Parfois il m'est utile de le dire !

                                                                                                          Oh! Colombe, transmets mon salut d...

Relations France–Algérie : Réponse aux critiques !

 

Introduction

En août 2025, les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie ont connu une nouvelle phase de tension, marquée par la lettre d’Emmanuel Macron annonçant des mesures sur les visas et la réadmission des ressortissants algériens.
Certains éditorialistes ont interprété la réaction algérienne comme une faiblesse. Pourtant, une analyse approfondie montre qu’il s’agit d’un choix stratégique assumé.

H2 : Un contexte diplomatique complexe

Les relations franco-algériennes ne se limitent pas à des échanges verbaux. Elles reposent sur :

  • Des décennies d’histoire commune.
  • Des accords bilatéraux économiques, culturels et sécuritaires.
  • Une coopération continue malgré les tensions.

La suspension de l’accord de 2013 sur l’exemption de visa pour les passeports officiels et diplomatiques s’inscrit dans un climat tendu, mais n’épuise pas les canaux de dialogue.

H2 : Une diplomatie algérienne institutionnelle et mesurée

Contrairement à l’image véhiculée par certains médias, la réponse algérienne via le ministère des Affaires étrangères reflète :

  • Un respect des usages diplomatiques internationaux.
  • La volonté d’éviter l’escalade médiatique.
  • Le choix de préserver des marges de négociation.

Ce n’est pas la rapidité d’une réponse qui détermine sa pertinence, mais sa capacité à maintenir l’équilibre entre fermeté et ouverture.


H2 : La question migratoire – Une responsabilité partagée

La gestion des flux migratoires relève d’accords bilatéraux que les deux pays ont signés.
Accuser unilatéralement l’Algérie d’« abus » est un raccourci, car la migration est un phénomène multi causal, lié :

  • Aux réalités économiques et sociales.
  • Aux politiques de visas des deux côtés.
  • Aux contextes sécuritaires régionaux.

H2 : L’européanisation de la crise – Un pari risqué

En cherchant à mobiliser ses partenaires européens, Paris élargit le différend au niveau Schengen. Cette stratégie pourrait :

  • Bloquer les discussions bilatérales.
  • Alimenter la méfiance au Maghreb.
  • Réduire la marge de manœuvre française dans la région.

H2 : Conclusion – La fermeté dans la continuité

L’Algérie choisit de répondre par la voie institutionnelle, loin des effets d’annonce, pour protéger ses intérêts stratégiques.
La diplomatie n’est pas un concours de phrases chocs, mais une gestion patiente et réfléchie des équilibres.

 Kader Tahri

Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


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