.
Les phénomènes criminels doivent être analysés par les sociologues, les économistes, les juristes, pas par des compilateurs de clichés. Les peuples doivent être considérés comme des individus libres et complexes, pas comme des réceptacles d’étiquettes culturelles.

L’article auquel je réponds, sous ses dehors raisonnables, entretient un discours glissant : celui qui remplace la compréhension par la généralisation, celui qui justifie les abus par le contexte, celui qui masque les responsabilités derrière des souvenirs historiques sélectifs.

Je refuse cette facilité. Et je continuerai à défendre une exigence : celle de toujours dissocier les actes des individus de leur appartenance, celle de toujours interroger le pouvoir sur ses choix, et celle de toujours refuser la fatalité culturelle, d’où qu’elle vienne.

Aucune condamnation de l'ONU, des pays de l'OCDE, des organisations humanitaires, aucune manifestation mondiale, ni aucune déclaration d'experts en droit international et de spécialistes du génocide n'a réussi à mettre un terme à la guerre à Gaza ou en Cisjordanie. Rien ne semble pouvoir dissuader le gouvernement israélien de poursuivre son objectif affiché de longue date : le projet expansionniste, lancé en 1948 et qui se poursuit aujourd'hui sous la bannière du « Grand Israël ». J'ai été choqué de voir la carte proposée pour ce soi-disant Grand Israël : elle ne s'arrête pas à Israël et aux Territoires palestiniens occupés (Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza). Elle inclut même des parties du sud de la Syrie et de la Jordanie.

À ce stade, seule la résistance reste l’unique alternative pour toutes ces populations.

Oui, la diplomatie, le dialogue et la négociation sont des outils valables pour résoudre les conflits, mais seulement entre partenaires égaux et sincères. Malheureusement, avec le gouvernement israélien actuel, un tel dialogue est tout simplement impossible. Tenter des négociations dans ce contexte revient à essayer d'arrêter un bulldozer D9, déterminé à démolir sa maison familiale, avec un simple oreiller en plumes.

Tout Israélien devrait le lire et s'abstenir de tout commentaire ni même d'y répondre sur le moment. À ce stade, la société israélienne est si dénuée de toute moralité, si assurée de sa domination et de sa déshumanisation des Palestiniens, si désespérément accrochée à la fausse notion de victimisation perpétuelle, et si profondément ancrée psychologiquement dans son adhésion au sadisme et à la mort que seules des actions extérieures comme BDS pourront imposer un changement susceptible de conduire à la paix et à la coexistence. Mais Israël doit renoncer à sa domination et à ses fantasmes meurtriers de culte de la mort.

IL est à craindre pour l’avenir des enfants d’Israël qui ont hérité d’une cruauté aussi monumentale, dont les enquêteurs médico-légaux et les procédures judiciaires n’ont pas encore révélé toute l’horreur.

Israël commet de graves crimes contre l'humanité depuis plusieurs années pour un juif pacifique  et s’'imagine  à quel point cela lui fait mal et honte de savoir qu'une nation qui se dit juive viole des normes internationales, en grande partie motivées par ce que les Juifs ont vécu pendant l'Holocauste. « Plus jamais ça » devrait signifier « non », pour quiconque, où que ce soit. Israël a prouvé son immunité face à la persuasion morale qui  vise à  exagérer  dans  les violations du droit international humanitaire.

Ce dont les Israéliens ont besoin, c’est d’une application rigoureuse et rigoureuse du droit international, sans aucun lubrifiant.

Le droit international stipule que l’occupation et la colonisation sont illégales. Les Palestiniens victimes de la rapacité coloniale des terroristes Israéliens et de leurs  soutiens américains et occidentaux, sont parqués comme du bétail, meurent de faim ou sont abattus alors qu'ils tentent de se nourrir. Si ce n'est pas BDS, que se passera-t-il ? Si ce n'est pas maintenant, quand ? victimes de la rapacité coloniale des terroristes Israéliens et de leurs maîtres américains.

Agir illégalement signifie sanctions, boycotts, désinvestissements.

Cela se produira, sinon officiellement au début, du moins dans les faits. Puis officiellement, une fois que les puissances occidentales se seront empressées de prouver qu'elles ne sont pas des génocidaires. Il y a vraiment des périodes de l’histoire où les semaines se succèdent en années, et les années en semaines. Je pense que le statu quo concernant Israël va vraiment changer en Occident. Comment pourrait-il en être autrement ?

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

 

 

 

 


Etat voyou génocidaire qu'est Israël

Le peuple juif a toujours aspiré à la paix. Nous n'avons jamais cherché la conquête ni la domination. Pendant des générations, nos ancêtres ont vécu en harmonie avec leurs voisins. Le sionisme a transformé cette coexistence en conflit. Un mouvement politique s'exprimant au nom d'un peuple qui n'a jamais appelé à la guerre.

Je crois qu’il est grand temps de faire un effort. Un effort de précision, un effort de rigueur, un effort d’éthique intellectuelle. Les États doivent être jugés sur leurs actes, pas sur des excuses historiques.
Les phénomènes criminels doivent être analysés par les sociologues, les économistes, les juristes, pas par des compilateurs de clichés.

Dans cet optique je voudrai mettre en relief, cet écris que j’estime être la voix de la raison :

Je voudrais adresser un message aux juifs de France, et même du monde entier. Aujourd'hui, votre héritage levantin n’est plus sérieusement contestable. Vous êtes les cousins des Palestiniens. Mais vous êtes aussi les cousins des Européens, des Arabes, des Berbères,... selon l’endroit ou vous vivez, ou avez vécu. Vous êtes le peuple cousin de tous les peuples.

Certains d’entre vous ont décidé de faire de la Palestine votre foyer. Mais pas pour vous y installer avec vos cousins Palestiniens, dont le lignage levantin est bien plus direct et plus fort que vous. Ils ont choisi de prendre la terre de force, de la coloniser, pour l’avoir, rien que pour vous. C’était déjà mal. Mais avec une bonne communication, ils ont réussi à rendre le monde indifférent au sort des Palestiniens.

 Mais aujourd'hui, un GÉNOCIDE est en cours. Vous, descendants des survivants de la Shoah, acceptez que vos pairs commettent le même crime que celui pour lequel vous imposez un devoir de mémoire à tous. L’image de ce "foyer juif" qu’était censé être Israël est entachée à jamais de ses crimes. Qu’ils soient coloniaux, ou génocidaires. Mais vous, peuple juif, vous les cousins de tous les peuples, êtes à la croisée des chemins.

Chacun d’entre vous doit décider s’il veut qu’il subsiste un peuple juif qui est resté innocent, qui n’a pas accepté la barbarie, qui s’est élevé contre elle, et qui a définitivement renié Israël. Car Israël ne sera jamais un pays comme les autres. C’est le pays, enfant de la Shoah, qui aura colonisé, et commis son propre génocide sur des indigènes en direct, sous les yeux stupéfaits du monde entier. Israël ne sera plus jamais associé ni à la sécurité, ni à la paix, ni au statut de victime.

Mais faut-il que les juifs du monde entier soient associés à lui ? Cela dépend de vous. Mon avis ? Le peuple juif, peuple cousin de tous les peuples, devrait être le bienvenu partout où il veut être, partout où sont ses racines. Il devrait être le bienvenu au sein d’un État palestinien, tout comme au sein du peuple français, ou du peuple indien.

Mais il n’a le droit, même vis-à-vis de sa propre conscience et de ses propres valeurs, de confisquer la terre nulle part, peu importe les moyens et les soutiens qu’il parvient à obtenir. C’est à vous de rétablir cette vérité, ou alors vous serez collectivement associés, à jamais, à des crimes contre l’humanité, qui entacheront le nécessaire devoir de mémoire envers vos ancêtres.

 C’est l’heure du choix.

Source : Une parole juive antisioniste 



Gaza/Israël : le Sionisme ou l’art du mensonge victimaire:

 

Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » Disait Albert Camus.
Je lis depuis quelques jours un texte qui circule beaucoup, dénonçant un soi-disant «antisémitisme de salon» qui serait revenu hanter les dénonciations de la guerre contre Gaza et le génocide de sa population.
Je voudrais, en toute franchise, répondre à cette charge.
Non pas parce que je nie qu’il existe encore des formes d’antisémitisme, il en existe, comme il existe toutes les haines humaines. Mais parce que je refuse qu’on utilise ce terme sacré pour étouffer tout débat politique, pour disqualifier toute critique d’un État, pour réduire la complexité du monde à un éternel chantage à la mémoire.
Alors pourquoi ce deux poids deux mesures lorsqu’il s’agit d’Israël un État théocratique soumis à la loi religieuse?
Pourquoi serait-il interdit de prendre position quand des populations entières sont privées de droits, bombardées, affamées ?
J’en ai assez qu’on salisse les luttes anticoloniales ce qui me choque le plus dans ce texte, c’est la méfiance méprisante envers toutes les mobilisations pour la Palestine, assimilées à de la haine pure.
Où est le respect pour ces milliers de gens honnêtes sans parti pris qui dénoncent les crimes de l’occupation ?
Où est la reconnaissance pour les dissidents israéliens qui paient parfois très cher leur opposition au régime de Netanyahou ?
Être anticolonialiste, être solidaire d’un peuple opprimé, ce n’est pas être antisémite. C’est être humain, tout simplement.
Le vrai piège, c’est ce chantage permanent à la mémoire
Certaines medias voudraient nous faire croire qu’en 2025, il est devenu socialement acceptable d’exclure les Juifs. Je crois exactement l’inverse : ce qui est devenu insupportable pour les puissants, c’est qu’on ose leur rappeler leurs contradictions, qu’on ose défendre la Palestine sans se laisser culpabiliser.
Je refuse d’être pris en otage par la mémoire. La Shoah est une tragédie absolue, mais elle ne peut pas justifier le silence devant d’autres tragédies. Ce serait un détournement honteux de l’histoire. La mémoire du peuple juif doit être une école de la justice, pas un alibi pour couvrir l’injustice.
En finir avec les amalgames, ce que je vois aujourd’hui, ce n’est pas un retour de l’antisémitisme dans les refus à cautionnaient les crimes d’Israël. C’est un retour de la lâcheté intellectuelle, qui consiste à disqualifier tout débat sous des accusations infamantes.
Il y a des critiques d’Israël  et surtout ils ne sont en aucun cas  antisémites,   mais il y a surtout une immense majorité de gens sincères qui défendent des droits humains, qui dénoncent des crimes de guerre, qui veulent un monde plus juste. Et ceux-là n’ont pas à s’excuser de se tenir du côté des opprimés.
Je ne me tairai pas et c’est l’occasion de dire ma fierté pour un autre peuple, celui de Gaza, courageux, uni au-delà de de sa destruction, déterminé malgré ses souffrance et ses angoisses, les nuits sous bombardement, sans sommeil et les assassinats. Il sait pourquoi et contre qui il combat dans cette guerre aux dimensions génocidaires qui devrait être aussi celle de la du monde épris de justice.
Le sionisme d’Israël État théocratique soumis à la loi religieuse, a toujours milité sur le plan politique pour imposer son idéologie. C'est un cas de théâtre
 
 

Gaza : Silence on affame puis on tue !!!!

 


Entre fièvre génocidaire et Gaza , la communauté internationale a de forte raison d’être inquiète , tant par les échos qu’ils ont des israéliens que les politiques qui soutiennent les manifestations grandissantes des opposants à Gvir , Smotrich , Kalz , Kahan sous gouvernement Nétanyahu, des détails plus précis sur leur capacité à imposer leur plan , au mépris des otages , mépris des familles d’otages , mépris du droit à la protection civile jusqu’à la famine , mépris des mères et des enfants , mépris de volonté de discernement entre civils innocents, bienfaiteurs médecins , humanitaires, diplomates visés à l’arme de guerre , mépris même des inquiétudes des citoyens israéliens , mépris du monde  pour ses œuvres et son passé . 

Rien n’arrête Netanyahu, et son armée la plus barbare au monde !

La fille de Nirim : un crime oublié des débuts de l’État d’Israël

 


Le crime de Nirim illustre la violence ayant présidé à la naissance de l'État. Une culture où une jeune fille, violée, rejetée a finalement été abattue près des champs d’oliviers d'un kibboutz.

En 1949, une jeune Bédouine a été enlevée, violée et exécutée par des soldats israéliens. L'histoire a effacé son nom. Les détails barbares de ses derniers instants ont été enterrés avec son corps.


Son nom n'a jamais été consigné.

Son âge ? Probablement entre 15 et 20 ans. Cette jeune Bédouine du désert du Néguev a été enlevée à l'été 1949, lors d’une patrouille menée par des soldats des Forces de défense israéliennes nouvellement formées. À ses côtés se trouvaient deux hommes arabes. L'un a été abattu sur place. L'autre s'est échappé. La jeune fille a été faite prisonnière et traînée dans un avant-poste de l'armée israélienne près du kibboutz Nirim.

C'était une chaude journée d'août.

Le commandant de l'avant-poste, un officier d'une vingtaine d'années, décida d'organiser une fête pour son unité. Ils rassemblèrent des pâtisseries, des boissons et du vin dans le kibboutz. Les soldats ont apporté un gâteau. Des discours furent prononcés. Puis le commandant donna le choix aux soldats. Il y avait deux options, dit-il, pour cette la jeune fille : soit elle devenait aide-cuisinière à l'avant-poste, soit les hommes la violaient à tour de rôle.

Les soldats ont ri et ont crié leur réponse. Ils ont choisi le viol.

Elle a été déshabillée devant tous les soldats. Ses vêtements ont été jetés au feu. Les soldats l'ont lavée au tuyau d'arrosage, alors qu'elle se tenait là, nue à la vue de tous. Son corps a été métamorphosé en spectacle. On lui a donné un short et un maillot. Ces vêtements sont devenus une source de fierté pour les hommes : ils plaisantaient à son sujet comme à propos d’un trophée ou d’un jouet.

Les soldats sont entrés dans la tente les uns après les autres. Elle a été violée à plusieurs reprises, pendant des heures.

Puis le commandant l'a emmenée de force, la gardant pour lui dans sa tente.

Plus tard, certains soldats ont affirmé s’être sentis mal à l'aise, évitant de la regarder dans les yeux. Mais personne n'est intervenu. Un soldat cuisinier a déclaré que la scène l'avait rendu malade. Il a fini par rapporter ce qui s'était passé, mais pas avant le dernier acte.

Le lendemain, le commandant a décidé qu'elle devait être tuée.

Une jeep a été réquisitionnée. La jeune fille, qui ne comprenait probablement pas la langue parlée autour d'elle, a été sortie de la tente décommandant. Elle a dû comprendre ce qui se passait et s'est mise à courir.

Elle n'a parcouru que six mètres.

Une balle l'a touchée à l'arrière de la tête. Un soldat a déclaré plus tard que son sang avait imprégné le sable. Un autre a plaisanté en disant qu'il fallait récupérer le short qu'on lui avait donné.

Elle a été enterrée dans une tombe peu profonde, nue à partir de la taille.

Certains hommes ont ensuite été traduits en cour martiale, non pour viol ou meurtre, mais pour “négligence dans la prévention d'un crime”. Les peines ont été légères. Le commandant qui avait orchestré tout cela n'a été sanctionné qu'avec indulgence. L'armée israélienne a discrètement réintégré ces hommes. Aucun nom n'a été publié. Aucun mémorial n'a été érigé. Aucune excuse n'a jamais été présentée.

On ne connaît pas le nom de la jeune fille. Sa famille n'a pas pu l'enterrer. Il ne reste aucune trace de sa tombe.

Ce n'était pas un acte isolé. L'armée israélienne était en gestation, mais elle avait été constituée à partir de milices armées clandestines – la Haganah, l'Irgoun et le Lehi – des organisations qui avaient depuis longtemps brouillé les frontières entre action militaire et terrorisme civil. Ce sont ces groupes qui ont rasé des villages palestiniens, expulsé la population et transformé des civils en dommages collatéraux.

Le crime de Nirim a donné un aperçu du type de violence qui a présidé à la naissance de l'État.

Une culture où une jeune fille peut être transmise d'un homme à l'autre, rejetée et finalement abattue, tout près des champs d’oliviers et de blé d'un kibboutz.

Où des soldats pouvaient débattre de son sort autour d'un gâteau et d'une bouteille de vin.

Où personne n’a dit non.

Où une jeune Bédouine, sans nom et pieds nus, a subi un enfer par des hommes en uniforme, puis été abandonnée dans une tombe anonyme, non pas par des ennemis, mais par ceux qui se disaient les protecteurs d'une nouvelle nation.

Elle méritait un nom.

Elle méritait la dignité.

Elle méritait la vie.

Par Mira Askar, le 5 juillet 2025  Traduit par Spirit of Free Speech


Voilà les raisons historiques du lieu ou les combattants de la Résistance Palestinienne avait visé le kibboutz de Nirim le 7 Octobre

 

 

discours d'Abu Obeida, porte-parole militaire des Brigades Ezzedine Al-Qassam /

 

Voici l'intégralité du discours d'Abu Obeida, traduit en français (18/07/2025) :

"Ô notre peuple patient, enraciné et croyant dans la grande Gaza, Ô fils de notre peuple partout dans le monde, Ô masses de notre nation islamique et arabe, Et à tous les Hommes libres de ce monde : Que la paix, la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur vous. Quatre mois se sont écoulés depuis que l'ennemi sioniste a repris son agression barbare et nazie contre notre peuple dans la bande de Gaza, trahissant ses engagements et rompant l'accord conclu avec la résistance en janvier de cette année. Après avoir menti aux médiateurs et au monde, il est revenu, en quête d'une victoire illusoire, poursuivant son sadisme contre les civils et les enfants, et exerçant le passe-temps de ses gangs : la destruction méthodique des quartiers, des villes et des rassemblements civils. Cette guerre brutale, qui dure depuis 21 mois, est le récit de la fermeté des montagnes que sont nos combattants, de la patience des prophètes que manifeste notre peuple généreux et digne, et de la honte des oppresseurs usurpateurs, sans oublier l'abandon honteux de certains frères de sang, d'arabité et d'islam, sauf ceux que Dieu a épargnés parmi les sincères, les combattants et les peuples opprimés. L'ennemi a baptisé ces derniers mois son opération du nom de « Chariots de Gédéon », tentant d'habiller son affrontement raciste et nazi d'un vernis pseudo-biblique. Mais nous lui avons opposé, par la grâce de Dieu, une série d'opérations baptisées « Pierres de David », en s'inspirant du soutien divin apporté à David face à Goliath l'oppresseur

. Et Dieu a ouvert la voie à nos combattants, a guidé leurs tirs et a été avec eux à chaque frappe, car : « Ce n'est pas toi qui as tiré, mais c'est Dieu qui a tiré. » Nos combattants, côte à côte avec leurs frères des autres factions, et en particulier nos frères des Brigades Al-Quds, mènent un combat inégal avec une foi inébranlable, une volonté ferme, une force incroyable, et ont infligé des centaines de morts et de blessés dans les rangs de l'ennemi, sans compter les milliers souffrant de troubles psychologiques et de stress post-traumatique. Le nombre de suicides dans les rangs ennemis ne cesse d'augmenter, tant la résistance qu'ils affrontent est féroce et enveloppée du soutien divin. Nos combattants surprennent l'ennemi avec de nouvelles tactiques et approches, tirant les leçons de la guerre la plus longue de notre histoire. Ils mènent des opérations héroïques sans précédent : Des attaques ciblées contre les blindés, des combats rapprochés, des tirs de snipers, des explosions de bâtiments, de tunnels, des embuscades complexes et des assauts sur les forces ennemies.

Le monde entier a vu nos héros grimper sur les véhicules blindés de l'ennemi à Khan Younès, atteindre les soldats sionistes à bout portant, neutraliser un criminel responsable de la démolition de maisons civiles, et saisir ses armes. Ces dernières semaines, nos combattants ont tenté plusieurs enlèvements de soldats, dont certains ont failli réussir, n'eût été la volonté divine, puis les exécutions collectives opérées par l'ennemi (dans le cadre de la procédure Hannibal) dès qu'il soupçonnait une tentative de capture. Les opérations de nos combattants se sont étendues du nord et de l'est de Beit Hanoun et Jabalia, en passant par Tuffah, Shujaiya et Zeitoun, jusqu'à Khan Younès et Rafah, faisant de la résistance de Gaza la plus grande école militaire de résistance d'un peuple sous occupation dans l'histoire contemporaine.

Ô notre peuple, ô notre nation, Nous, dans les Brigades Ezzedine Al-Qassam, après vingt-et-un mois de la bataille Déluge d'Al-Aqsa et de la guerre sioniste nazie contre notre peuple, affirmons ce qui suit:

Premièrement :

Nos combattants et frères de la résistance sont pleinement prêts à poursuivre une guerre d'usure longue contre l'occupant, quelle que soit la forme de son agression. Nos combattants ont juré fidélité, fermeté et intensification des coups jusqu'à la fin de l'agression ou le martyre. Notre combat est un principe, un droit incontestable, un devoir religieux et national sacré. Nous n'avons d'autre choix que de combattre avec force, résolution et une foi indomptable. Nous combattrons avec les pierres de la terre, avec ce que nous avons, avec des Hommes qui accomplissent des miracles avec peu d'armes, par la grâce de Dieu. La stratégie actuelle de la direction des Brigades Al-Qassam est de causer un maximum de pertes dans les rangs ennemis, par des opérations à bout portant, et d'œuvrer à la capture de soldats sionistes.

Si le gouvernement terroriste de l'ennemi choisit de poursuivre sa guerre d'extermination, il choisit en même temps de continuer à accueillir les cercueils de ses soldats et officiers. Leurs chars ne les sauveront pas, et ils ne seront pas protégés des feux de la mort forgés par des mains croyantes et lancés par la main de Dieu : « Ils pensaient que leurs forteresses les mettraient à l'abri de Dieu, mais Dieu les a atteints d'où ils ne s'y attendaient pas, et a jeté l'effroi dans leurs cœurs. »

Deuxièmement :

Bien que nous soyons fiers de la fermeté et des exploits de nos combattants, nous sommes pleinement conscients de l'ampleur de la douleur et de la souffrance vécues par notre peuple meurtri et nos familles patientes, dont nous partageons les souffrances jour après jour. Et le fait que nous accomplissions notre devoir, que notre Seigneur nous a confié dans la défense et le combat contre cet ennemi, ne dispense pas la nation des deux milliards [de musulmans] de son devoir, qu'elle a malheureusement négligé.

Notre ennemi est soutenu par les puissances les plus injustes au monde, qui lui fournissent un flux ininterrompu d'armes et de munitions, tandis que les forces de notre nation regardent passivement leurs frères sur la terre du front se faire massacrer par dizaines de milliers, affamés, privés d'eau et de médicaments.

Et nous disons à l'Histoire, avec toute l'amertume et la douleur, et devant tous les enfants de notre nation : Ô dirigeants, élites, partis, savants de la nation islamique et arabe : Vous êtes nos adversaires devant Dieu. Vous êtes les adversaires de chaque enfant orphelin, de chaque femme endeuillée, de chaque déplacé, exilé, blessé ou affamé. Vous avez le sang de dizaines de milliers d'innocents sur les mains, trahis par votre silence. Et cet ennemi criminel et nazi n'aurait pu commettre ce génocide en votre présence sans être assuré de votre impunité, de votre silence, et d'avoir acheté votre abandon. Nous ne disculpons personne de la responsabilité de ce sang qui coule. Et nous n'exemptons personne qui a la capacité d'agir, chacun selon ses moyens et son influence.

Par Dieu, nous voyons l'humiliation, le mépris de l'ennemi pour notre nation, sa transgression et sa tyrannie, et nos cœurs saignent de douleur car nous connaissons la lâcheté, la faiblesse et l'humiliation de cet ennemi, ainsi que sa vraie nature. Et nous savons, avant tout, cette vérité divine : « Vous leur inspirez plus de crainte que Dieu lui-même. » S'il avait été confronté à la fierté de l'islam et à la noblesse arabe, il aurait été défait. Mais c'est la décadence... « Dieu nous suffit, Il est le meilleur garant. » Une nation aussi grande, aussi noble, aussi glorieuse n'est-elle pas capable de faire parvenir nourriture, eau et médicaments à ceux qui meurent de faim et sont assiégés à Gaza ? N'est-elle pas capable d'arrêter le torrent de sang qui coule et qui vise à terroriser notre Oumma et à la briser pour établir un empire sioniste sur les terres de l'arabité et de l'islam, avec pour capitale votre première Qibla et le lieu d'ascension de votre Prophète ou peut-être sur ses ruines ? Que les yeux des lâches ne connaissent pas le sommeil. En face, nous saluons avec fierté notre peuple bien-aimé et béni du Yémen de la foi et de la sagesse, ses forces armées et nos frères sincères d'Ansar Allah, qui ont stupéfié le monde par leur fermeté et leur position constante envers la Palestine, Gaza, son peuple et ses combattants.

Ils ont imposé à l'ennemi un nouveau front actif, preuve irréfutable contre ceux qui se taisent parmi les grands régimes, partis et forces arabes et islamiques, dont certains ne sont plus que des façades de l'oppression et des calmants pour les peuples et leur jeunesse libre. Leur crédibilité et leurs grands slogans sont désormais mis à l'épreuve face à leur abandon et leur incapacité à soutenir la cause la plus pure et la plus sacrée des Arabes et des musulmans. Quant aux Hommes libres du monde, nous les remercions pour leurs initiatives de solidarité, leurs tentatives de briser le blocus et de soulager l'injustice faite à notre peuple, malgré les risques, l'abandon, et les tentatives de diffamation menées par les hypocrites de la nation, qui se sentent visés par chaque cri. Nous appelons à renforcer ces initiatives, à les poursuivre, et à exposer l'ennemi par tous les moyens, dans tous les domaines.

Troisièmement :

Nous soutenons avec force la position de la délégation de négociation de la résistance palestinienne dans les négociations indirectes avec l'ennemi. Et nous avons proposé à plusieurs reprises, au cours des derniers mois, de conclure un accord global dans lequel nous remettrions tous les captifs ennemis d'un seul coup. Mais le criminel de guerre Netanyahu et ses ministres issus du mouvement nazi ont refusé cette offre. Il est apparu pour nous qu'ils ne s'intéressaient pas aux prisonniers, puisqu'il s'agit de soldats, et que leur dossier n'est pas une priorité pour eux. Ils ont préparé l'opinion publique à accepter l'idée de leur mort collective.

Quant à nous, nous nous sommes engagés à les garder vivants autant que possible jusqu'à maintenant, tout en suivant de près ce qui se passe dans les négociations. Nous espérons qu'elles aboutiront à un accord garantissant l'arrêt de la guerre contre notre peuple, le retrait des forces d'occupation, et la fourniture d'aide à nos familles. Mais si l'ennemi persiste dans son entêtement et se dérobe à ce cycle de négociation, comme il l'a fait à chaque fois, alors nous ne garantissons pas de revenir à la formule des échanges partiels, ni à la proposition des dix prisonniers.

Quatrièmement :

Parmi les signes de l'échec sioniste dans l'affrontement avec la résistance et dans sa tentative de briser notre peuple, il y a son recours à des solutions viles, qui constituent des crimes de guerre, des punitions collectives, un génocide et un nettoyage ethnique, soutenus malheureusement de manière évidente par l'administration américaine. Il rivalise d'ingéniosité pour torturer les innocents, déclare publiquement son intention de déporter les gens, se vante de sa destruction méthodique comme s'il s'agissait d'un exploit militaire, et présente au monde des plans pour établir des camps de détention nazis sous des appellations humanitaires fictives et mensongères.

Cet ennemi veut reproduire des expériences survenues il y a plusieurs décennies et les projeter sur ses adversaires, avec une cruauté et un sadisme qui feraient paraître le nazisme modéré. Ceci appelle au refus de l'ensemble du monde de ces camps. Sinon, le mensonge de l'antisémitisme, dont nos ennemis se nourrissent depuis des décennies, deviendra une mascarade et une honte. Ce n'est pas la faute de notre peuple s'il doit payer le prix des complexes psychologiques du sionisme criminel. Les sionistes doivent savoir que la haine naturelle que les nations leur portent ne vient pas de leur origine, mais de leurs actes et de leurs crimes contre l'humanité.

Cinquièmement :

Les tentatives de recruter des mercenaires et des agents de l'occupation sous des noms arabes sont le signe de l'échec, et une recette certaine de la défaite. Ces agents ne seront que des cartes brûlées, balayées par la conscience de notre peuple, sa dignité, et son rejet de la trahison. Ce que l'ennemi dépense sur eux ne lui vaudra que regret, ruine, et perte manifeste, à lui et à ses collaborateurs, par la permission de Dieu. Nous appelons ces agents à se repentir immédiatement et à revenir dans les bras de leur peuple avant qu'il ne soit trop tard, quand le regret ne sera plus d'aucune utilité. Sinon, leur fin sera tragique, et une leçon pour chaque traître et lâche. Nous n'oublions pas d'exprimer notre immense reconnaissance et notre fierté envers les familles et les tribus honorables de notre peuple, qui se sont dissociés de cette poignée d'agents isolés, qui ne représentent qu'eux-mêmes. Enfin, à toi, ô peuple patient et résilient, Ô source de révolution, Ô forgeron d'Hommes, Vous qui, chaque jour, accompagnez une caravane lumineuse de martyrs,

Ô frères de Moïse, l'interlocuteur de Dieu, que les pires ennemis de Dieu ont persécuté, et qui ne répondit que par : « Non ! Mon Seigneur est avec moi, Il me guidera. » Ô descendants de Joseph, trahi par ses frères et jeté au fond du puits, puis à qui la victoire et la puissance furent données, Ô bien-aimés de Muhammad , qui fut assiégé dans la vallée, poursuivi dans la grotte, acculé à Uhud, et secouru par son Seigneur : « Dieu te suffira contre eux. » Ô frères de la famille de Yassir, lorsqu'ils furent torturés dans le sentier de Dieu, et il leur fut annoncé : « Patience, ô famille de Yassir, votre rendez-vous est le Paradis. »

Votre fermeté malgré l'abandon, votre patience, votre sacrifice, votre défi à l'oppression et à la privation, c'est cela même qui exaspère vos ennemis. Et cette nuit connaîtra une fin, sans aucun doute. La victoire vient avec la patience. Le soulagement avec la détresse. Et avec la difficulté vient la facilité. Nous embrassons la tête de chacun de nos fils patients, enracinés, victorieux, par la permission de Dieu. Nous leur adressons le plus grand des saluts. Et nous leur annonçons la bonne nouvelle de notre Seigneur, Gloire à Lui : « À Dieu appartient le commandement avant et après. Et ce jour-là, les croyants se réjouiront de la victoire de Dieu. Il donne la victoire à qui Il veut, et Il est le Tout-Puissant, le Très Miséricordieux. » C'est la promesse de Dieu. Dieu ne manque jamais à Sa promesse. Mais la plupart des gens ne savent pas. C'est un combat : victoire ou martyre. Et que la paix, la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur vous."

Israël/Gaza : Manipulation mémorielle

 


Le débat sur Gaza s’enfonce dans une bataille de mots :                                                                       Peut-on nier le génocideque subit la population de Gaza?                                                                   Peut-on signaler un  Israël, sioniste, colonialiste, dominant à la haine brute ?                                     Faut-il s’en tenir au terme de crimes de guerre ou crimes contre l’humanité?                                          Il suffit de dire  le sionisme est un apartheid ?                                                        

Une récente tribune relayée dans plusieurs médias tente de dénoncer l’instrumentalisation du terme “génocide” contre Israël et de défendre la pureté du concept à travers le prisme mémoriel de la Shoah. Israël et ses alliées médiatiques se battent religieusement contre le terme de «génocide» dont l’unique signification reste la destruction méthodique d'un groupe humain, ainsi aujourd’hui les récents massacres perpétrées depuis Octobre 2023 contre la population de Gaza, présentent parfaitement le caractère génocidaire des actes progressifs qui avaient permis à l’armée sioniste et ses stratèges de guerre d’anéantir plus de 100.000 Palestiniens (une évaluation approximative)

Ce raisonnement, apparemment rigoureux sur le plan juridique, s’avère en réalité profondément biaisé, partial et déshumanisant. Pire, il balaie d’un revers de main les dizaines de milliers de morts civils, les destructions massives, les disparitions d’hôpitaux, d’écoles, de logements, et les famines annoncées dans l’enclave la plus densément peuplée du monde.

Israël et la presse occidentale ont préféré simplifier plutôt qu’informer, surtout à faire douter de la culpabilité d’Israël avérée par le son et l’image avec une  intention sciemment de tout détruire et les discours haineux de nombreux responsables israéliens, qui assimilent toute la population gazaouie à une “menace existentielle” et “des animaux humains”, justifiant ainsi les représailles les plus extrêmes

Sous prétexte que Gaza ne serait pas Auschwitz et que la Shoah serait unique, avec l’ absurdité de vouloir réconcilier les mémoires des oppresseurs et des opprimés, des colonisateurs et des colonisés, des bourreaux et des victimes, on refuse même d’interroger la nature des exactions commises à Gaza. On transforme une crise humanitaire majeure en simple “dommage collatéral” d’une “guerre imposée à Israël”, alors que le droit international impose des limites strictes, même en cas de conflit armé, juste pour défendre la dénonciation d’un supposé “privilège victimaire des Juifs” qu’il faudrait préserver. Cet angle est une tentative grossière de disqualification morale : toute critique d’Israël serait suspecte, car elle viserait à rabaisser la mémoire juive.

Ce chantage émotionnel est non seulement malhonnête mais surtout toxique pour la mémoire universelle. Reconnaître la Shoah comme un crime unique dans son ampleur n’interdit en rien de nommer d’autres crimes pour ce qu’ils sont. Les Palestiniens n’ont pas à payer le prix historique de la Shoah. Leur souffrance mérite respect et justice, sans être systématiquement comparée, minimisée ou instrumentalisée.

Le génocide des Gaza se traduit également le point essentiel : l’intention génocidaire peut se déduire des actes et des effets matériels. La destruction systématique des infrastructures vitales, la privation délibérée de nourriture, d’eau, d’électricité, et les déplacements forcés correspondent très concrètement aux critères établis par les tribunaux internationaux.

Gaza nous offre l’image flagrant d’une destruction à grande échelle  des bâtiments sur plusieurs zones de Gaza donne une impression que de vie disparue et on comprend l’impression que  à Gaza «tout a été détruit dans une intention génocidaire».

Plusieurs spécialistes en droit international, y compris des Israéliens comme Omer Bartov, estiment que des éléments matériels et déclarations politiques remplissent ces critères à Gaza. Le génocide peut se déduire non seulement des actes mais aussi de la politique systématique de destruction, des discours déshumanisants de hauts responsables et de la brutalité disproportionnée sur une population civile enfermée.

A Gaza, Omer Bartov parle des infrastructures détruites, des pénuries alimentaires, des déplacements forcés et des discours de certains dirigeants israéliens assimilant la population tout entière à des ennemis absolus et il conclut que les critères juridiques de génocide sont présents et qu’il faut tirer la sonnette d’alarme. Autrement dit, il alerte sur Gaza pour éviter Buczac

Le droit international interdit les massacres systématiques, même en deçà du “génocide total”. Des milliers de morts civiles, des quartiers rasés, une population affamée et déplacée constituent un crime gravissime, indépendamment de l’échelle.

Surtout, cette stratégie rhétorique revient à relativiser la souffrance palestinienne sous prétexte qu’ils sont des terroristes. Or, chaque mort civile, chaque enfant privé d’eau ou de soins, est une tragédie qui mérite qu’on s’y attarde sans faire de hiérarchie choquante.

En fait, aucune législation internationale ne permit à Etat colonisateur, fort de sa souveraineté  de massacrer une partie de la population colonisée. Cependant Israël avait toujours évite soigneusement toute référence aux causes structurelles du conflit : occupation militaire, colonisation des terres palestiniennes, blocus total de Gaza depuis près de deux décennies, apartheid reconnu par de nombreuses ONG internationales.

On nous parle d’une guerre “imposée”, mais on tait les décennies d’oppression, de spoliation et de violation du droit international. On transforme un peuple colonisé en agresseur, Israël en simple “État assiégé” alors qu’il dispose de l’une des armées les plus puissantes au monde.

Israël mène une guerre dans une action  que certains ont qualifiée de génocidaire, celle de la destruction totale de Gaza, dans la mesure où elle visait à soumettre cette population à des conditions de vie menant à sa destruction. Réduire Gaza à un simple champ de bataille après le 7 octobre, sans analyser la colonisation et les souffrances prolongées, constitue une forme de négation politique. Israël dissimule totalement les causes profondes du conflit, notamment l’occupation militaire, le blocus, les colonies illégales et le traitement d'apartheid dénoncé par plusieurs ONG.

Donc même en guerre, le massacre de milliers de civils, y compris femmes et enfants, la destruction massive d’hôpitaux et d’infrastructures vitales relèvent d’un crime international, que ce soit génocide ou crime contre l’humanité.

 

Assimiler Gaza à Auschwitz serait démesuré, mais refuser d’employer tout terme de génocide au prétexte qu’il y a eu pire revient à relativiser la gravité extrême de la situation à Gaza. Les souffrances des populations civiles sont universelles. Si Gaza est autant médiatisé, c’est parce que la communauté internationale finance Israël, le protège diplomatiquement, et reste complice de fait.

Cependant et malgré les équivoques médiatique occidentaux et israéliennes, le reste du monde a le devoir d’expliquer les manipulations mémorielles en jeu à ceux qui veulent soustraire  l’acte d’Israël dans le  génocide à Gaza. Revendiquer justice pour les Palestiniens n’enlève rien à la mémoire de la Shoah. On peut dénoncer deux tragédies sans opposer les victimes.

Dénoncer que les souffrances à Gaza ne sont ni exagérées ni manipulées, mais souvent sous-estimées. Il est légitime de parler de crime de masse, voire de génocide conditionnel, et surtout de crime contre l’humanité, sans tomber dans des polémiques mémorielles. Citer la mémoire de la Shoah ne doit pas servir de prétexte pour excuser l’injustice contre un autre peuple.

Il faut dénoncer sans ambiguïté toute instrumentalisation politique de la mémoire. Oui, la Shoah est un événement unique, mais le génocide de Gaza est plus féroce, il y a un plaisir de tuer, cela ne donne à aucun État, fût-il Israël, le droit de massacrer en toute impunité.

Oui, il y a des amalgames dangereux, mais le véritable danger est de laisser croire que certaines vies humaines valent moins que d’autres, que certaines souffrances sont moins légitimes parce qu’elles viennent des “mauvais” peuples. Face aux crimes perpétrés à Gaza, il est urgent de sortir de ce déni collectif. Il est urgent de dénoncer les faits, d’exiger la justice, et de ne pas laisser les manipulations mémorielles étouffer la voix des opprimés.

Le droit international interdit les destructions massives intentionnelles, même à échelle moindre que la Shoah. Un crime reste un crime, indépendamment de l’histoire du monde. Mais ce qui se passe à Gaza aujourd’hui  est peut-être pire Auschwitz,   cela ressemble dangereusement à un crime collectif qui laissera une trace indélébile dans l’histoire contemporaine.

Gaza est l’exemple parfait du cynisme contemporain un territoire occupé au mépris du droit, un peuple effacé au nom des intérêts, et un conflit que ni l’ONU, ni l’Occident, ni les États-Unis, ni les monarchies du Golfe ne veulent voir résolu. Israël colonise et annexe à son bon vouloir, massacre la population autochtone, les Etat Unis et ses alliés soutiennent l’oppression, les pétromonarchies regardent et  applaudissent. Pendant ce temps, les Palestiniens restent les oubliés officiels du nouvel ordre régional. La realpolitik a ses préférés. Le droit garde ses orphelins.

Gaza est au cœur de l’actualité, c’est précisément parce que le monde musulman a  collectivement les moyens d’arrêter le massacre, contrairement à d’autres zones de conflit oubliées. L’hypocrisie ne consiste pas à dénoncer Gaza, mais à fermer les yeux sous prétexte qu’il y aurait pire ailleurs.

Le mensonge sioniste d’un cessez le feu !

 

                                                                    Un criminel d'enfant

Netanyahou trouve toujours un prétexte pour torpiller les négociations de manière à assurer sa survie politique.
Généralement le visage des criminels  dégagent traîtrises, mensonges, manipulations, calomnies, déloyauté félonie, forfaiture, fourberie, coup fourré, mauvaise foi trahison des  acteurs du pire comme victimes d’une manipulation à leur insu, il ne faut peut-être pas exagérer.

Dans le genre "Criminel", Hitler n'est pas en tête, Netanyahou fait mieux,  certes, une tragédie pour les civils de Gaza et le droit international.

Netanyahou a-t-il un autre atout dans sa manche ?

Netanyahou, maître de la propagande et de la manipulation, convainc les faibles d'esprit qu'ils doivent soutenir Israël pour se « défendre » sous peine de chute. Israël chutera de toute façon s'il continue à se «défendre» en attaquant et en bombardant partout ailleurs.

Je suis sûr qu'Israël a eu un avant-goût de ce qui arrive lorsque e monde  riposte sérieusement. L’Occident semble facilement dupé par Netanyahou ; il mériterait un prix de faussaire pour son jeu d'acteur.

Tous les présidents ont déclaré publiquement que Netanyahou était un menteur, qu'on ne pouvait pas lui faire confiance ou qu'il était dans le délire. Pourtant, Netanyahou continue de les ridiculiser et ils reviennent sans cesse pour les humilier davantage, le clown Trump n’est pas entièrement ancré dans la réalité et pourrait très bien faire des déclarations sur un cessez-le-feu imminent sans se rendre compte que Netanyahu n’a aucune envie de conclure un accord.

Netanyahou trouve toujours un prétexte pour torpiller les négociations de manière à assurer sa survie politique. De toute évidence, c'est Netanyahou qui mène la danse

Avec un Biden très sénile et apparemment endoctriné par Golda Meir en 1973.
Avec un Trump trop clown, cette fois  a été mis K.O. par la fronde venimeuse de Netanyahou, camouflée en candidature au prix Nobel de la paix.

D'un autre côté, il ment et répète ses mensonges même après qu'ils ont été révélés. Ses partisans considèrent cela comme un jeu d'échecs en plusieurs dimensions.

Quant aux Israéliens, ils sont tous sympathisants de Netanyahou ce qui m'évite de verser des larmes sur leur sort. Un grand déménagement devrait être prévu.