Parfois, il m'est utile de le dire ?

Les Juifs de service au-delà des caricatures

Introduction :

Le sujet, c'est bien cette sordide dérive de l'extrême droite,  y compris dans sa composante dite juive. Les fachos, identitaires ou d’autres obédiences, qui sont tous coutumiers de la fabrication de faux, au lancement de discours identique aux Nazis sur les juifs de l’époque avec ceux de la fachosphère Zemmour&Cie sur les Immigrés et les musulmans en particulier.

Le très Français Zemmour (Juif de négation) pour incarner cette identité française conspuée, tout ça simplement parce qu’il aime passionnément la France et sauver la France envers et contre tout. C’est ça, l’universalisme français, qui se moque des origines mais s’attache au partage d’un amour pour la France. C’est ça la France! Toujours des héritiers des idéologues suprématistes. 

Eh oui, La salamandre Zemmour est un être habile et glissant, il n’a pas le souci de la vérité  et surtout celui des intérêts de sa tribu. L’ennui c’est que ce caractère d Zorba le Grec  en l’absence de compassion ne se complète pas chez lui par une grande virilité physique (euphémisme).

Comme un courageux soldat de Tsahal, Zemmour hystérise le foulard, il admet le cas par cas, en généralisant on passe à côté de certaines libertés fondamentales, Zemour n’en a que faire, il s’en sert comme un étendard pour ses soumis. La cohérence est la mesure de la vérité, zemour prend l’eau de partout pour peu qu’on gratte. Personne n’est pour que des clandestins débarquent, zemour n’a rien inventé, Zemour est un produit médiatique pour mettre sous tension les français qui au final admettront tout et n’importe quoi concernant le bien être, leurs acquis sociaux etc...

C’est la continuité de la banque par un discours nationaliste, mais économiquement mondialiste quoi qu’il en dise, ces positions même quand ils les abois ne font que remonter cet arnaque.  , il est chargé de mettre au niveau des caniveaux l’islam, ensuite remonter les uns contre les autres sur des sujets ultra intime qui n’ont aucune prise sur l’UE ou les organisateurs de ce mondialisme, simplement dézinguer la France, puissance atomique.

Ils ont dézingué le christianisme Ils prêchent la « protection des chrétiens », mais restent silencieux quand Israël leur crache dessus et bombarde, détruit leurs églises à Gaza. Ils se gargarisent de la France, nation de culture «judéo» chrétienne, mais ignorent les chrétiens persécutés et tués en Terre Sainte. Pourquoi ? Parce qu’ils sont à la solde de Tel-Aviv, prêts à fermer les yeux sur les injustices pour préserver leurs alliances politiques et économiques. Leur hypocrisie sert des intérêts géopolitiques, sacrifiant les valeurs chrétiennes qu’ils prétendent défendre sur l’autel de la realpolitik.

Les fachos, identitaires ou d’autres obédiences (CRIF et  Elnet) sont des groupes de pression à l’échelle européenne et ils ne s’en cachent pas, sont coutumiers de la fabrication de faux, au lancement de discours identique aux Nazis sur les juifs de l’époque avec ceux de la fachosphère Zemmour&Cie sur les Arabes et les musulmans en particulier. Derrière les slogans, derrière les drapeaux, il n’y aura que la jouissance cynique d’une caste qui se repaît du malheur des Français. Hypocrites, déviants, ils appellent ça engagement. Cela ne mérite pas de débat, mais un châtiment. Ce cancer diabolique enfanté par les deux plus grands ennemis de la France : la perfide Albion (Royaume-Uni)  et l’empire maçonnique des États-Unis.

Le débat public sur Éric Zemmour, l’immigration et le rôle des institutions juives en France a récemment été relancé par un article au ton polémique, afin de dépasser les caricatures. Mais cela éclairerait peut être ceux qui s’imaginent encore que Moïse Zemmour les guideraient vers la terre promise d’une France purifiée de ses parasites Musulmans.

Derrière les slogans, derrière les drapeaux, il n’y aura que la jouissance cynique d’une caste qui se repaît du malheur des Français. Hypocrites, déviants, ils appellent ça engagement. Exactement, et nous savons tous qui nous ne pouvons pas citer ! Qui contrôle les médias, qui fait chanter les pays avec les banques et le trafic d'influence. Bref Une belle diversion.

La meilleure diversion c’est d’agiter « les Frères Musulmans » pour éviter de parler de ceux qui verrouillent réellement les leviers du pouvoir La question est : cet écran de fumée fonctionnera jusqu’à quand ?

Toute a fait ce n’est qu’un drapeau agité pour dévier le regard…. Aujourd’hui les sionistes ont pris le contrôle de la France en se pistonnant aux postes clés.Cela ne mérite pas de débat, mais un châtiment.


Diversité politique au sein du judaïsme français

Le judaïsme français ne constitue pas un bloc monolithique. Les estimations avancent environ 500 000 personnes d’origines, de pratiques religieuses et d’opinions politiques variées. Certaines soutiennent Éric Zemmour, d’autres s’y opposent, et beaucoup restent à distance du débat. Les institutions comme le CRIF ou le grand rabbinat représentent un cadre de dialogue avec les pouvoirs publics sur  leurs valeurs, qui sont celles du Talmud"  avec une large autorité pour parler « au nom » de tous les juifs de France. Cette d’acceptation et d’adhésion  internes est confirmée par les débats repris par les médias communautaires.

Personne parmi les érudits qui ont étudié le judaïsme dans le monde occidental n'ignore que les textes et principes qui déterminent le judaïsme  depuis l'écriture du Talmud sont totalement incompatibles avec les systèmes démocratiques occidentaux. Seuls les imbéciles du monde politique tel un adhérant au  CRIF qui affirmait le contraire sans avoir jamais ouvert un Talmud prétendent le contraire, pour mieux tenter, avec de gros sabots, de récupérer des voix juives dans leur délire clientéliste,.

Et il est inutile de finasser pour avoir l'air érudit en dissociant telle école juive d'une autre, puisque le seul texte de base, supposé divin, est l'unique référence du judaïsme réel, c'est-à-dire pas fantasmé par des occidentaux bêlants ou des juifs menteurs. Un livre qui déclare la guerre au monde  non juif, doit être interdit d'enseignement et ses prédicateurs expulsés,  Dès lors, si des immigrés d'origine musulmane veulent vivre parmi nous parce qu'ils ont fui l'islam ils sont les bienvenus ( s'il reste de la place chez nous ), par contre les immigrés qui se réclament de l'islam doivent être expulsés ou interdits de toute visibilité en tant que musulmans, ce qui revient à fermer les mosquées par exemple et refuser toute forme d'accommodement du genre abattage halal.

Le rôle réel du CRIF et des institutions

Dans une France asservie, paralysée et occupée, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) est avant tout un interlocuteur institutionnel de l’État, non une instance de contrôle politique.

Ses prises de position, notamment lors du dîner annuel, font souvent débat — y compris au sein de la communauté. De nombreuses voix internes critiquent ses choix d’invités ou sa manière de communiquer. Assimiler ces positions à une manœuvre politique coordonnée avec l’État est réducteur et ne reflète pas la complexité des rapports entre institutions juives, pouvoirs publics et société civile.

Dans la veule soumission à un puissant lobby  Le CRIF et ses amis, ou ses obligés, ne peuvent rien contre le tsunami de réactions au génocide des Palestiniens opéré par le pouvoir militaire ultraraciste de Tel-Aviv. Ce n’est même pas la peine de lutter, sinon dire qu’il fait beau quand il pleut, que le Hamas est responsable des 60 000 à 100 000 morts de Gaza, ou que seuls les soldats israéliens dans Gaza sont victimes de génocide.

Le mensonge israélite est une mouche sur le derrière d’éléphant de la réalité avec une  réelle influence sur la mouvance populiste à la Zemmour, à la Knafo, à la Marion Maréchal, à la CNews). 


La Shoah : un sujet qui exige rigueur, comme Gaza

La mémoire de la Shoah, inscrite dans l’histoire nationale et internationale, n’appartient à aucun courant politique. Accuser des institutions de « manipuler » cette mémoire pour des objectifs électoraux est une affirmation grave, qui nécessite des preuves solides et vérifiées. La recherche historique sur la Shoah et ses usages en politique est un domaine complexe, traité par des historiens comme Annette Wieviorka ou Henry Rousso, qui insistent sur la nécessité d’éviter les instrumentalisations — de part et d’autre. L’histoire des juifs nous apprend que ce qui a énerve les Egyptiens, les Romains, les Babyloniens, les Perses, l’Eglise Catholique et son Juif Perfide, les Musulmans, les Espagnols, les Nazis et les Soviétiques continue a énerver le monde entier aujourd'hui  Tous ont voulu exterminer, expulser, faire disparaître, dénoncer les Juifs...

Le principal problème est qu'on nous martèle avec la Shoah et à chercher à en faire les victimes de l'histoire, pour tomber dans la rhétorique d'essayer de nous expliquer que la souffrance des juifs a été supérieure et que ça justifie plein de choses. Comme par exemple, ce type de comportement,   parce qu'ils sont juifs qu'ils volent la terre des autres avec l'excuse classique : "C'est dieu qui m'a donné cette Terre", suffisamment médiatisé ou enseigné.

En insistant lourdement sur la Shoah, le sionisme mène un but éminemment politique pour l’entité israélienne qui doit faire oublier sa désastreuse image raciste et colonialiste. Que dire ? Même si ça choque quelques-uns, c’est du même ordre que Gaza : détruire pour détruire, tuer pour tuer, 

OK pour parler de la Shoah mais alors il faut parler du génocide, et il se perpètre toujours dans l’indifférence quasi générale, à Gaza.

 Gaza : l’extermination de toutes les petites Ann Frank de la bande de Gaza !
- Shoah par balle
- Shoah par feu - Holocauste
- Shoah par bombe
- Shoah par faim et soif.

En fait, on l’a compris, c’est tout pour Israël, rien pour les autres. Tout pour les Juifs, rien pour les goyim. Or, s’il est une entité criminelle qui pratique depuis sa genèse et jusqu’à aujourd’hui un terrorisme d’Erat, c’est bien l’Eretz.


Immigration et antisémitisme : un débat complexe

Il est incontestable que Antisémite soit à la mode, ça l’est devenu à partir du moment où la politique israélienne d’extrême droite (CRIF et consorts) a eu besoin de contrôler la liberté d’expression dans les médias occidentaux pour accélérer son projet de destruction de la nation palestinienne et de colonisation totale de la Palestine. Cependant, réduire la question à un affrontement communautaire ignore la multiplicité des causes : tensions géopolitiques, crispations identitaires, fracture sociale.

La politique migratoire et la lutte contre l’antisémitisme doivent être discutées avec rigueur et nuances, afin d’éviter que des groupes entiers soient stigmatisés.

Ce guidage par une minorité dite éclairée a des relents de paternalisme despotique qui trouve peu d’écho auprès d’un peuple d’élite historique aux réalisations grandioses et d’une insubmersible irrévérence : le panache français est peu réceptif aux génuflexions imposées par une escorte non sollicitée.

Aujourd’hui, les juifs en France sont une communauté, un parti politique, une synagogue, un lobby, un club, une société secrète et  tout cela. Ils  ont en commun  l’origine,  les croyances, la classe sociale,  les opinions  les comportements. Ce qui est moyenâgeux, c’est lorsque le fait communautaire implique un isolement dans des modes de vie, un repli sur soi dans des relations sociales, à hurler en permanence à l'antisémitisme, pour venir ensuite sangloter contre une certaine exclusion, après avoir tout fait pour s'affirmer différent, relève alors de la plus profonde hypocrisie, c'est à la fois dégueulasse et indigne, c’est dire que le communautarisme juif en prenant son fantasme pour la réalité, ne cesse de planifier de la revendication de droits religieux, des droits spécifiques qui priment sur les droits sociétales de toute un  pays afin de se préserver de toute influence.


Conclusion : pour un débat apaisé et factuel

Critiquer le CRIF, le grand rabbinat ou toute autre institution est un droit humain  et démocratique. Tout en évitant  les amalgames et les généralisations, surtout lorsqu’elle concerne des communautés minoritaires. Le débat sur l’immigration, la mémoire et le rôle des institutions mérite d’être mené avec nuance, afin que les désaccords ne dégénèrent pas en hostilité ou en accusations globalisantes.

Aujourd’hui, il faut dé-sioniser le monde, en commençant par la France devenue un pitoyable Sionistan aux ordres de pervers suprémacistes/racialistes/expansionnistes et aujourd’hui génocidaires : ceux que le grand penseur Juif israélien Leibowitz qualifiait de judéo-nazis avec tant de pertinence ! La dé-sionisation ne relève donc pas de l’utopie, mais du simple fait de ne pas se tromper d’ennemi,  plutôt que de se laisser manipuler par les medias aux ordres des sionistes.

Quant à hurler en permanence à l'antisémitisme, Venir ensuite sangloter contre une certaine exclusion, après avoir tout fait pour s'affirmer différent, relève alors de la plus profonde hypocrisie, c'est à la fois dégueulasse et indigne.

Adieu ô peuple élu la Palestine va probablement devenir judenrein!


Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/

 

 

Les Médias de Masse Occidentaux : le Faux et l’Usage du Faux face au Génocide de Gaza

 

"Les mass media qui nous conditionnent, loin d'élargir les perspectives, les ont rétrécies ou fermées." — Maurice Genevoix, Bestiaire sans oubli (1971)

Silence complice et désinformation organisée

En 2025, alors que le peuple palestinien subit un bombardement incessant et une destruction systématique de ses infrastructures, la grande majorité des médias occidentaux maintient une posture de silence complice ou diffuse un narratif biaisé, aligné sur les intérêts géopolitiques de leurs gouvernements.
Le génocide à Gaza est relégué à la marge de l’actualité, noyé dans des récits humanitaires édulcorés ou dans des accusations unilatérales contre les victimes elles-mêmes. La manipulation obstinée des émotions est utilisée pour déchaîner un remous d’insanité collective, tandis que les crimes de guerre flagrants de l’armée israélienne sont minimisés, justifiés, ou passés sous silence..


Une propagande de guerre assumée

La situation actuelle n’est pas un accident. Elle s’inscrit dans une longue tradition de propagande occidentale :

  • Première guerre du Golfe (1991)
  • Invasion de l’Irak (2003)
  • Destruction de la Libye (2011)
  • Guerre en Syrie
  • Narratif unique sur la guerre en Ukraine (2022–…)

À chaque fois, les médias mainstream occidentaux ont agi comme relais de communication des États et de leurs alliés stratégiques, travestissant la réalité, censurant les voix dissidentes, et amplifiant les campagnes de diabolisation.


Gaza : l’asymétrie militaire occultée

L’un des angles les plus révélateurs de ce biais est l’absence d’analyse sur l’asymétrie flagrante entre les moyens militaires israéliens (aviation, artillerie lourde, missiles de précision) et la résistance palestinienne, limitée à des armes artisanales et à un réseau de tunnels.
Alors que l’Occident n’hésite pas à invoquer la métaphore « David contre Goliath » pour décrire l’Ukraine face à la Russie, il refuse obstinément de l’appliquer à Gaza.
Cette hypocrisie médiatique illustre à quel point l’information n’est plus qu’un outil de légitimation politique

Israël dispose d’une armée suréquipée, d’une aviation redoutable et de technologies de pointe, tandis que la résistance palestinienne est limitée à des moyens rudimentaires.
Pourtant, contrairement à l’Ukraine présentée comme « David contre Goliath », Gaza n’est jamais décrite sous l’angle de l’asymétrie flagrante.
Cette différence de traitement révèle une hypocrisie structurelle dans la couverture médiatique.


Le double standard médiatique

Conflit

Traitement médiatique occidental

Ce deux poids, deux mesures est une marque de fabrique des grands médias alignés.

La couverture médiatique occidentale du conflit à Gaza contraste radicalement avec la mobilisation totale des rédactions sur l’Ukraine :

  • En Ukraine : narratif unifié, glorification d’un chef d’État, minimisation des crimes de guerre du camp allié.
  • À Gaza : invisibilisation des victimes civiles, absence de contextualisation historique, absence de mention des violations du droit international par Israël.

Ce traitement différencié ne relève pas du hasard : il obéit à une logique géopolitique où l’allié stratégique est protégé, coûte que coûte.


L’Empire du mensonge et ses relais

Les grands médias sont étroitement connectés aux structures d’influence : Ces réseaux garantissent un flux constant de narratifs uniformisés, présentés comme de l’« information » mais produits dans le cadre d’objectifs stratégiques. Les organes médiatiques dominants sont financés, influencés ou alimentés par des structures directement liées aux appareils étatiques et aux think tanks occidentaux : USAID, NED, Open Society Foundations, Omidyar Network, European Endowment for Democracy…
Cette interconnexion entre pouvoir politique, intérêts économiques et production d’« information » crée un système fermé où la vérité est filtrée, remodelée ou supprimée.

 


L’urgence d’une information alternative

Face à cette propagande, des médias indépendants et des journalistes dissidents tentent de rétablir les faits.
Sur Gaza, ils documentent les bombardements, les crimes de guerre et le nettoyage ethnique en cours.
C’est dans ces espaces que la vérité peut encore émerger, loin du filtre impérialiste. Face à cette machine à fabriquer du consentement, des médias indépendants, des réseaux alternatifs et des journalistes dissidents tentent de briser le mur du silence.
C’est dans ces espaces que peuvent émerger des analyses débarrassées du filtre impérialiste, où Gaza est décrite pour ce qu’elle est : le théâtre d’un nettoyage ethnique et d’un génocide en temps réel.


Conclusion

Le cas de Gaza en 2025 confirme que les médias de masse occidentaux ne sont pas des observateurs neutres, mais des acteurs de la guerre de l’information. Le cas de Gaza en 2025 confirme une constante : les médias de masse occidentaux ne sont pas des observateurs neutres, mais des acteurs engagés dans la guerre de l’information.
Leur silence, leurs omissions et leur narratif sélectif ne relèvent pas de l’incompétence, mais d’un choix politique conscient.
Dans ce contexte, l’accès à une information libre et pluraliste n’est pas seulement une question de liberté de la presse — c’est une question de survie pour la vérité.
Leur silence et leurs omissions relèvent d’un choix politique conscient.
Dans ce contexte, défendre une presse libre et pluraliste n’est pas une option : c’est une nécessité vitale.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« 
Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

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La légende du Juif Errant

 

De nos jours, le juif se demande pourquoi tant de haine à son égard :

Tu seras un sujet d’étonnement, de proverbe et de raillerie parmi tous les peuples chez qui l’Eternel te conduira. (Deutéronome 28:37

Introduction à la légende du Juif Errant

De toutes les histoires, celle du Juif Errant est sans nul doute une des plus répandues.

La mystérieuse figure du Juif Éternel errant a toujours intrigué les romanciers, les poètes, les érudits ou les peintres ont étudié, commenté et reproduit sous différentes formes ses traits immuables.

La légende du Juif errant est l’un des récits les plus emblématiques du folklore chrétien européen. Transmise depuis le XIIIᵉ siècle, elle raconte l’histoire d’un homme condamné à marcher sans jamais trouver le repos, jusqu’au retour du Christ. Cette figure mythique, à mi-chemin entre symbole religieux et archétype littéraire, a inspiré poètes, écrivains, peintres et théologiens pendant des siècles.


Origines médiévales de la légende

Les premières sources écrites

La plus ancienne mention connue apparaît dans les chroniques médiévales Flores historiarum de Roger de Wendover et Chronica maiora de Matthieu Paris. On y retrouve la figure d’un homme — souvent nommé Cartophilus — qui aurait croisé Jésus sur le chemin du Golgotha. Selon le récit, il lui aurait intimé d’avancer plus vite. Jésus lui aurait alors répondu qu’il marcherait jusqu’à sa seconde venue, condamné à l’errance éternelle.

Diffusion en Europe

À partir du Moyen Âge, la légende se répand dans toute l’Europe, traduite et adaptée dans diverses langues. Chaque pays y apporte ses nuances, mais la trame reste identique : un homme immortel, témoin de l’Histoire, portant un fardeau mystique.


Symbolisme et interprétations religieuses

Une figure morale et spirituelle

Pour les prédicateurs médiévaux, le Juif errant symbolise l’âme en peine, incapable de trouver le repos en dehors de la réconciliation avec Dieu. Ce personnage sert de leçon morale sur l’endurcissement du cœur et le refus de la vérité divine.

L’antijudaïsme médiéval

Il faut replacer la légende dans le contexte du Moyen Âge, marqué par un fort antijudaïsme chrétien. Pendant longtemps, certains sermons ont exploité cette histoire pour justifier la marginalisation des communautés juives.
Cependant, l’Église catholique a officiellement changé de position au XXᵉ siècle, en rejetant l’idée d’une culpabilité collective des Juifs dans la mort de Jésus.

L’évolution du discours ecclésiastique

Vatican II et Nostra aetate

Adoptée en 1965, la déclaration Nostra aetate marque un tournant majeur. Elle affirme que ni tous les Juifs de l’époque du Christ, ni les Juifs d’aujourd’hui, ne peuvent être tenus pour responsables de sa crucifixion. Cette position rompt avec des siècles d’interprétations hostiles.

De la malédiction au dialogue interreligieux

Aujourd’hui, la figure du Juif errant n’est plus utilisée comme argument théologique. Elle est étudiée comme un objet de folklore, un mythe ayant évolué avec les mentalités et reflétant les tensions historiques entre judaïsme et christianisme.


Impact culturel et artistique

Littérature et poésie

La légende a inspiré des écrivains comme Eugène Sue, Shelley, Goethe ou encore Matthew Lewis. Dans leurs œuvres, le Juif errant devient parfois un voyageur philosophe, parfois un témoin mélancolique de l’humanité.

Peinture et arts visuels

Du XIXᵉ siècle à aujourd’hui, peintres et illustrateurs se sont approprié cette figure, tantôt comme symbole d’exil et de solitude, tantôt comme allégorie de la persistance à travers le temps.


Héritage contemporain

De nos jours, le Juif errant est une figure culturelle étudiée dans les universités, les musées et la littérature comparée. Sa charge symbolique interroge sur la mémoire, l’exil, la condition humaine et les conséquences des préjugés historiques.


Légende du Juif Errant

Pourquoi est-il condamné à errer ?
Selon la légende, pour avoir maltraité Jésus lors de son chemin vers la crucifixion.

La légende a-t-elle des connotations antisémites ?
Historiquement, oui. Elle a souvent été utilisée dans un contexte d’antijudaïsme chrétien. Aujourd’hui, elle est étudiée avec un regard critique.

Que dit l’Église aujourd’hui ?
Depuis 1965, l’Église catholique rejette toute culpabilité collective des Juifs et promeut le dialogue interreligieux.

Pourquoi cette légende fascine-t-elle encore ?
Elle incarne des thèmes universels : la quête de rédemption, l’errance, la mémoire et la condition humaine.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
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L’occupation à grande échelle de Gaza par Netanyahou se prépare

 

Une stratégie militaire controversée

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou présente son plan pour Gaza comme prudent et pragmatique. Pourtant, derrière ce discours se cache, selon de nombreux observateurs, une stratégie visant à prolonger l’occupation militaire et à consolider le contrôle sur le territoire.

Depuis des décennies, les politiques menées en Cisjordanie ont suivi le même schéma : expansion discrète, négociations gelées, justifications sécuritaires répétées. Gaza semble aujourd’hui sur la même trajectoire.


Un dirigeant clivant et contesté

Benjamin Netanyahou est accusé par ses détracteurs d’entretenir un état de guerre permanent.
Les critiques soulignent :

  • Son double langage : un discours rassurant à l’international, un autre plus radical en interne.
  • Une absence de responsabilité politique face aux échecs militaires et diplomatiques.
  • Une stratégie électorale basée sur la peur et le nationalisme.

L’objectif, selon ces voix critiques, n’est pas la paix, mais la prolongation du conflit pour renforcer sa position politique.


Des accusations graves : nettoyage ethnique et crimes de guerre

Plusieurs organisations de défense des droits humains dénoncent ce qu’elles qualifient de politique d’expulsion et de destruction systématique à Gaza et en Cisjordanie.
Les méthodes accusées incluent :

  • Le déplacement forcé de populations.
  • Les bombardements massifs en zones civiles.
  • Le blocage de l’aide humanitaire.

Ces pratiques, largement documentées, suscitent une condamnation internationale croissante.


Conséquences pour la société israélienne

Si Netanyahou est le visage de cette politique, ses opposants estiment qu’une partie significative de la société israélienne soutient — ou tolère — ces actions.
Les divisions internes se creusent :

  • Une minorité militante anti-occupation.
  • Une majorité silencieuse ou favorable aux actions du gouvernement.
  • Des tensions croissantes entre impératifs sécuritaires et respect du droit international.

Quel avenir pour Gaza et la paix au Proche-Orient ?

La question centrale reste : les Israéliens peuvent-ils se libérer de l’occupation et reconnaître les droits humains des Palestiniens ?
Sans changement politique majeur, l’occupation pourrait s’intensifier, rendant tout règlement pacifique encore plus lointain.
La communauté internationale, quant à elle, devra choisir entre la passivité et une action diplomatique ferme pour éviter un nouvel épisode tragique dans l’histoire de la région.

 Kader Tahri

Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« 
Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

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France/ Algérie : mémoire coloniale Une dérive persistante : du communautarisme à l’exclusion

 

En 2025, le discours politique français reste marqué par une vision biaisée de son passé colonial. Le communautarisme, souvent dénoncé comme un danger, est pourtant une conséquence directe d’une histoire marquée par l’exclusion ethnique, religieuse et culturelle. Cette dérive nourrit encore aujourd’hui des antagonismes artificiels.

Aussi étrange que cela puisse paraître, le communautarisme est une dérive de l’appartenance communautaire, cette dérive peut être « ethnique, religieuse, culturelle, sociale, politique, mystique», pour engendrer volontairement des confusions et des antagonismes de communautés.

Les français ne voient pas leurs crimes, mais charriant leurs lots de propos haineux et de mots dégradants contre des peuples qui ont failli être décimés par les aïeuls de ces mêmes castes réactionnaires.

Affirmer que la nation algérienne ne pouvait pas exister avant la colonisation, c’est reprendre le discours xénophobe des années 1930. La première tradition remonte à Charles Maurras, un traditionaliste chauvin et misogyne qui, était très hostile à l'idée de l'origine franque germanique de la noblesse française et par la suite il identifiait les «juifs, les protestants et les métèques» comme ennemis de la nation. Aujourd’hui, la place de l’ennemi revient aux musulmans, Arabes et Noirs.

Un héritage colonial qui refuse de mourir

De la rhétorique des années 1930 à celle des cercles politiques actuels, l’Algérie reste la cible d’un discours paternaliste. L’idée que la nation algérienne n’existait pas avant la colonisation n’est rien d’autre qu’une réécriture xénophobe de l’histoire. La France colonial restera fidèle à ses idées, et à ses haines pour nous apprendre que les Français ont droit à un État, parce qu’ils forment une nation qui existe depuis toujours; pas les Algériens qui, par conséquent, doivent être maintenus dans le statut d’indigènes, euphémisme désignant un système d’apartheid caractérisé. Au mieux peut-on leur offrir une assimilation très sélective.

Or, l’assimilation, hier comme aujourd’hui, signifie l’exclusion et le déni !!!! 

Ceci dans la mesure où elle exige la négation de soi, à l’image de ces figures de l’immigration qu’on complimente dans les médias, romanciers, journalistes, chroniqueurs ayant pour point commun de tenir un discours de haine contre les Algériens, empaillant tous les clichés racistes. À l’image de ce romancier qui ne s’est pas senti humilié par les propos du président français, mais par la réaction des Algériens à ces propos, ceci tient la part du lion dans le tableau des techniques et manières de procéder qui s’inscrivent dans le jeu politique.

Macron et la rhétorique coloniale

Les propos récents du président français sur l’inexistence de la nation algérienne avant 1830 s’inscrivent dans une longue tradition de négation historique. Comme l’explique l’historien Gilles Manceron, l’Algérie existait bien avant l’arrivée des Français, même si ses frontières modernes n’étaient pas encore fixées. J’ai été choqué ! C’est de l’ingérence pure et simple! D’une manière tout à fait décontractée, qui à défaut d’être légitime, a eu le mérite de réveiller la véritable nature cynique, nauséabonde, d’intellectuels qui s’efforcent de singer à qui mieux au mieux, en prêtant à tous les algériens une prétendue haine anti-française qui arrange bien leur discours inculte, nourri de abrégés aberrants aux accents zemouriens écœurants et permettre en sus, une fois encore, de donner la leçon…

En parlant des relations conflictuelles entre l’Algérie et la France, je préfère revenir à la genèse de l’esprit étatique français. Le mensonge que la France impériale et colonialiste a toujours véhiculé auprès de son peuple et aussi aux yeux de peuples du monde, est le soit disant message universelle des droits de l’homme mais la réalité est toute autre. C’est mensonge sur mensonge. Et pour cela et sans se fatiguer, l’histoire elle-même nous procure des milliers d’exemples qui le prouvent.

Exploiter l’immigration comme un présage apocalyptique, participé à une vision manichéenne Française Et, mère de toutes les batailles communautaristes, prôner la primauté  du groupe colonial et le bienfait colonial.

Mémoire algérienne contre amnésie française

En Algérie, la mémoire de la guerre de libération reste vive, lucide et assumée. En France, au contraire, le souvenir colonial est minimisé, fragmenté, et rarement reconnu dans toute son ampleur. C’est cette différence d’attentes qui alimente encore les tensions diplomatiques. Les français se sont conduits à traverser les siècles et se conduisent encore aujourd'hui comme des barbares, cruels, sans pitié qui ont volé les territoires de leurs colonisés, les ont réduits en esclavage, ont pillé leurs richesses naturelles et ont imposées par la force de leur religion, leurs langues, leurs cultures, incapables d'appréhender des réalités ou des concepts qui sortent de leur domaine de compétence. C'est assez marrant.

En Algérie, c'est différent. C'est une mémoire collective qui reste vivante avec plus de capacité à regarder ce passé avec lucidité. L’Algérie demande uniquement la reconnaissance de ce passé dans son entièreté, y compris dans ses zones d'ombres et se moque éperdument des histoires pseudo mémorielles. Il sera plus facile de normaliser les rapports avec la France sur d'autres sujets.  

C’est beaucoup de naïveté et d’amateurisme qui conduit cette politique qui vise avant tout à faire croire aux français qu’il agit d’une politique, témoigne de la faiblesse morale de l’orateur. L’air actuel est à l’insulte, le mépris, la haine de tout ce qui vient du sud spécialement d’Algérie.

Si on veut normaliser nos rapports avec la France, il faudra en passer par la reconnaissance d'une histoire partagée. L'Algérie est plus attachée à cette mémoire qui est pour elle l'âme et l'identité du peuple algérien. Pour la France, la guerre d'Algérie n'a pas été autant une tragédie. Elle l'a été pour des individus, mais pas pour la France dans son ensemble, ni pour sa population.

Entre reconnaissance et hypocrisie

Si on veut normaliser nos rapports avec la France, il faudra en passer par la reconnaissance d'une histoire partagée. L'Algérie est plus attachée à cette mémoire qui est pour elle l'âme et l'identité du peuple algérien. Pour la France, la guerre d'Algérie n'a pas été autant une tragédie. Elle l'a été pour des individus, mais pas pour la France dans son ensemble, ni pour sa population. Normaliser les relations entre Paris et Alger passe nécessairement par la reconnaissance des crimes coloniaux. Or, le double discours français entre excuses symboliques et inertie politique entretient une méfiance profonde.

Conclusion : solder le passé pour construire l’avenir

L’histoire partagée entre la France et l’Algérie est complexe, douloureuse, mais incontournable. En 2025, persister dans le déni colonial ne fait que prolonger les rancunes. Ce n’est pas de repentance qu’il s’agit, mais de lucidité. Tant que cette étape ne sera pas franchie, les relations franco-algériennes resteront prisonnières du passé.

C’est dire à quel point le Peuple Algérien n’a jamais perdu ses repères en dépit des vicissitudes de l’histoire ce sont là les fondements de sa fierté légendaires Quant à la morale bien-pensante sur la culture et la civilisation, aucune leçon à recevoir d’un pays qui refuse d’assumer ses responsabilités envers sa propre histoire.

J'ai dit un peu de regret, mais sans trop en faire, en fait tout simplement un regard lucide sur notre histoire partagée. C'est la meilleure démarche pour entamer une nouvelle page des rapports entre la France et l'Algérie. Il ne s'agit pas de faire pénitence, ni de faire fausse repentance, mais de solder certains comptes mémoriels, lucidement. C'est encore probablement trop tôt. La France est  aujourd'hui un  pays malade et une analyse dépassionnée est impossible. Ce sont des polémistes, des charlatans, des alchimistes, qui croient dur comme fer à la nation française, qui en fait ne se rapporte à aucune substance ; elle est aussi artificielle, imaginée, et portée sur l’exclusion que n’importe quelle autre. Elle n’existe qu’en tant que biais cognitif dans l’esprit de ceux qui en font l’aiguillon d’un projet politique aujourd’hui totalement anachronique.

Un peu d’histoire, la France fut un produit de plus réactionnaire. La réalité est que la France est un État territorial dont la population est le fruit de brassages historiques qui empêchent de croire à quelque pureté des origines ou à quelque définition substantielle de la nation française.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« 
Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


Le monde Arabe : une jungle de Crises et dissensions inexpiables : Gaza au cœur des contradictions

 

Introduction

Le monde arabe traverse en 2025 une période charnière, déchirée entre un passé glorieux, des crises politiques persistantes et une actualité brûlante autour de Gaza.
Le monde Arabe est vaste, et à vrai dire il se défini autour d’un groupe de pays situés entre le Maghreb, le sud de la péninsule Arabique et l’Irak. Dans cette région, on parle majoritairement arabe, et les peuples partagent une culture fondée sur la langue, l’éducation et la prégnance religieuse commune. 

le monde arabe n’échappe pas aux soubresauts, il est même au cœur de nouveaux enjeux géopolitiques en raison de la diversité des lignes de force qui le traversent. Ses populations, jeunes, éduquées, connectées, aspirent à un monde nouveau. On sait à quel point le monde arabe est un archipel de divisions et de rivalités sans fin ainsi pour les nations de pays arabo-musulmans, ce n'est pas demain la veille qu'ils s'entendront pour former  une entité et une union à l’échelle des Européens.

De l’Atlantique au Golfe, les peuples partagent une langue, une culture et une histoire commune. Mais derrière cette façade d’unité, les divisions politiques, rivalités régionales et intérêts contradictoires freinent toute action collective.


Histoire d’un rêve inachevé : du Panarabisme à la Ligue arabe

Née du projet panarabe, la Ligue des États arabes avait pour mission de :                                         Défendre l’indépendance des pays arabes.                                                                              Promouvoir la coopération politique, économique et culturelle.                                                 Protéger la cause palestinienne sur la scène internationale.

Cependant, depuis sa création, cette organisation reste minée par des rivalités internes, des régimes autoritaires et une absence de démocratie véritable. Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), créé dans les années 1980, a lui aussi privilégié les intérêts économiques et sécuritaires plutôt qu’une véritable union politique.

La Ligue aspire à contribuer à la cohésion politique entre les pays arabes en particulier sur les questions internationales. Mais la réalité des sociétés arabes, marquées par la diversité des systèmes politiques et l’absence d’une structure démocratique, a montré la limite de la dynamique de cette politique, 

Les maux persistants du monde arabe                                                 

Le monde arabe souffre toujours de Clientélisme et culte de la personnalité.     

Absence de vision commune sur les grandes crises régionales.                

Dépendance économique et militaire vis-à-vis des puissances étrangères.  

Fractures diplomatiques, comme la tension persistante entre Alger et Rabat.

Ces faiblesses structurelles réduisent la capacité des pays arabes à agir collectivement face aux crises internationales. Cela explique sûrement pourquoi cette structure régionale fonctionne aujourd’hui particulièrement mal par la fragilité des régimes politiques qu’il réunit surtout en raison de l’affinité entre les monarchies régnantes. Ces pays ne sont pas démocratiques mais ils sont les pays du monde les plus riches en pétrole et en capitaux, mais ces richesses sont aux mains de familles royales très restreints qui ne peuvent s’appuyer sur aucune base populaire.


Gaza : révélateur des fractures arabes en 2025

Que les Etats-Unis, Israël et les Pays du Golfe s’entendent pour porter un coup décisif à la cause palestinienne n’est certainement pas pour nous surprendre. Ce n’est du reste pas nouveau. Les pays Arabes s’affirment solidaires du peuple palestinien mais l’ont trahi au moment décisif de notre histoire collective, par leurs combines diplomatiques (un deal à la Trump), ou par des financements conditionnels qui enchaînent  toute résistance palestinienne .Depuis 2023, la guerre à Gaza a mis en lumière l’écart entre la rue arabe et ses dirigeants.

Position officielle : la Ligue arabe a condamné les offensives israéliennes et appelé à un cessez-le-feu immédiat.

Actions concrètes limitées : malgré les déclarations, peu de sanctions économiques ou politiques ont été mises en place.   

Rue arabe mobilisée : manifestations massives au Maroc, en Jordanie, en Égypte et en Algérie pour soutenir le peuple palestinien.    

Divisions persistantes : certains États comme les Émirats arabes unis et Bahreïn maintiennent leurs relations diplomatiques et commerciales avec Israël, accentuant les tensions intra-arabes.                      Algérie en première ligne : Alger plaide pour un soutien humanitaire massif, la suspension des accords de normalisation et un retour à une diplomatie arabe unifiée.


L’Algérie, voix de résistance et de médiation  

En 2025, l’Algérie se positionne comme un acteur incontournable :    

Défense constante de la cause palestinienne.     

Refus de normaliser les relations avec Israël.                      

Médiations actives pour rapprocher les pays arabes.               

Promotion d’un soft power diplomatique capable de redonner à la Ligue arabe un rôle central.

Pour Alger, la question de Gaza est non seulement humanitaire, mais aussi une bataille pour la dignité et l’indépendance du monde arabe.


Vers une unité arabe, un chemin encore long

Hier, durant les différentes colonisations, les Arabes se sentaient pauvres; aujourd’hui ils se sentent dépossédés de leur identité, perdue dans les déroutes wahhabisme et islamisme, même le monde arabe ne combat même plus les moulins à vent. Quand les anciens éprouvent encore de la fierté pour les déceptions et les défaites d’hier, les jeunes d’aujourd’hui enragent des renoncements politiques. C’est pourquoi, la jeunesse arabe ne se contente pas de contester les décisions que prennent les dirigeants éternels, en place depuis trente ou quarante ans, mais également la manière dont ces autocrates les gouvernent. Lorsque l’Occident loue la modération et la volonté de coopérer des pays du Golfe, de l’Égypte et du Maroc, l’opinion arabe déplore la perte d’indépendance et de dignité. Elle voit dans cette attitude déraisonnable la rançon du soutien militaire, financier et diplomatique reçu par ces régimes.

La colère qui agite le monde arabe doit se comprendre comme une recherche d’identité et de dignité, comme la volonté de mettre fin à des politiques, ressenties humiliantes et surtout contraires à ce que voudraient être les populations arabes. C’est-à-dire libres !

Pour que la Nation arabe retrouve sa place sur la scène internationale, plusieurs conditions semblent essentielles :

Révolution mentale : changer le rapport au pouvoir, au temps et l’humain.                                                    

Nouveau paradigme diplomatique : passer d’une réaction passive à une stratégie proactive.                               

Renforcement du soft power arabe : culture, éducation, médias.                                      

Cohésion politique réelle : dépasser les rivalités nationales au profit d’une vision commune.


Conclusion

Le monde arabe reste un espace riche en histoire et en potentiel, mais miné par ses divisions politiques et ses fractures internes. La guerre à Gaza a rappelé que l’unité n’est pas seulement un rêve romantique : c’est une nécessité pour peser face aux crises mondiales.

En conclusion, il parait nécessaire de constater qu’à l'image d'un monde arabe profondément disloqué, les sommets de la Ligue des Etats Arabes se portent de mal en pis, bien que l'Algérie s'attelle à recoller les morceaux d'un monde arabe déchiqueté en tentant des médiations et des réunifications, certain courant excelle dans ses plans diaboliques de casser toutes les bonnes volontés et les dynamiques de réconciliation compte tenu des frictions diplomatiques récurrentes entre Alger et Rabat.

Dans la crise majeure que traverse le monde Arabe et la ligue des Etats Arabes par voie de conséquence, pétris de maux depuis que les tensions s’y sont accrues de façon exponentielle, il est malheureux de dresser le constat amer de l'instrumentalisation de la Ligue des Etats arabes, par un petit groupe au service d'intérêts étroits, dans des duels stériles qui éloignent la Ligue de sa vocation essentielle et limite ses contributions tant à la promotion de la cause légitime du peuple palestinien qu’à la résilience nécessaire pour relever les défis du monde Arabe. Cependant l’Algérie d’aujourd’hui œuvre pour que la ligue des Etats Arabes se prépare à un rendez-vous politique important de l'histoire de la Nation arabe devant ouvrir de nouvelles perspectives à l'action arabe commune, pour permettre à cette Nation de faire entendre sa voix, d'interagir et d'impacter positivement le cours des évènements aux plans régionales et internationales.

Tout en critiquant le legs des dernières décennies, les Algériens refusent majoritairement de faire table rase du passé. Non sans paradoxes, ils accueillent favorablement les dirigeants politiques des pays Arabes et réaffirment leur adhésion aux fraternités culturelles, aux libertés démocratiques et surtout à la proximité du peuple Arabe, une très bonne raison pour coopérer, se rendre solidaires, constructifs et éviter des conflits. La nation Arabe a plusieurs urgences et des priorités absolues, nous perdons jour après jour notre force morale et culturelle, notre civilisation Arabo-Musulmane s'effondre.  Le bon sens est essentiellement chez celui qui occupe l'espace d’intellectuel, qu'il soit médiatique ou politique, on sait par où commence la solution: une révolution mentale (notre rapport avec le temps, et avec l’humain, avec le pouvoir)… après le reste c’est une question des efforts à fournir et des rapports de forces à créer.

Le monde arabe reste un espace riche en histoire et en potentiel, mais miné par ses divisions politiques et ses fractures internes. La guerre à Gaza a rappelé que l’unité n’est pas seulement un rêve romantique : c’est une nécessité pour peser face aux crises mondiales.

En 2025, Alger incarne l’espoir d’une voix libre et lucide, capable de porter un projet arabe commun. Mais sans un sursaut collectif, la Ligue arabe risque de rester un spectateur impuissant, condamné à commenter les drames plutôt qu’à les prévenir.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
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