Parfois, il m'est utile de le dire ?

France/ Algérie : mémoire coloniale Une dérive persistante : du communautarisme à l’exclusion

 

En 2025, le discours politique français reste marqué par une vision biaisée de son passé colonial. Le communautarisme, souvent dénoncé comme un danger, est pourtant une conséquence directe d’une histoire marquée par l’exclusion ethnique, religieuse et culturelle. Cette dérive nourrit encore aujourd’hui des antagonismes artificiels.

Aussi étrange que cela puisse paraître, le communautarisme est une dérive de l’appartenance communautaire, cette dérive peut être « ethnique, religieuse, culturelle, sociale, politique, mystique», pour engendrer volontairement des confusions et des antagonismes de communautés.

Les français ne voient pas leurs crimes, mais charriant leurs lots de propos haineux et de mots dégradants contre des peuples qui ont failli être décimés par les aïeuls de ces mêmes castes réactionnaires.

Affirmer que la nation algérienne ne pouvait pas exister avant la colonisation, c’est reprendre le discours xénophobe des années 1930. La première tradition remonte à Charles Maurras, un traditionaliste chauvin et misogyne qui, était très hostile à l'idée de l'origine franque germanique de la noblesse française et par la suite il identifiait les «juifs, les protestants et les métèques» comme ennemis de la nation. Aujourd’hui, la place de l’ennemi revient aux musulmans, Arabes et Noirs.

Un héritage colonial qui refuse de mourir

De la rhétorique des années 1930 à celle des cercles politiques actuels, l’Algérie reste la cible d’un discours paternaliste. L’idée que la nation algérienne n’existait pas avant la colonisation n’est rien d’autre qu’une réécriture xénophobe de l’histoire. La France colonial restera fidèle à ses idées, et à ses haines pour nous apprendre que les Français ont droit à un État, parce qu’ils forment une nation qui existe depuis toujours; pas les Algériens qui, par conséquent, doivent être maintenus dans le statut d’indigènes, euphémisme désignant un système d’apartheid caractérisé. Au mieux peut-on leur offrir une assimilation très sélective.

Or, l’assimilation, hier comme aujourd’hui, signifie l’exclusion et le déni !!!! 

Ceci dans la mesure où elle exige la négation de soi, à l’image de ces figures de l’immigration qu’on complimente dans les médias, romanciers, journalistes, chroniqueurs ayant pour point commun de tenir un discours de haine contre les Algériens, empaillant tous les clichés racistes. À l’image de ce romancier qui ne s’est pas senti humilié par les propos du président français, mais par la réaction des Algériens à ces propos, ceci tient la part du lion dans le tableau des techniques et manières de procéder qui s’inscrivent dans le jeu politique.

Macron et la rhétorique coloniale

Les propos récents du président français sur l’inexistence de la nation algérienne avant 1830 s’inscrivent dans une longue tradition de négation historique. Comme l’explique l’historien Gilles Manceron, l’Algérie existait bien avant l’arrivée des Français, même si ses frontières modernes n’étaient pas encore fixées. J’ai été choqué ! C’est de l’ingérence pure et simple! D’une manière tout à fait décontractée, qui à défaut d’être légitime, a eu le mérite de réveiller la véritable nature cynique, nauséabonde, d’intellectuels qui s’efforcent de singer à qui mieux au mieux, en prêtant à tous les algériens une prétendue haine anti-française qui arrange bien leur discours inculte, nourri de abrégés aberrants aux accents zemouriens écœurants et permettre en sus, une fois encore, de donner la leçon…

En parlant des relations conflictuelles entre l’Algérie et la France, je préfère revenir à la genèse de l’esprit étatique français. Le mensonge que la France impériale et colonialiste a toujours véhiculé auprès de son peuple et aussi aux yeux de peuples du monde, est le soit disant message universelle des droits de l’homme mais la réalité est toute autre. C’est mensonge sur mensonge. Et pour cela et sans se fatiguer, l’histoire elle-même nous procure des milliers d’exemples qui le prouvent.

Exploiter l’immigration comme un présage apocalyptique, participé à une vision manichéenne Française Et, mère de toutes les batailles communautaristes, prôner la primauté  du groupe colonial et le bienfait colonial.

Mémoire algérienne contre amnésie française

En Algérie, la mémoire de la guerre de libération reste vive, lucide et assumée. En France, au contraire, le souvenir colonial est minimisé, fragmenté, et rarement reconnu dans toute son ampleur. C’est cette différence d’attentes qui alimente encore les tensions diplomatiques. Les français se sont conduits à traverser les siècles et se conduisent encore aujourd'hui comme des barbares, cruels, sans pitié qui ont volé les territoires de leurs colonisés, les ont réduits en esclavage, ont pillé leurs richesses naturelles et ont imposées par la force de leur religion, leurs langues, leurs cultures, incapables d'appréhender des réalités ou des concepts qui sortent de leur domaine de compétence. C'est assez marrant.

En Algérie, c'est différent. C'est une mémoire collective qui reste vivante avec plus de capacité à regarder ce passé avec lucidité. L’Algérie demande uniquement la reconnaissance de ce passé dans son entièreté, y compris dans ses zones d'ombres et se moque éperdument des histoires pseudo mémorielles. Il sera plus facile de normaliser les rapports avec la France sur d'autres sujets.  

C’est beaucoup de naïveté et d’amateurisme qui conduit cette politique qui vise avant tout à faire croire aux français qu’il agit d’une politique, témoigne de la faiblesse morale de l’orateur. L’air actuel est à l’insulte, le mépris, la haine de tout ce qui vient du sud spécialement d’Algérie.

Si on veut normaliser nos rapports avec la France, il faudra en passer par la reconnaissance d'une histoire partagée. L'Algérie est plus attachée à cette mémoire qui est pour elle l'âme et l'identité du peuple algérien. Pour la France, la guerre d'Algérie n'a pas été autant une tragédie. Elle l'a été pour des individus, mais pas pour la France dans son ensemble, ni pour sa population.

Entre reconnaissance et hypocrisie

Si on veut normaliser nos rapports avec la France, il faudra en passer par la reconnaissance d'une histoire partagée. L'Algérie est plus attachée à cette mémoire qui est pour elle l'âme et l'identité du peuple algérien. Pour la France, la guerre d'Algérie n'a pas été autant une tragédie. Elle l'a été pour des individus, mais pas pour la France dans son ensemble, ni pour sa population. Normaliser les relations entre Paris et Alger passe nécessairement par la reconnaissance des crimes coloniaux. Or, le double discours français entre excuses symboliques et inertie politique entretient une méfiance profonde.

Conclusion : solder le passé pour construire l’avenir

L’histoire partagée entre la France et l’Algérie est complexe, douloureuse, mais incontournable. En 2025, persister dans le déni colonial ne fait que prolonger les rancunes. Ce n’est pas de repentance qu’il s’agit, mais de lucidité. Tant que cette étape ne sera pas franchie, les relations franco-algériennes resteront prisonnières du passé.

C’est dire à quel point le Peuple Algérien n’a jamais perdu ses repères en dépit des vicissitudes de l’histoire ce sont là les fondements de sa fierté légendaires Quant à la morale bien-pensante sur la culture et la civilisation, aucune leçon à recevoir d’un pays qui refuse d’assumer ses responsabilités envers sa propre histoire.

J'ai dit un peu de regret, mais sans trop en faire, en fait tout simplement un regard lucide sur notre histoire partagée. C'est la meilleure démarche pour entamer une nouvelle page des rapports entre la France et l'Algérie. Il ne s'agit pas de faire pénitence, ni de faire fausse repentance, mais de solder certains comptes mémoriels, lucidement. C'est encore probablement trop tôt. La France est  aujourd'hui un  pays malade et une analyse dépassionnée est impossible. Ce sont des polémistes, des charlatans, des alchimistes, qui croient dur comme fer à la nation française, qui en fait ne se rapporte à aucune substance ; elle est aussi artificielle, imaginée, et portée sur l’exclusion que n’importe quelle autre. Elle n’existe qu’en tant que biais cognitif dans l’esprit de ceux qui en font l’aiguillon d’un projet politique aujourd’hui totalement anachronique.

Un peu d’histoire, la France fut un produit de plus réactionnaire. La réalité est que la France est un État territorial dont la population est le fruit de brassages historiques qui empêchent de croire à quelque pureté des origines ou à quelque définition substantielle de la nation française.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« 
Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


Le monde Arabe : une jungle de Crises et dissensions inexpiables : Gaza au cœur des contradictions

 

Introduction

Le monde arabe traverse en 2025 une période charnière, déchirée entre un passé glorieux, des crises politiques persistantes et une actualité brûlante autour de Gaza.
Le monde Arabe est vaste, et à vrai dire il se défini autour d’un groupe de pays situés entre le Maghreb, le sud de la péninsule Arabique et l’Irak. Dans cette région, on parle majoritairement arabe, et les peuples partagent une culture fondée sur la langue, l’éducation et la prégnance religieuse commune. 

le monde arabe n’échappe pas aux soubresauts, il est même au cœur de nouveaux enjeux géopolitiques en raison de la diversité des lignes de force qui le traversent. Ses populations, jeunes, éduquées, connectées, aspirent à un monde nouveau. On sait à quel point le monde arabe est un archipel de divisions et de rivalités sans fin ainsi pour les nations de pays arabo-musulmans, ce n'est pas demain la veille qu'ils s'entendront pour former  une entité et une union à l’échelle des Européens.

De l’Atlantique au Golfe, les peuples partagent une langue, une culture et une histoire commune. Mais derrière cette façade d’unité, les divisions politiques, rivalités régionales et intérêts contradictoires freinent toute action collective.


Histoire d’un rêve inachevé : du Panarabisme à la Ligue arabe

Née du projet panarabe, la Ligue des États arabes avait pour mission de :                                         Défendre l’indépendance des pays arabes.                                                                              Promouvoir la coopération politique, économique et culturelle.                                                 Protéger la cause palestinienne sur la scène internationale.

Cependant, depuis sa création, cette organisation reste minée par des rivalités internes, des régimes autoritaires et une absence de démocratie véritable. Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), créé dans les années 1980, a lui aussi privilégié les intérêts économiques et sécuritaires plutôt qu’une véritable union politique.

La Ligue aspire à contribuer à la cohésion politique entre les pays arabes en particulier sur les questions internationales. Mais la réalité des sociétés arabes, marquées par la diversité des systèmes politiques et l’absence d’une structure démocratique, a montré la limite de la dynamique de cette politique, 

Les maux persistants du monde arabe                                                 

Le monde arabe souffre toujours de Clientélisme et culte de la personnalité.     

Absence de vision commune sur les grandes crises régionales.                

Dépendance économique et militaire vis-à-vis des puissances étrangères.  

Fractures diplomatiques, comme la tension persistante entre Alger et Rabat.

Ces faiblesses structurelles réduisent la capacité des pays arabes à agir collectivement face aux crises internationales. Cela explique sûrement pourquoi cette structure régionale fonctionne aujourd’hui particulièrement mal par la fragilité des régimes politiques qu’il réunit surtout en raison de l’affinité entre les monarchies régnantes. Ces pays ne sont pas démocratiques mais ils sont les pays du monde les plus riches en pétrole et en capitaux, mais ces richesses sont aux mains de familles royales très restreints qui ne peuvent s’appuyer sur aucune base populaire.


Gaza : révélateur des fractures arabes en 2025

Que les Etats-Unis, Israël et les Pays du Golfe s’entendent pour porter un coup décisif à la cause palestinienne n’est certainement pas pour nous surprendre. Ce n’est du reste pas nouveau. Les pays Arabes s’affirment solidaires du peuple palestinien mais l’ont trahi au moment décisif de notre histoire collective, par leurs combines diplomatiques (un deal à la Trump), ou par des financements conditionnels qui enchaînent  toute résistance palestinienne .Depuis 2023, la guerre à Gaza a mis en lumière l’écart entre la rue arabe et ses dirigeants.

Position officielle : la Ligue arabe a condamné les offensives israéliennes et appelé à un cessez-le-feu immédiat.

Actions concrètes limitées : malgré les déclarations, peu de sanctions économiques ou politiques ont été mises en place.   

Rue arabe mobilisée : manifestations massives au Maroc, en Jordanie, en Égypte et en Algérie pour soutenir le peuple palestinien.    

Divisions persistantes : certains États comme les Émirats arabes unis et Bahreïn maintiennent leurs relations diplomatiques et commerciales avec Israël, accentuant les tensions intra-arabes.                      Algérie en première ligne : Alger plaide pour un soutien humanitaire massif, la suspension des accords de normalisation et un retour à une diplomatie arabe unifiée.


L’Algérie, voix de résistance et de médiation  

En 2025, l’Algérie se positionne comme un acteur incontournable :    

Défense constante de la cause palestinienne.     

Refus de normaliser les relations avec Israël.                      

Médiations actives pour rapprocher les pays arabes.               

Promotion d’un soft power diplomatique capable de redonner à la Ligue arabe un rôle central.

Pour Alger, la question de Gaza est non seulement humanitaire, mais aussi une bataille pour la dignité et l’indépendance du monde arabe.


Vers une unité arabe, un chemin encore long

Hier, durant les différentes colonisations, les Arabes se sentaient pauvres; aujourd’hui ils se sentent dépossédés de leur identité, perdue dans les déroutes wahhabisme et islamisme, même le monde arabe ne combat même plus les moulins à vent. Quand les anciens éprouvent encore de la fierté pour les déceptions et les défaites d’hier, les jeunes d’aujourd’hui enragent des renoncements politiques. C’est pourquoi, la jeunesse arabe ne se contente pas de contester les décisions que prennent les dirigeants éternels, en place depuis trente ou quarante ans, mais également la manière dont ces autocrates les gouvernent. Lorsque l’Occident loue la modération et la volonté de coopérer des pays du Golfe, de l’Égypte et du Maroc, l’opinion arabe déplore la perte d’indépendance et de dignité. Elle voit dans cette attitude déraisonnable la rançon du soutien militaire, financier et diplomatique reçu par ces régimes.

La colère qui agite le monde arabe doit se comprendre comme une recherche d’identité et de dignité, comme la volonté de mettre fin à des politiques, ressenties humiliantes et surtout contraires à ce que voudraient être les populations arabes. C’est-à-dire libres !

Pour que la Nation arabe retrouve sa place sur la scène internationale, plusieurs conditions semblent essentielles :

Révolution mentale : changer le rapport au pouvoir, au temps et l’humain.                                                    

Nouveau paradigme diplomatique : passer d’une réaction passive à une stratégie proactive.                               

Renforcement du soft power arabe : culture, éducation, médias.                                      

Cohésion politique réelle : dépasser les rivalités nationales au profit d’une vision commune.


Conclusion

Le monde arabe reste un espace riche en histoire et en potentiel, mais miné par ses divisions politiques et ses fractures internes. La guerre à Gaza a rappelé que l’unité n’est pas seulement un rêve romantique : c’est une nécessité pour peser face aux crises mondiales.

En conclusion, il parait nécessaire de constater qu’à l'image d'un monde arabe profondément disloqué, les sommets de la Ligue des Etats Arabes se portent de mal en pis, bien que l'Algérie s'attelle à recoller les morceaux d'un monde arabe déchiqueté en tentant des médiations et des réunifications, certain courant excelle dans ses plans diaboliques de casser toutes les bonnes volontés et les dynamiques de réconciliation compte tenu des frictions diplomatiques récurrentes entre Alger et Rabat.

Dans la crise majeure que traverse le monde Arabe et la ligue des Etats Arabes par voie de conséquence, pétris de maux depuis que les tensions s’y sont accrues de façon exponentielle, il est malheureux de dresser le constat amer de l'instrumentalisation de la Ligue des Etats arabes, par un petit groupe au service d'intérêts étroits, dans des duels stériles qui éloignent la Ligue de sa vocation essentielle et limite ses contributions tant à la promotion de la cause légitime du peuple palestinien qu’à la résilience nécessaire pour relever les défis du monde Arabe. Cependant l’Algérie d’aujourd’hui œuvre pour que la ligue des Etats Arabes se prépare à un rendez-vous politique important de l'histoire de la Nation arabe devant ouvrir de nouvelles perspectives à l'action arabe commune, pour permettre à cette Nation de faire entendre sa voix, d'interagir et d'impacter positivement le cours des évènements aux plans régionales et internationales.

Tout en critiquant le legs des dernières décennies, les Algériens refusent majoritairement de faire table rase du passé. Non sans paradoxes, ils accueillent favorablement les dirigeants politiques des pays Arabes et réaffirment leur adhésion aux fraternités culturelles, aux libertés démocratiques et surtout à la proximité du peuple Arabe, une très bonne raison pour coopérer, se rendre solidaires, constructifs et éviter des conflits. La nation Arabe a plusieurs urgences et des priorités absolues, nous perdons jour après jour notre force morale et culturelle, notre civilisation Arabo-Musulmane s'effondre.  Le bon sens est essentiellement chez celui qui occupe l'espace d’intellectuel, qu'il soit médiatique ou politique, on sait par où commence la solution: une révolution mentale (notre rapport avec le temps, et avec l’humain, avec le pouvoir)… après le reste c’est une question des efforts à fournir et des rapports de forces à créer.

Le monde arabe reste un espace riche en histoire et en potentiel, mais miné par ses divisions politiques et ses fractures internes. La guerre à Gaza a rappelé que l’unité n’est pas seulement un rêve romantique : c’est une nécessité pour peser face aux crises mondiales.

En 2025, Alger incarne l’espoir d’une voix libre et lucide, capable de porter un projet arabe commun. Mais sans un sursaut collectif, la Ligue arabe risque de rester un spectateur impuissant, condamné à commenter les drames plutôt qu’à les prévenir.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
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Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

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Holocauste 2.0 des judéo-nazis contre les Palestiniens !

 

Comme disait l’illustre  Penseur juif israélien Leibowitz, ils sont en train de causer la perte de la minorité de Juifs qui s’opposent à cette barbarie, totalement injustifiable/criminelle/amorale, et qui va être prise dans le tsunami de mépris et de haine se répandant contre les raclures sionistes à vitesse exponentielle et dans le monde entier !!

 

Quant à cet Holocauste 2.0 du peuple palestinien perpétré par des criminels de guerre sur sa terre ancestrale - au vu et au su du monde entier... - il devra être jugé de la même façon que le fut celui qui fut perpétré en secret il y a plus de 80 ans, et tous les coupables condamnés de la même façon, si le monde d’aujourd’hui veut retrouver un semblant d’Honneur, après s’être vautré dans le déshonneur et la lâcheté criminels depuis si longtemps déjà !

Pas un mot sur les annexions en Cisjordanie, pas un mot sur la violence des colons, ni sur le massacre de Palestiniens innocents en Cisjordanie. Tout est à blâmer pour les Palestiniens qui ne se comportent pas en victimes parfaites

Contexte du conflit Israël–Gaza  

Encore une fois : Israël est né de l’acquisition de terres par la force, du nettoyage ethnique, de l’apartheid et maintenant du génocide. De plus, elle a systématiquement détruit la diversité juive en imposant une langue et une culture artificielles. Elle présente toutes les caractéristiques d’un régime totalitaire sans équivalent dans la région. Pas plus de huit décennies sans interruption.

Le sionisme, depuis Herzl, repose sur un concept raciste, prétendant explicitement résoudre le problème des Juifs. il divise les humains selon des critères mythologiques créés par l'homme. L'État explicitement sioniste ne naît pas, il est construit et bâti sur des terres ethniquement nettoyées et volées ; il est intrinsèquement criminel, il  constitue un environnement hostile que les Palestiniens sont tenus à :

Vivre dans la peur d’être arrêté par des soldats de Tsahal sans qu’on lui donne une raison et qu’on le jette dans une prison où les détenus sont régulièrement torturés.

Vivre dans la peur de voir des colons violents commettre des crimes sans que les autorités chargées de faire respecter la loi ne réagissent.

Vivre dans la peur que les bombes israéliennes détruisent sa résidence.

Vivre dans la peur d'une roquette lancée depuis Gaza déchirant le toit de quelqu'un.

Vivre dans la peur d’une bombe qui explose dans un bus transportant son enfant.

Depuis octobre 2023, les affrontements entre Israël et le Hamas se sont intensifiés, provoquant un nombre élevé de victimes civiles et militaires. Les attaques du 7 octobre ont fait plus de 1 100 morts côté israélien, dont civils et militaires. En réponse, l’armée israélienne a mené une série d’opérations militaires à Gaza, entraînant des destructions massives et un bilan humain très lourd.

Bilan humain et données contradictoires : Victimes civiles et militaires

Selon l’ONU et diverses ONG, des milliers de Palestiniens ont été tués depuis le début des bombardements, dont une proportion importante d’enfants, de femmes et de personnes âgées. Côté israélien, les pertes concernent à la fois des civils et des soldats de Tsahal. Au moment où Tsahal, l’armée la plus morale et la plus courageuse du monde, abat un enfant palestinien (un futur terroriste) toutes les heures, l’Occident prend sa plume pour défendre l'idée enfouie d'Israël comme État juif et démocratique.

Estimations des combattants du Hamas

L’armée israélienne affirme avoir éliminé ou capturé plusieurs dizaines de milliers de combattants. Cependant, des observateurs internationaux notent un écart entre ces chiffres et la poursuite des combats. Cette disparité statistique alimente le débat sur la fiabilité des bilans militaires.

Rappel : sur les 1 139 personnes tuées le 7 octobre :
- un tiers (379) étaient des militaires d’active de Tsahal et des services de sécurité,
- 95 % des deux tiers restants étaient des adultes israéliens (anciens militaires de Tsahal et réservistes),
- nombre d’entre eux ont été tués par la glorieuse Tsahal...

C’est vrai qu’en France, on se sent 100 % solidaires de ceux qui tuent principalement des femmes, des enfants et des malades, sans oublier les affamés qu’avec les combattants pardon, les terroristes du Hamas, c’est une autre paire de manches : Israël est censé en avoir éliminé un énorme paquet :

En janvier 2025, le Jerusalem Post affirmait que les chiffres concernant les premières estimations israéliennes des forces du Hamas ne concordaient pas. En octobre 2023, l’armée israélienne estimait le Hamas à 25 000 combattants ; en 2024, elle rapportait avoir tué 17 000 à 20 000 combattants, blessé 14 000 à 16 000 autres et capturé 6 000. Pourtant, en janvier, elle affirmait qu’il restait encore 12 000 à 23 000 combattants. Pour corriger cette divergence, l’armée israélienne a révisé son estimation d’octobre 2023 à 40 000 et a déclaré que le Hamas avait dû en recruter des milliers de plus. (Wikipédia en anglais)

Les médias et les dirigeants israéliens mentent tellement sur leurs victoires qu’ils se sont pris les pieds dans le tapis. À les entendre, 42 000 combattants… pardon, terroristes ont été éliminés, soit tués, soit blessés, soit capturés. Mais alors, pourquoi les combats se poursuivent-ils, et d’où viennent les nouveaux combattants pardon, terroristes ?

Les enjeux du droit international

Le droit international humanitaire, inscrit dans les Conventions de Genève, interdit les attaques délibérées contre les civils. De nombreuses organisations, dont Amnesty International et Human Rights Watch, appellent à enquêter sur d’éventuelles violations par toutes les parties au conflit.

Parmi les accusations, on retrouve :

  • L’usage disproportionné de la force
  • Les attaques contre des infrastructures civiles (hôpitaux, écoles)
  • Le blocus total entravant l’accès à l’aide humanitaire

Répercussions géopolitiques et diplomatiques

  • Isolement diplomatique croissant d’Israël auprès de certains alliés
  • Fractures au sein des pays arabes quant à la réponse à apporter
  • Mobilisation de la société civile internationale pour des cessez-le-feu

S’opposer au génocide des Palestiniens, si on a bien compris sa démonstration, c’est accélérer le suicide civilisationnel de l’Occident, dont Israël serait la première, ou la dernière barrière. La sauvegarde de la démocratie israélienne vaut bien un génocide. Quand Israël aura écrasé sous les bombes tout le Proche-Orient, notre civilisation sera sauvée. Vivement la mort du dernier Palestinien !

Des États comme l’Australie, l’Allemagne, l’Italie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont exprimé leur opposition à une occupation prolongée de Gaza.

La sortie de crise passera par :

  • La reconnaissance mutuelle des droits fondamentaux
  • L’arrêt des attaques contre les civils
  • Un cadre diplomatique garantissant la sécurité des deux peuples

Sans dialogue politique, le risque est de voir le conflit s’enliser et les tensions régionales s’aggraver.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »


Gaza : le silence des ONG face à la répression et au génocide

 

Il existe des silences plus accablants que mille calomnies. Celui qui entoure Gaza et son peuple en fait partie. Face à la répression, aux assassinats de journalistes et à la réduction de l’espace civique, certaines ONG internationales choisissent la prudence, voire l’inaction. Ce mutisme n’est pas neutre : c’est un choix politique aux conséquences graves.

Gaza, une voix libre et indésirable

À Gaza, on ne récite pas les slogans attendus. On pense, on interroge, on résiste. Et cela suffit à rendre le peuple indésirable aux yeux de certains pouvoirs. Banni, accusé de terrorisme dans son propre pays, Gaza subit une double peine : la répression interne et l’isolement international.

Le silence complice des ONG

Les organisations qui se mobilisent habituellement dès que la liberté chancelle ont, pour beaucoup, choisi ici de se retirer. Si la Ligue des droits de l'homme s’est engagée rapidement, d’autres comme Amnesty International, le Pen Club et Reporters sans frontières n’ont réagi qu’après coup. Quant à Front Line Defenders, spécialisée dans la protection des défenseurs des droits, elle est restée muette.

Un militantisme sélectif

Ce mutisme révèle une dérive : un militantisme sélectif qui hiérarchise les causes selon une grille idéologique ou géopolitique. Lorsqu’un mouvement correspond aux standards d’un progressisme internationalisé, il est soutenu sans réserve. Lorsqu’il trouble l’ordre établi, on l’abandonne.

Un angle mort structurel

À Gaza, l’espace civique se réduit chaque jour :

  • Journalistes assassinés
  • Associations muselées
  • Presse menacée
  • Procès à charge

Pourtant, la mobilisation des grandes ONG reste frileuse : par peur de froisser, par souci d’équilibre diplomatique, ou parce que le dossier Israël–Palestine ne cadre pas avec une narration binaire simple.

Défendre sans calcul

En matière de droits humains, le silence est rarement neutre. Il est presque toujours un choix. Et parfois, il est une faute. Si les ONG veulent retrouver leur légitimité, elles doivent réapprendre à :

  • Parler quand c’est difficile
  • Soutenir les voix libres, même hors des cases établies
  • Défendre sans calcul

Conclusion

Le cas de Gaza est un test moral pour la défense des droits humains. Il est un miroir qui renvoie la fragilité de nos principes lorsque les enjeux politiques priment sur l’universalisme. Les ONG doivent choisir : redevenir des boussoles ou accepter d’être des calculatrices d’image.

Discussion: Que pensez-vous du silence des ONG face à Gaza ? Partagez votre point de vue.

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La presse du Makhzen propagandiste habile au service du faire-valoir intellectuel Français.

 

Sacré ! vieillarde presse du makhzen, avec son aspect de poissonnière, elle met le paquet pour discréditer la politique Algérienne et glorifier celle de la monarchie d’un Moyen Âge, qui souhaite s'engouffrer dans la déchirure de la victimisation à outrance, non pas pour rester une victime, mais pour devenir un gagnant.

Ah ! Cette Algérie, qui n’en finit pas de perturber le sommeil des sujets du Makhzen Marocain et sa presse courtisane, en quête de ragots de caniveau et de nouvelles diffamatoires. C’est le journalisme des applaudissements au Palais, abreuve pour satisfaire ses pulsions dans un bazar de bric et de brac, cela permet au moins de faire oublier leur extraordinaire incurie ?

Une monarchie au climat politique ubuesque, d’ailleurs personne ne sait où est le Roi, peut-être dans ses couches, le pauvre vieux bougre. Pourtant, il semble que les Marocains du Makhzen n’arrivent pas encore à saisir enfin que leurs malheurs ne sont pas causés par une Algérie, mais par laxisme, incompétence et médiocrité de la classe politique du Palais ou siège d’énormément d'hypocrisie et d'intérêts derrière tout ça ; je dirais presque une guerre civile larvée dans les rapports humains, avec une armada d'arriérée politique, de bons à rien, de fainéants baise main, juste déterminée à rejoindre de manière légale les subsides de l’Occident. Le royaume du Maroc, un pays est sclérosé par l’Algérie parfaitement souveraine. 

Les médias du Makhzen s’emploient beaucoup à donner du volume aux ennemis de l’Algérie et affirment, de manière monolithique maintenant, qu’ils veulent tous venir s’attaquer à notre pays. Un vrai cauchemar.

Un truc très français, peut-être, courageux et célèbre dans l'offensive, déplorable et sans honneur dans la défaite qui se transforme très vite en déroute...

«La France doit être forte et se faire respecter», fait valoir le chef de l’État français dans une lettre à son Premier ministre, François Bayrou, publiée par Le Figaro.

Et alors ! Ce coq mal égorgé, n’arrête-t-il pas encore sa danse, agonisante mais coriace tout de même. La France politique est dévalorisée aux yeux de l’Algérie, dont la seule manière d'honorer la mémoire de tous et celles et ceux qui ont laissé leurs vies dans ce qu'il est convenu d'appeler la guerre de Libération, serait de ne pas falsifier les faits, si cette guerre a été perdue militairement, par la France, et si honte il y a, c'est de refuser d’admettre cette évidence.

On pourrait élargir le sujet et dire que la diplomatie française est un échec universel. Diplomatie coloniale et infantile qui échoue de Bamako à la Polynésie en passant par le Liban, c'est une perspective absolument déprimante.

Contrairement à l’analyse réductrice présentée par certains éditorialistes, la réaction de l’Algérie à la lettre du président français ne traduit pas un désarroi, mais un choix stratégique : celui de répondre sur le plan institutionnel, dans le respect des canaux diplomatiques, plutôt que par surenchère verbale.

Cependant, ce qui fait le charme au Makhzen du Maroc, de temps en temps, y a une perle d’essayiste qui, grâce à sa cécité sélective remarquable, omet l’actualité, à savoir la haine cultivée avec acharnement contre les Algériens, pour qui ce Makhzen est inséparable du racisme, c’est son mode d’existence et elle croit pouvoir tout expliquer.

J’ai comme l'impression que les marionnettistes du Makhzen cherchent à se débarrasser du Roi Soleil, ce qui en soit serait une mauvaise nouvelle pour la France, tant qu’il a œuvré pour ses intérêts. Mais aussi accessoirement pour les youtubeurs marocains qui attendaient comme du pain béni les déclarations du Roi Soleil en faisant étalage à chacune de ses sorties d'une verve et d'un esprit à faire passer pour des amateurs les plus grands comiques. J’espère que c'est juste un mauvais pressentiment, car comme dans les séries on s'habitue à l'acteur de talent qui joue le rôle du méchant.

Décidément le Maroc semble bénéficier de traitements de faveur, notre  Machiavel,  polémiste, nous apprend que Fès et Marrakech avaient leur Roi-Soleil, qui avait développé des empires à travers des dynasties, contrepoint médiatique séduisant, simple et digeste, mais un Disque rayé.

Historiquement, le Maroc ne faisait valoir, aucune particularité qui le distinguait des autres pays de la zone de l’Afrique du Nord, sauf un prétendu petit empire fermé, possédait un caractère particulier, conçut dans une étendue de mythes et de clichés, livrant des images approximatives, douteuses, voire extrêmement fantaisistes. Le Maroc a connu une succession de dynasties instables et discontinues. Le Maroc en tant que nation moderne est apparu après la colonisation française, le reste n'est que fiction. C'est là tout le synopsis du Maroc.

Le Maroc, comme tous les royaumes despotiques, reste sujet à de grandes querelles, le Sultan peut à chaque instant être renversé par trahison et par la révolte La garde royale elle-même est une troupe rebelle et indisciplinée qu'on a vue plusieurs fois précipiter le souverain trône pour élever à sa place le prince qui lui assure un bon salaire. Cette insécurité a de tout temps rendu les souverains inquiets et jaloux, ils ont tous été plus ou moins cruels et sanguinaires, sinon par instinct, au moins par nécessité de sauvegarde du Trône.

Ces Souverains étaient des oppresseurs fanatiques convaincus de leur infaillibilité qui sans aucune considération suivaient leurs penchants ainsi que leurs passions à la satisfaction desquels les poussaient aussi leur entourage. Au Maroc, la succession au trône n’est soumise à aucune règle, à aucune loi. C’est ordinairement le Sultan qui désigne lui-même d’avance parmi les membres de sa famille son héritier affirmé. En général, il a soin de veiller avant sa mort à ce que le successeur qu’il s’est choisi puisse s’emparer à temps du trésor impérial. Nous aurons pour quelques années encore un Prince héritier Hassan III, qui à son tour pourra désigner son héritier, un Mohammed VII, qui à son tour désignerait un Hassan IV, etc.

Pauvre Peuple du Maroc.

Pour l’instant, les intellectuels et leaders d’opinion sont tétanisés ou sont dans des combats d’arrière-garde. Pathétique le Makhzen Marocain ruminant ses haines et ses ressentiments jusqu’à la fureur et parfois au délire qui ne fait que répéter son catéchisme de victime d’un complot extérieur.

En final, je dois dire ce qui est rassurant, c'est que le Makhzen Marocain est en train de sombrer dans l’obscurantisme, cependant les commanditaires et les propagandistes sont toujours là, englués dans l'ignominie de leur incapacité congénitale, et qui ne font rien pour s'en sortir, les pauvres, qu’ils sombrent ou qu'ils se taisent à jamais !!!!

 Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


#Makhzan, #Presse, #France, #propagandiste habile, 


Relations France–Algérie : Réponse aux critiques !

 

Introduction

En août 2025, les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie ont connu une nouvelle phase de tension, marquée par la lettre d’Emmanuel Macron annonçant des mesures sur les visas et la réadmission des ressortissants algériens.
Certains éditorialistes ont interprété la réaction algérienne comme une faiblesse. Pourtant, une analyse approfondie montre qu’il s’agit d’un choix stratégique assumé.

H2 : Un contexte diplomatique complexe

Les relations franco-algériennes ne se limitent pas à des échanges verbaux. Elles reposent sur :

  • Des décennies d’histoire commune.
  • Des accords bilatéraux économiques, culturels et sécuritaires.
  • Une coopération continue malgré les tensions.

La suspension de l’accord de 2013 sur l’exemption de visa pour les passeports officiels et diplomatiques s’inscrit dans un climat tendu, mais n’épuise pas les canaux de dialogue.

H2 : Une diplomatie algérienne institutionnelle et mesurée

Contrairement à l’image véhiculée par certains médias, la réponse algérienne via le ministère des Affaires étrangères reflète :

  • Un respect des usages diplomatiques internationaux.
  • La volonté d’éviter l’escalade médiatique.
  • Le choix de préserver des marges de négociation.

Ce n’est pas la rapidité d’une réponse qui détermine sa pertinence, mais sa capacité à maintenir l’équilibre entre fermeté et ouverture.


H2 : La question migratoire – Une responsabilité partagée

La gestion des flux migratoires relève d’accords bilatéraux que les deux pays ont signés.
Accuser unilatéralement l’Algérie d’« abus » est un raccourci, car la migration est un phénomène multi causal, lié :

  • Aux réalités économiques et sociales.
  • Aux politiques de visas des deux côtés.
  • Aux contextes sécuritaires régionaux.

H2 : L’européanisation de la crise – Un pari risqué

En cherchant à mobiliser ses partenaires européens, Paris élargit le différend au niveau Schengen. Cette stratégie pourrait :

  • Bloquer les discussions bilatérales.
  • Alimenter la méfiance au Maghreb.
  • Réduire la marge de manœuvre française dans la région.

H2 : Conclusion – La fermeté dans la continuité

L’Algérie choisit de répondre par la voie institutionnelle, loin des effets d’annonce, pour protéger ses intérêts stratégiques.
La diplomatie n’est pas un concours de phrases chocs, mais une gestion patiente et réfléchie des équilibres.

 Kader Tahri

Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


Relations France–Algérie : au-delà des discours, une réponse réfléchie face à l’escalade verbale

 

Contrairement à l’analyse réductrice présentée par certains éditorialistes, la réaction de l’Algérie à la lettre du président français ne traduit pas un désarroi, mais un choix stratégique : celui de répondre sur le plan institutionnel, dans le respect des canaux diplomatiques, plutôt que par surenchère verbale.

La réaction via le ministère des Affaires étrangères est conforme aux pratiques internationales. Dans les relations d’État à État, ce sont les canaux diplomatiques officiels qui expriment la position du pays, et non les réactions impulsives ou médiatiques.

La France a adopté des mesures unilatérales, mais la réponse algérienne vise à préserver l’espace de négociation future. La fermeté ne s’exprime pas uniquement dans les mots, mais aussi dans la continuité d’une position souveraine.

La présentation française de la situation occulte le fait que la question migratoire est un sujet complexe, lié à des accords bilatéraux que les deux parties doivent respecter. Pointer uniquement l’Algérie comme « abusive » est une vision partielle.
La tentative de porter ce différend au niveau européen risque de politiser des relations historiquement sensibles. L’Algérie, en privilégiant un langage mesuré, évite l’escalade et préserve ses intérêts stratégiques dans la région.

Face à la tentation de réduire la diplomatie à un concours de fermeté verbale, l’Algérie adopte une posture de continuité et de responsabilité. Les véritables avancées se feront dans la discrétion des négociations, non dans la surenchère médiatique.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

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