Parfois, il m'est utile de le dire ?

L’occupation à grande échelle de Gaza par Netanyahou se prépare

 

Une stratégie militaire controversée

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou présente son plan pour Gaza comme prudent et pragmatique. Pourtant, derrière ce discours se cache, selon de nombreux observateurs, une stratégie visant à prolonger l’occupation militaire et à consolider le contrôle sur le territoire.

Depuis des décennies, les politiques menées en Cisjordanie ont suivi le même schéma : expansion discrète, négociations gelées, justifications sécuritaires répétées. Gaza semble aujourd’hui sur la même trajectoire.


Un dirigeant clivant et contesté

Benjamin Netanyahou est accusé par ses détracteurs d’entretenir un état de guerre permanent.
Les critiques soulignent :

  • Son double langage : un discours rassurant à l’international, un autre plus radical en interne.
  • Une absence de responsabilité politique face aux échecs militaires et diplomatiques.
  • Une stratégie électorale basée sur la peur et le nationalisme.

L’objectif, selon ces voix critiques, n’est pas la paix, mais la prolongation du conflit pour renforcer sa position politique.


Des accusations graves : nettoyage ethnique et crimes de guerre

Plusieurs organisations de défense des droits humains dénoncent ce qu’elles qualifient de politique d’expulsion et de destruction systématique à Gaza et en Cisjordanie.
Les méthodes accusées incluent :

  • Le déplacement forcé de populations.
  • Les bombardements massifs en zones civiles.
  • Le blocage de l’aide humanitaire.

Ces pratiques, largement documentées, suscitent une condamnation internationale croissante.


Conséquences pour la société israélienne

Si Netanyahou est le visage de cette politique, ses opposants estiment qu’une partie significative de la société israélienne soutient — ou tolère — ces actions.
Les divisions internes se creusent :

  • Une minorité militante anti-occupation.
  • Une majorité silencieuse ou favorable aux actions du gouvernement.
  • Des tensions croissantes entre impératifs sécuritaires et respect du droit international.

Quel avenir pour Gaza et la paix au Proche-Orient ?

La question centrale reste : les Israéliens peuvent-ils se libérer de l’occupation et reconnaître les droits humains des Palestiniens ?
Sans changement politique majeur, l’occupation pourrait s’intensifier, rendant tout règlement pacifique encore plus lointain.
La communauté internationale, quant à elle, devra choisir entre la passivité et une action diplomatique ferme pour éviter un nouvel épisode tragique dans l’histoire de la région.

 Kader Tahri

Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« 
Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/

 


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