Parfois il m'est utile de le dire !

                                                                                                          Oh! Colombe, transmets mon salut d...

Le Conseil de sécurité n’a pas voté pour le Maroc, il a voté pour l’ambiguïté

La résolution 2797 du Conseil de sécurité n’a pas reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, contrairement au discours triomphaliste relayé par certains médias marocains. Derrière les slogans de victoire se cache une réalité plus nuancée : l’ambiguïté diplomatique de l’ONU et la persistance du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui

Le Maroc jubile, la presse exulte, et le lexique triomphal se déploie : “fin de partie pour l’Algérie”, “moment historique”, “victoire éclatante à l’ONU”. Depuis l’adoption, le 31 octobre 2025, de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, certains médias marocains célèbrent ce texte comme l’acte final du dossier du Sahara occidental, comme si ONU venait de sceller, par un simple vote, la souveraineté du Maroc sur le territoire.

Mais à force de vouloir transformer une résolution diplomatique en bulletin de victoire, on finit par travestir la réalité. Derrière les fanfares du triomphalisme, la 2797 n’a rien d’un traité de reconnaissance. Elle reste un texte d’équilibre, d’ambiguïté, et surtout d’injonction au dialogue. Ce que Rabat présente comme un “sacré” moment historique n’est, en vérité, qu’un épisode de plus dans une longue guerre de narration où les mots remplacent le droit, et où la propagande tente de se faire passer pour la diplomatie.

Or, ce que Rabat appelle “souveraineté consacrée” n’est qu’un flottement sémantique : une façon pour le Conseil de sécurité de ne pas dire non sans dire oui.

Le Maroc crie victoire. Mais si cette “victoire” était si claire, pourquoi tant d’insistance à la répéter ?
Parce qu’au fond, le texte ne dit pas ce que Rabat veut qu’il dise.
Il ne parle pas de “souveraineté reconnue”. Il ne parle pas de “territoire marocain”. Il parle de “solution politique réaliste” — autrement dit : continuez de discuter.
Et cette nuance change tout.

L’article prétend enterrer le mot “autodétermination”. Mais l’autodétermination n’est pas un slogan, c’est un droit fondamental inscrit dans la Charte des Nations unies, que nul Conseil ne peut abolir par simple glissement lexical.
Le peuple sahraoui n’est pas une “variable diplomatique” ; c’est un sujet de droit, reconnu comme tel par la Cour internationale de justice depuis 1975.

Thèse : une lecture abusive et intéressée du langage onusien

Le cœur du récit marocain repose sur une manipulation sémantique : parce que la résolution “prend note du soutien exprimé par de nombreux États à la proposition d’autonomie marocaine”, on veut y lire une reconnaissance formelle de la “souveraineté marocaine sur le Sahara”. C’est faux. Le texte ne reconnaît rien de tel.

Le Conseil de sécurité se garde bien de trancher la question du statut du territoire. Il se contente, comme toujours depuis 2007, de saluer les efforts “réalistes et crédibles” du Maroc sans exclure aucune autre option. Nulle part la souveraineté marocaine n’est mentionnée, encore moins “consacrée”. Le choix des mots est soigneusement calculé : “pourrait constituer la solution la plus réalisable” n’a jamais voulu dire “est la seule solution légitime”.

La vérité, c’est que la résolution 2797 n’a réglé aucun conflit.
Elle a seulement rappelé que le dossier du Sahara n’est pas clos, que le monde est fatigué des postures et des drapeaux, et qu’il faut une solution négociée — pas proclamée.

Alors oui, que Rabat se félicite, que sa presse chante la victoire, c’est son passez temps Mais l’histoire retiendra que le Sahara ne s’offre pas à coup de communiqué, et qu’aucune résolution n’efface un peuple. La victoire d’un jour ne fait pas la légitimité d’un siècle.

Et pendant que les diplomates comptent les voix, les Sahraouis, eux, comptent les années.
Ils attendent, dans les camps de Tindouf et dans les villes du Sud, non pas un drapeau, mais une vérité : celle d’un droit qui n’a jamais été consulté, celle d’une cause que personne n’a le courage de regarder en face.

Cette nuance n’est pas un détail : elle est au cœur du langage diplomatique. Là où Rabat veut entendre une bénédiction, le Conseil n’a offert qu’une possibilité parmi d’autres. En d’autres termes, la résolution 2797 ne clôt rien. Elle maintient le statu quo, elle ménage les équilibres, et elle renvoie une fois encore les parties à la table du dialogue.

Réfutation : la propagande du triomphalisme

Or, c’est précisément cette ambiguïté que le discours officiel marocain tente d’effacer.
En transformant une simple prise d’acte en validation de souveraineté, Rabat s’arroge ce que la communauté internationale lui refuse : le droit de parler au nom d’un peuple qu’il administre sans l’avoir consulté.

Le texte onusien parle de “solution politique durable et mutuellement acceptable”. L’adjectif “mutuellement” signifie que toutes les parties, y compris le Front Polisario, doivent l’accepter. Comment, alors, parler d’une solution “entérinée” quand le principal intéressé n’a jamais donné son accord ?

L’ONU, faut-il le rappeler, ne reconnaît toujours pas le Sahara occidental comme territoire marocain. Elle le classe parmi les “territoires non autonomes” en attente de décolonisation. Et la Cour internationale de justice, dès 1975, a jugé qu’aucun lien de souveraineté n’existait entre le Maroc et ce territoire avant la colonisation espagnole. Ces faits juridiques ne disparaissent pas parce qu’un texte diplomatique adopte un ton plus conciliant.

Mais la presse marocaine ne cherche pas la vérité : elle fabrique le récit. Elle substitue la ferveur au droit, la mise en scène au contenu. L’Algérie devient la méchante de service, l’ennemie hystérique, l’obstacle à la paix. Cette diabolisation systématique n’est pas anodine : elle sert à déplacer le centre du débat, à transformer un conflit de décolonisation en simple rivalité bilatérale.

L’Algérie, pourtant, n’a pas inventé la question du Sahara. Elle s’est alignée sur un principe universel : celui de l’autodétermination des peuples, inscrit dans la Charte des Nations unies. C’est ce principe – et non un “anti-marocanisme primaire” – qui fonde sa position. Car le Sahara n’appartient ni à Rabat ni à Alger, mais à ses habitants, dont la voix n’a jamais été entendue.

Conclusion : le réalisme ne doit pas tuer le droit

Ce que révèle cette euphorie médiatique, c’est moins la force diplomatique du Maroc que son besoin d’affirmation. On célèbre moins la résolution 2797 qu’on ne cherche à la fabriquer comme mythe fondateur : celui d’un Maroc triomphant face à un voisin déchu. Mais le droit international, lui, n’a pas d’état d’âme. Il ne se mesure pas à l’applaudimètre des chancelleries.

L’avenir du Sahara occidental ne se décidera pas à coup de communiqués, ni dans la rhétorique creuse des “plans d’autonomie”. Il se décidera par la reconnaissance du droit d’un peuple à choisir librement son destin. Tant que cette vérité demeurera niée, aucune résolution, fût-elle votée à l’unanimité, ne mettra fin à ce conflit.

Le triomphalisme marocain célèbre aujourd’hui la “victoire du réalisme”. Mais l’histoire retiendra qu’il s’agit surtout de la victoire du verbe sur la vérité, et de la défaite du droit sous les applaudissements. Le Sahara n’a pas besoin de célébrations diplomatiques, il a besoin de justice. Et la justice, elle, ne se vote pas : elle se respecte.

A/Kader Tahri / Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »  
https://kadertahri.blogspot.com/

Le Maroc/Sahara Occidental : le triomphe de la forfaiture

 

Le Marocain d'ajourd'hui

Alors que Rabat célébrait bruyamment le renouvellement du mandat de la MINURSO, la résolution du Conseil de sécurité réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, autodétermination, Front Polisario, décolonisation, diplomatie, Afrique du Nord, droit international, Algérie, Conseil de sécurité

La diplomatie est souvent l’art de transformer un échec en victoire narrative. Ce vendredi, à New York, le Maroc a célébré à grand renfort de drapeaux et de communiqués une prétendue « victoire » au Conseil de sécurité. Pourtant, le texte adopté ne modifie en rien la réalité du terrain : le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination reste au cœur du mandat onusien, et la mission de la MINURSO demeure inchangée.

Une victoire du récit, pas du droit

Depuis des semaines, les relais diplomatiques marocains annonçaient une percée historique : la reconnaissance du plan d’autonomie comme seule base crédible de règlement. Mais la résolution votée à New York réaffirme la recherche d’une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable, conforme à la Charte des Nations unies — et garantissant explicitement le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Ce rappel met fin à toute ambiguïté : le Sahara Occidental reste un territoire non autonome sous surveillance onusienne, non une province marocaine. Le plan d’autonomie de Rabat demeure une proposition parmi d’autres, pas une vérité consacrée.

L’isolement derrière le rideau diplomatique

L’enthousiasme officiel masque une réalité diplomatique bien moins flatteuse. La Russie, la Chine et le Pakistan ont refusé de cautionner le glissement américain vers une approche unilatérale. Moscou a parlé d’une « démarche de cow-boy », Pékin a rappelé le caractère universel du principe d’autodétermination, et l’Algérie s’est abstenue, estimant que le texte restait insuffisant.

Même les États ayant voté pour ont pris soin de nuancer leur soutien. La représentante du Danemark a déclaré :

« Ce vote ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. »

Le Panama, proche allié de Washington, a évoqué « le Maroc, le Front Polisario et les États frontaliers » comme parties au conflit — formule qui contredit directement la narration marocaine selon laquelle l’Algérie ne serait qu’un simple observateur.

La MINURSO, symbole du statu quo

Autre défaite discrète : la durée du mandat. Washington et Rabat souhaitaient un renouvellement limité à six mois, pour exercer une pression politique sur le Front Polisario. Le Conseil de sécurité a imposé une prolongation d’un an, signe que la communauté internationale refuse d’abandonner le cadre multilatéral et continue de considérer la question sahraouie comme un dossier onusien, non marocain.

Cette ligne, apparemment technique, révèle un message clair : la communauté internationale n’a pas validé la marocanité du Sahara Occidental.

Derrière les drapeaux, un peuple oublié

Pendant que Rabat célèbre sa « victoire diplomatique », des dizaines de milliers de Sahraouis survivent dans les camps de Tindouf, en exil depuis près d’un demi-siècle. Dans les territoires occupés, les défenseurs sahraouis des droits humains sont arrêtés, torturés, réduits au silence. Le référendum d’autodétermination promis en 1991 n’a jamais eu lieu.

Chaque année, la MINURSO est reconduite sans mandat pour organiser ce vote. Chaque année, la promesse de l’ONU s’éloigne un peu plus, tandis que la diplomatie marocaine perfectionne l’art du triomphe médiatique. Mais la communication n’efface pas l’occupation.
La stabilité sans justice n’est qu’une illusion coloniale.

Entre le silence et la justice, il faut choisir

Le droit à l’autodétermination n’est pas une faveur : c’est un principe fondamental du droit international. Tant qu’il restera inscrit dans les résolutions de l’ONU, aucune diplomatie ne pourra transformer une défaite politique en victoire historique.

Le Maroc a gagné la bataille des images, mais perdu celle du texte.
Et tant qu’un peuple attendra que la promesse d’un référendum soit tenue, la vérité résistera à toutes les manipulations diplomatiques. Parce que la communication passe,
mais le droit, lui, demeure.

A/Kader Tahri / Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »  
https://kadertahri.blogspot.com/

 

 


Discours du Roi du Maroc : la politique de la main empoisonnée !

Ainsi disait le Roi du Maroc à la suite des résultats du Conseil de sécurité de l’’ONU :

« C’est un véritable motif de fierté que ce changement historique intervienne à la période où sont commémorés respectivement les cinquantième et soixante-dixième anniversaires de la Marche Verte et de l’Indépendance du Maroc. À cette occasion, Je me réjouis de partager avec toi la satisfaction que M’inspire la teneur de la dernière Résolution du Conseil de sécurité. Nous vivons une étape charnière et un tournant décisif dans l’Histoire du Maroc moderne: Désormais, il y aura un avant et un après 31 octobre 2025 »

Avec les charlots qui gouvernent la manœuvre au Maroc, La fête de l’indépendance du Maroc et de la marche verte, c'est la plus importante fête civile donnant lieu à des feux d’artifice, des chants et des danses dans tout le Maroc. Pendant cette journée, il donnera éventuellement sa grâce à certains condamnés, recevra les serments des nouveaux officiers lauréats des grandes écoles ainsi que les cérémonies d’allégeance, également, le souverain adresse un discours à la population, rappelant les liens l'unissant à son peuple, et en politique extérieure le Roi humaniste pense aux classes marocaines moyennes pour demander encore une fois de plus l’ouverture de la frontière avec son voisin de l’est fermée depuis bien longtemps, ou comment "un Roi fêtard" prend ses désirs pour des réalités, en essayant de nous faire comprendre que le vrai voisinage c'est uniquement quand la frontière reste ouverte.

Personnellement, je ne vois que des avantages à ce que l'on se fasse d’une fermeture de la Frontière, car depuis les indépendances, on ne traîne que des boulets. C'est une issue de secours pour le Makhzen. !  

O ! Combien, adéquatement, cette frappante exclamation de ce bon Roi Marocain ?

Discours qui dépasse l’entendement destiné à la consommation intérieure, avec arrogance, mais surtout mépris et empressement, des attaques étaient si délirantes qu’un psy aura parlé de «obsessionnelle Algérienne». Tout le pipeau politicien qui maintient des poncifs dépassés de chez le dépassé Makhzen, corrompu, lâche, machiavélique, cupide, oisif, impuissant, pédant depuis des lustres, essentiellement avec une propagande de la main tendue qui n'est en fait qu'une pédale du Makhzen. L’autre projection délirante, et non des moindres, est quand il qualifie les relations avec l’Algérie de stables et espère un retour à la normale avec ce pays voisin. Donc, on peut aisément supposer que le roi ne pense pas, c'est le vide absolu dans sa tête. Son seul souci, quand il lit sa feuille, est de plaire à son auditoire (son peuple). Il est donc impossible qu'il ait des propositions utiles, rationnelles, constructives, il n'existe aucun traitement sur aucun sujet.  Le Roi, un pantin arrogant, puisse exposer sa vision politique, encore faudrait-il qu'il en eût une, mais ce n'est pas lui qui décide.

À chaque discours du Roi, l’histoire de la normalisation avec le voisin de l’est, n’est qu’une posture conflictuelle, juste de faire passer le monarque de pacifiste, revient à l’actualité, mais cela reste à mes yeux une mentalité dysfonctionnelle qui s’impose dans ce système du Makhzen, le reste de l’année, cette main tendue du monarque semble plus absente. Encore un discours qui laisse entendre des éléments et des annonces qui avaient déjà été présentés lors des fêtes précédentes. Tout le reste est de la flûte royale.

Le monarque marocain adepte de la main tendue faite de malice, une notion trop abstraite, vague, diffuse, L'affaire de la main tendue est assez exceptionnelle et termes de dédouanement personnel. Et si la contrepartie est d'être faible face aux exigences algériennes, alors on se passera de cette main tendue, l’Algérie a déjà beaucoup (d'amis) qui nous veulent du mal, pas besoin d'allonger la liste.

La brièveté de son discours (encore une fois), eu égard à la gravité de la situation, loin d'être une manifestation de maîtrise, est une fois encore un signe de mépris absolu du vécu de son peuple. Il ne cesse de parler pour ne rien dire, de faire endosser les responsabilités à l’extérieur, on se demande alors si la politique intérieure l’intéresse, voire le concerne, vivre et faire le saoul à l'étranger et se prendre pour un grand commandeur n'empêche pas que dans son propre pays, il négocie comme une saucisse. Il n'a toujours pas compris que son pays en a rongé du mouvement perpétuel, et en dépit de l'adhésion aux accords d'Abraham du royaume du Maroc (accord du Ridicule), rien ne change la détermination du peuple marocain en faveur de l'indépendance de la Palestine.

Le Maroc a pu se complaire dans son autosatisfaction toute aussi ridicule, parsemant ici ou là quelques contre-vérités flagrantes, dans lesquels le Roi a toujours veillé à faire prévaloir sa politique dictatoriale, Ensuite, dans son discours, vient un gloubi-boulga de plusieurs longues, très longues minutes où on entend les mots, mais on ne comprend pas ce qu'ils veulent dire. Arrivé à la fin, le regard dans le vide, il  rejette les causes de son fiasco sur l’Algérie ou l'absence de l’ouverture de la Frontière sans voir que c'est son positionnement, sa stratégie et son incarnation qui posent problème, on se demande un peu décidément quel pouvait bien être le message du Monarque quelques mensonges flagrants, toujours le même ton «le Roi a raison» dans ce foutoir.

C'est le Makhzen du Maroc qui reste le problème, entre le déversement d'illégaux et l'inondation de stupéfiant en provenance du Maroc (premier exportateur mondial de cannabis) il est toujours temps de durcir les relations (renvoyer tous les Marocains du territoire algérien) et de garder la fermeture des frontières. L’Algérie n'a que faire de ces boulets.

Le royaume du Maroc reste un pays pas comme les autres. Fin du débat. Un pays qui au surplus croît utile de rétablir des frontières pas très aimables, à partir de là se bâtir un récit identitaire fort. Un pays donc avec lequel il convient de prendre plus de distance qu’avec d’autres plus aimables.

Ce qui est frappant et incompréhensible, c'est cette volonté tenace et propagande éculée d'une partie de l'intelligentsia et sujets marocains de lier coute que coute le sort de l’Algérie au Maroc. Le salut et l'avenir de l’Algérie est de se tenir loin de cette monarchie.

En final, pour le Makhzen, il y a une mécompréhension profonde des raisons du succès algérien. L’Algérie n'a ni la prétention ni les moyens de résoudre les problèmes des Marocains, qui de leur côté n'en attendent pas tant. L’Algérie n'entreprend rien pour renverser les régimes au pouvoir, car l'intérêt économique ou militaire est nul et l'intérêt culturel ou sociétal encore plus nul.

En bref, c'est un ennemi de l’Algérie et il doit être traité comme tel, surtout que plus de 75% de la population algérienne demande la rupture et la fermeture de la Frontière avec le Makhzen Marocain.

Pas grave, c’est la fin pour les caciques du pouvoir du Makhzen despotique (dans tous les sens du terme). Il faut néanmoins tirer les leçons de tout ça.  Rien à redire tout est dit !!!!!

 

A/Kader Tahri / Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »   
https://kadertahri.blogspot.com/

 

 

 

 

 

 

Le triomphisme de l’extrême droite : une “victoire” vide et une manœuvre sournoise

Le Rassemblement national se félicite d’une prétendue victoire parlementaire : l’adoption symbolique d’une résolution visant à dénoncer les accords migratoires de 1968 entre la France et l’Algérie. En réalité, cette opération n’a rien d’une avancée politique ; elle n’est qu’une démonstration de communication, une mise en scène du pouvoir destinée à faire oublier son impuissance réelle.

Le texte triomphaliste publié dans la presse d’extrême droite n’en fait pas mystère : peu importe la portée juridique — inexistante — de la résolution, l’essentiel est de faire croire que Marine Le Pen et son camp “agissent”, là où le reste de la classe politique serait paralysé. C’est là toute la mécanique populiste : transformer un non-événement institutionnel en victoire symbolique, pour nourrir le récit du “peuple trahi par les élites”.

Une victoire sans effet, une illusion de souveraineté

Les accords franco-algériens de 1968 ont déjà été révisés plusieurs fois (1985, 1994, 2001). Les dénoncer unilatéralement serait contraire au droit international. Ce vote n’a donc aucune conséquence juridique, puisqu’il relève d’une relation diplomatique bilatérale. Le RN le sait parfaitement.
Mais la vérité juridique n’intéresse pas le RN : seul compte l’effet de scène, l’image d’une France “reprenant le contrôle” face à un adversaire fantasmé, l’Algérie.

Cette stratégie est ancienne : fabriquer des victoires symboliques pour masquer la vacuité programmatique. Derrière les effets de manche, rien ne vient répondre aux véritables enjeux migratoires, économiques ou sociaux. Le RN n’a pas de politique, seulement des ennemis.

Le peuple instrumentalisé

Le texte triomphaliste évoque une population “à 72 % favorable au rejet” des accords, sans jamais citer de source. C’est une technique bien rodée : faire parler “le peuple” à la place du peuple.
Le RN se présente comme le porte-voix des “vrais Français”, mais c’est lui qui sélectionne, interprète, et simplifie leurs colères pour les transformer en consentement à la peur.

Réduire la complexité sociale à un chiffre creux, c’est refuser la politique pour lui substituer une émotion dirigée : la rancune.
Le “pays réel” dont parle l’extrême droite n’existe que dans son imaginaire. Le vrai pays, lui, est pluriel, traversé de solidarités, de débats, de contradictions — tout ce que le RN méprise.

Le “front républicain” : cible stratégique du RN

L’auteur de cet article se réjouit de “l’effritement du front républicain”. Ce n’est pas anodin : depuis des années, l’extrême droite mène une offensive culturelle pour banaliser son discours et dissoudre les réflexes antifascistes.
Le RN cherche moins à gagner des élections qu’à faire perdre la mémoire. Son objectif : que voter avec lui ne paraisse plus scandaleux, que “l’interdit de la peste brune” tombe enfin.

Mais qu’on ne s’y trompe pas : ce qu’il appelle “désunion des têtes molles” est en réalité la fragilisation du socle démocratique. Le “front républicain” n’est pas un réflexe partisan ; c’est une ligne de défense contre la haine comme principe politique. L’attaquer, c’est fragiliser l’idée même de République.

La revanche coloniale travestie en patriotisme

Au cœur de cette rhétorique se niche un autre poison : le ressentiment postcolonial.
En s’attaquant aux accords de 1968, le RN ravive le mythe d’une France “humiliée” par l’Algérie, d’une relation inégale à renverser. C’est le vieux rêve d’une revanche sur l’histoire.
Ce discours n’a rien à voir avec la souveraineté : il relève du fantasme impérial blessé.
L’Algérie y devient le miroir commode de toutes les frustrations françaises : la désindustrialisation, la précarité, la peur du déclin.
Plutôt que d’en affronter les causes structurelles, le RN préfère désigner un coupable extérieur — étranger, musulman, ancien colonisé.

Réaffirmer une autre idée de la République

Face à ce théâtre d’ombres, notre tâche militante est claire : réaffirmer une République sociale, antiraciste et universaliste.
Non pas une République du rejet, mais une République du lien.
Non pas une souveraineté du repli, mais une souveraineté du partage.

Les relations entre la France et l’Algérie sont une question politique, historique et humaine — pas une obsession identitaire. Les immigrés algériens ont contribué à construire la France contemporaine, dans les usines, les hôpitaux, les quartiers populaires. Les traiter en menace, c’est insulter notre propre histoire.

Conclusion : refuser la victoire du mensonge

Le RN n’a remporté aucune victoire politique. Il a simplement réussi à imposer son récit : celui d’un pays cerné, trahi, assiégé.
Notre réponse doit être à la hauteur : démonter ce récit, point par point, sans jamais céder à sa logique de peur.

Loin d’être un instrument de souveraineté, la dénonciation unilatérale de l’accord franco-algérien de 1968 serait, une rupture illégale, diplomatiquement risquée et politiquement inefficace, qui risquerait d’ouvrir plus de portes qu’elle n’en fermerait Ce n’est pas une France contre l’Algérie, mais une France avec tous ceux qui, d’ici et de là-bas, continuent de croire à la justice et à la fraternité.

A/Kader Tahri / Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »  
https://kadertahri.blogspot.com/

 

Makhzen/Sahara occidental : le triomphalisme médiatique avant vote

À la veille du vote du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, toute  la presse marocaine annonce déjà une “victoire historique” du plan d’autonomie. Mais derrière le récit triomphal, le droit international, lui, reste inchangé.

Ce que dit réellement le droit international

Depuis l’avis consultatif rendu le 16 octobre 1975 par la Cour internationale de Justice (CIJ), la position du droit international est claire :

Il n’existe aucun lien juridique de souveraineté entre le Royaume du Maroc et le territoire du Sahara occidental.” [1]

Autrement dit, le Sahara occidental reste un territoire non autonome soumis au processus de décolonisation des Nations unies. La CIJ a rappelé que seul le peuple sahraoui a le droit de décider de son avenir — par un processus d’autodétermination librement exprimé.

Le vote attendu au Conseil de sécurité ne modifie pas ce cadre : ni une résolution de prorogation de la MINURSO, ni une formulation “favorable à l’autonomie” ne peuvent, à elles seules, changer le statut juridique du territoire.

Une résolution politique, pas un changement de souveraineté

 Le projet de résolution porté par les États-Unis, souvent désignés comme « porte-plume », reprend une formule déjà utilisée :

“Le plan d’autonomie marocain est sérieux, crédible et réaliste, et constitue une base pour parvenir à une solution.” [2]

Mais “base de solution” ≠ “reconnaissance de souveraineté”.
Le Conseil encourage une négociation politique entre les parties (Maroc, Front Polisario, Algérie, Mauritanie) ; il ne tranche pas la question de souveraineté.

Même les passages vantés comme « prééminence du plan d’autonomie » n’ont qu’une valeur politique : ils reflètent une tendance diplomatique, non une décision juridique.

Le mythe du vote acquis

La presse Marocaine affirme que “neuf voix sont assurées” et que “le texte passera sans veto”. Or, cette certitude relève de la spéculation.
Les votes du Conseil dépendent souvent d’amendements de dernière minute, d’équilibres régionaux et d’échanges bilatéraux :

  • La Russie a demandé à “rééquilibrer” certains passages jugés trop favorables à Rabat ;
  • La Chine continue d’appeler à “une solution politique mutuellement acceptable” ;
  • Le Guyana, la Slovénie ou le Pakistan restent prudents malgré des pressions diplomatiques.

Même les pays européens, traditionnellement proches du Maroc, insistent sur la formule d’“une solution juste, durable et mutuellement acceptable”. [3]
Ce langage de compromis, volontairement flou, permet d’éviter de se prononcer sur la souveraineté.

Quand la communication précède la diplomatie

Pourquoi proclamer une victoire avant même le vote ?
Parce qu’en diplomatie interne, le symbole prime sur la procédure. La communication triomphaliste vise à :

  • Rassurer l’opinion publique marocaine, en lui présentant la cause nationale comme déjà gagnée ;
  • Façonner la perception internationale, en créant l’illusion d’un consensus ;
  • Désamorcer les critiques internes (notamment sur les lenteurs du processus politique).

Mais ce discours ne résiste pas à l’examen juridique. Les Nations unies n’ont jamais reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et la MINURSO reste mandatée pour superviser un processus d’autodétermination.

Politique ≠ juridique

“Un texte diplomatique peut féliciter un plan sans changer la loi internationale. Le droit n’obéit pas au communiqué de presse.”

Confondre appui politique et reconnaissance juridique revient à travestir le rôle du Conseil de sécurité.
Les résolutions onusiennes sont souvent des compromis de langage ; leur portée symbolique est forte, mais leur effet juridique reste limité tant que le peuple concerné n’a pas exprimé sa volonté.

Un texte qui «met en avant» l’autonomie comme base de négociation n’est pas une reconnaissance de souveraineté. Le Conseil produit souvent des formulations politiques (encourager «une solution basée sur l’autonomie», «encourager les propositions constructives», etc.) — cela oriente le processus, mais ne remplace pas les procédures juridiques d’un changement de statut. Il existe une grande différence entre préconiser/encourager le plan marocain comme cadre de discussions et reconnaitre la souveraineté marocaine sur le territoire

Conclusion : une prudence nécessaire

Le Maroc a le droit crié victoire pour son plan d’autonomie ; c’est une proposition politique qui cache une colonisation. Mais parler de “marocanité consacrée” avant même le vote relève d’un wishful thinking diplomatique.

Avant de proclamer une “victoire”, il faudrait rappeler :

  • que le processus onusien est toujours fondé sur l’autodétermination,
  • que le statut final du territoire n’a jamais été tranché,
  • et qu’aucune résolution du Conseil n’a jamais reconnu explicitement la souveraineté marocaine.

Le véritable test ne sera pas le vote du jour, mais la capacité du Conseil et du Secrétariat général à relancer un processus crédible de négociation directe entre les parties.

A/Kader Tahri / Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »  
https://kadertahri.blogspot.com/

 

Sources
[1] Cour internationale de Justice, Western Sahara – Advisory Opinion, 16 octobre 1975.
[2] Le Monde Afrique, “Les États-Unis défendent à l’ONU l’autonomie sous souveraineté marocaine”, 29 octobre 2025.
[3] Security Council Report, “Western Sahara: Draft Resolution and Member Positions”, octobre 2025.

 

 

Oui, Monsieur Xavier Driencourt, j’ai lu et parcouru le rapport

L’article présenté comme « explosif » sur les accords franco-algériens de 1968 a suscité de nombreux échos, notamment au Maroc. Pourtant, à la lecture du rapport parlementaire qu’il prétend résumer, on découvre une tout autre réalité : un document budgétaire instrumentalisé à des fins idéologiques. Réponse à un récit biaisé qui confond expertise et stigmatisation.

Oui, Monsieur, j’ai lu et parcouru le rapport parlementaire dont vous parlez avec tant d’assurance et de superlatifs. Et c’est précisément parce que je l’ai lu que je m’étonne de la manière dont vous le présentez : sélective, approximative, et, osons le mot, idéologique. Vous en tirez des conclusions politiques qu’il ne contient pas, en le transformant en instrument de dénonciation plutôt qu’en base d’analyse.

Un rapport administratif devenu arme polémique

Le document en question, rédigé par les députés Charles Rodwell et Matthieu Lefebvre, relève d’un travail budgétaire de la Commission des finances. Il n’a ni vocation à juger de la politique migratoire française, ni à dresser un réquisitoire contre un peuple en particulier. Son objectif est strictement administratif : évaluer les implications financières et juridiques des accords bilatéraux, dont celui de 1968 conclu avec l’Algérie.

Vous en faites pourtant un « rapport explosif », un mot que vous répétez jusqu’à l’épuisement (Le mot « explosif » revient pas moins de six fois : une répétition volontaire qui cherche à dramatise le propos et à lui donner une dimension de scandale d’État.) comme s’il s’agissait d’une découverte subversive. En réalité, les auteurs du rapport eux-mêmes prennent soin de nuancer leurs propos et d’appeler à une révision concertée des dispositifs existants, non à une rupture unilatérale ni à une stigmatisation. Nulle part ils ne parlent de « privilèges », encore moins de « largesses accumulées ». Ces termes sont les vôtres, pas les leurs.

Des faits transformés en procès d’intention

Vous affirmez que « les Algériens bénéficient d’un dispositif exceptionnel et dérogatoire à toutes les étapes du parcours migratoire ». Ce raccourci spectaculaire ignore les bases historiques et juridiques de l’accord franco-algérien de 1968, signé dans un contexte postcolonial où la France reconnaissait les liens humains, économiques et sociaux hérités d’un siècle de cohabitation.

Cet accord n’a rien d’un privilège : il constitue un régime spécifique comparable à ceux existant avec d’autres États (Tunisie, Maroc, Sénégal), établi dans un cadre de réciprocité diplomatique. Les dérogations qu’il contient sont encadrées par le droit français et régulièrement adaptées aux réalités contemporaines.

Vous évoquez des chiffres – « 2 milliards d’euros par an » – sans préciser qu’il s’agit d’une estimation partielle, qui ne prend en compte ni les cotisations sociales, ni la contribution économique, ni les recettes fiscales générées par les travailleurs immigrés algériens. Ce déséquilibre méthodologique est d’ailleurs souligné dans le rapport lui-même.

En d’autres termes, vous transformez une question budgétaire complexe en argument identitaire, au service d’une narration binaire : la France paierait, les Algériens profiteraient.

Une indignation à sens unique

Votre texte se veut indigner par le « manque de transparence des administrations » et par la « dérive jurisprudentielle du Conseil d’État ». Ces reproches, adressés indistinctement aux fonctionnaires et aux juges, relèvent d’une méfiance généralisée à l’égard des institutions françaises elles-mêmes. Vous leur reprochez de respecter la loi, de garantir les droits fondamentaux, d’interpréter les textes en faveur de l’État de droit.

Vous omettez de rappeler que le Conseil d’État, loin d’être « hors sol », a précisément pour mission de veiller à la cohérence juridique entre les accords internationaux et le droit interne. S’il a parfois étendu les effets de l’accord de 1968, c’est dans le cadre de la hiérarchie des normes et des principes constitutionnels que la République française s’impose à elle-même.

Faire passer cela pour une « folie jurisprudentielle » relève moins de l’analyse que du slogan politique.

L’Algérie, cible commode d’un discours sur commande

Permettez-moi de vous retourner sur une note condescendante la formule : « Manifestement, il ne connaissait pas le sujet dont il parlait. »  Vous  n’avez pas lu le rapport dans son intégralité, ou qui avez choisi d’en retenir uniquement ce qui servait un propos préétabli.

Votre indignation, loin d’être spontanée, s’inscrit dans un discours médiatique désormais bien rodé : celui qui consiste à transformer chaque dossier technique impliquant l’Algérie en argument de tension bilatérale.

Et la reprise de votre texte par une certaine presse étrangère, notamment marocaine, confirme ce glissement. Loin d’informer, il nourrit une guerre narrative où le sujet n’est plus l’immigration, mais l’Algérie elle-même. Le journalisme cesse alors d’éclairer pour devenir un instrument diplomatique déguisé.

Lire avant d’accuser

Oui, Monsieur, j’ai lu le rapport. Et j’en retiens autre chose que des indignations à la chaîne :

  • la nécessité de réviser des accords anciens, sans céder à la caricature ni à la stigmatisation ;
  • la volonté des parlementaires de rétablir une transparence administrative, non de désigner des coupables nationaux ;
  • l’importance d’un débat serein sur l’avenir des liens franco-algériens, débarrassé des réflexes de l’époque coloniale et des simplifications électoralistes.

Il n’y a rien « d’explosif » dans un travail parlementaire. Ce qui l’est, en revanche, c’est la facilité avec laquelle certains s’en servent pour rallumer de vieilles rancunes. La polémique ne remplacera jamais la lecture.
Et dans un contexte international où la manipulation de l’opinion devient un outil politique, la rigueur intellectuelle reste notre meilleure défense.

A/Kader Tahri / Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »  
https://kadertahri.blogspot.com/

Note de contexte : l’accord franco-algérien de 1968

Signé le 27 décembre 1968, cet accord bilatéral encadre les conditions d’entrée, de séjour, d’emploi et de protection sociale des ressortissants algériens en France.
Il repose sur la reconnaissance de liens historiques spécifiques entre les deux pays, hérités de la période coloniale. Modifié à plusieurs reprises (1985, 1994, 2001), il reste le principal cadre juridique des migrations algériennes en France.
Toute réforme ou dénonciation de cet accord suppose une négociation diplomatique bilatérale, et non une décision unilatérale.

Lien de l’article  d’un rapport devenu prétexte à polémique :

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/xavier-driencourt-pourquoi-il-faut-lire-le-rapport-parlementaire-sur-l-immigration-algerienne-en-france-20251023

 

Dénoncer l’accord franco-algérien de 1968 : le droit bafoué au service d’une politique de l’hypocrisie

 

Pour dénoncer la volonté politique de rompre unilatéralement l’accord franco-algérien de 1968, une mesure contraire au droit international et inefficace sur le plan migratoire.
Elle met en lumière une instrumentalisation politique de la question migratoire et appelle à un dialogue renouvelé, respectueux de la mémoire et du droit.

Une dénonciation… qui aurait l’effet inverse

Ironie de l’histoire : si l’accord de 1968 venait à être dénoncé, les facilités de circulation prévues par les accords d’Évian de 1962 pourraient ressurgir.
Autrement dit, supprimer l’accord reviendrait à rétablir la liberté de circulation que ce texte avait précisément pour but d’encadrer.

Ce serait donc le comble de l’inefficacité : un geste présenté comme “ferme” qui, en réalité, ouvrirait davantage les frontières qu’il ne les fermerait.

A/Kader Tahri / Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »  
https://kadertahri.blogspot.com/