Parfois, il m'est utile de le dire ?

Holocauste 2.0 des judéo-nazis contre les Palestiniens !

 

Comme disait l’illustre  Penseur juif israélien Leibowitz, ils sont en train de causer la perte de la minorité de Juifs qui s’opposent à cette barbarie, totalement injustifiable/criminelle/amorale, et qui va être prise dans le tsunami de mépris et de haine se répandant contre les raclures sionistes à vitesse exponentielle et dans le monde entier !!

 

Quant à cet Holocauste 2.0 du peuple palestinien perpétré par des criminels de guerre sur sa terre ancestrale - au vu et au su du monde entier... - il devra être jugé de la même façon que le fut celui qui fut perpétré en secret il y a plus de 80 ans, et tous les coupables condamnés de la même façon, si le monde d’aujourd’hui veut retrouver un semblant d’Honneur, après s’être vautré dans le déshonneur et la lâcheté criminels depuis si longtemps déjà !

Pas un mot sur les annexions en Cisjordanie, pas un mot sur la violence des colons, ni sur le massacre de Palestiniens innocents en Cisjordanie. Tout est à blâmer pour les Palestiniens qui ne se comportent pas en victimes parfaites

Contexte du conflit Israël–Gaza  

Encore une fois : Israël est né de l’acquisition de terres par la force, du nettoyage ethnique, de l’apartheid et maintenant du génocide. De plus, elle a systématiquement détruit la diversité juive en imposant une langue et une culture artificielles. Elle présente toutes les caractéristiques d’un régime totalitaire sans équivalent dans la région. Pas plus de huit décennies sans interruption.

Le sionisme, depuis Herzl, repose sur un concept raciste, prétendant explicitement résoudre le problème des Juifs. il divise les humains selon des critères mythologiques créés par l'homme. L'État explicitement sioniste ne naît pas, il est construit et bâti sur des terres ethniquement nettoyées et volées ; il est intrinsèquement criminel, il  constitue un environnement hostile que les Palestiniens sont tenus à :

Vivre dans la peur d’être arrêté par des soldats de Tsahal sans qu’on lui donne une raison et qu’on le jette dans une prison où les détenus sont régulièrement torturés.

Vivre dans la peur de voir des colons violents commettre des crimes sans que les autorités chargées de faire respecter la loi ne réagissent.

Vivre dans la peur que les bombes israéliennes détruisent sa résidence.

Vivre dans la peur d'une roquette lancée depuis Gaza déchirant le toit de quelqu'un.

Vivre dans la peur d’une bombe qui explose dans un bus transportant son enfant.

Depuis octobre 2023, les affrontements entre Israël et le Hamas se sont intensifiés, provoquant un nombre élevé de victimes civiles et militaires. Les attaques du 7 octobre ont fait plus de 1 100 morts côté israélien, dont civils et militaires. En réponse, l’armée israélienne a mené une série d’opérations militaires à Gaza, entraînant des destructions massives et un bilan humain très lourd.

Bilan humain et données contradictoires : Victimes civiles et militaires

Selon l’ONU et diverses ONG, des milliers de Palestiniens ont été tués depuis le début des bombardements, dont une proportion importante d’enfants, de femmes et de personnes âgées. Côté israélien, les pertes concernent à la fois des civils et des soldats de Tsahal. Au moment où Tsahal, l’armée la plus morale et la plus courageuse du monde, abat un enfant palestinien (un futur terroriste) toutes les heures, l’Occident prend sa plume pour défendre l'idée enfouie d'Israël comme État juif et démocratique.

Estimations des combattants du Hamas

L’armée israélienne affirme avoir éliminé ou capturé plusieurs dizaines de milliers de combattants. Cependant, des observateurs internationaux notent un écart entre ces chiffres et la poursuite des combats. Cette disparité statistique alimente le débat sur la fiabilité des bilans militaires.

Rappel : sur les 1 139 personnes tuées le 7 octobre :
- un tiers (379) étaient des militaires d’active de Tsahal et des services de sécurité,
- 95 % des deux tiers restants étaient des adultes israéliens (anciens militaires de Tsahal et réservistes),
- nombre d’entre eux ont été tués par la glorieuse Tsahal...

C’est vrai qu’en France, on se sent 100 % solidaires de ceux qui tuent principalement des femmes, des enfants et des malades, sans oublier les affamés qu’avec les combattants pardon, les terroristes du Hamas, c’est une autre paire de manches : Israël est censé en avoir éliminé un énorme paquet :

En janvier 2025, le Jerusalem Post affirmait que les chiffres concernant les premières estimations israéliennes des forces du Hamas ne concordaient pas. En octobre 2023, l’armée israélienne estimait le Hamas à 25 000 combattants ; en 2024, elle rapportait avoir tué 17 000 à 20 000 combattants, blessé 14 000 à 16 000 autres et capturé 6 000. Pourtant, en janvier, elle affirmait qu’il restait encore 12 000 à 23 000 combattants. Pour corriger cette divergence, l’armée israélienne a révisé son estimation d’octobre 2023 à 40 000 et a déclaré que le Hamas avait dû en recruter des milliers de plus. (Wikipédia en anglais)

Les médias et les dirigeants israéliens mentent tellement sur leurs victoires qu’ils se sont pris les pieds dans le tapis. À les entendre, 42 000 combattants… pardon, terroristes ont été éliminés, soit tués, soit blessés, soit capturés. Mais alors, pourquoi les combats se poursuivent-ils, et d’où viennent les nouveaux combattants pardon, terroristes ?

Les enjeux du droit international

Le droit international humanitaire, inscrit dans les Conventions de Genève, interdit les attaques délibérées contre les civils. De nombreuses organisations, dont Amnesty International et Human Rights Watch, appellent à enquêter sur d’éventuelles violations par toutes les parties au conflit.

Parmi les accusations, on retrouve :

  • L’usage disproportionné de la force
  • Les attaques contre des infrastructures civiles (hôpitaux, écoles)
  • Le blocus total entravant l’accès à l’aide humanitaire

Répercussions géopolitiques et diplomatiques

  • Isolement diplomatique croissant d’Israël auprès de certains alliés
  • Fractures au sein des pays arabes quant à la réponse à apporter
  • Mobilisation de la société civile internationale pour des cessez-le-feu

S’opposer au génocide des Palestiniens, si on a bien compris sa démonstration, c’est accélérer le suicide civilisationnel de l’Occident, dont Israël serait la première, ou la dernière barrière. La sauvegarde de la démocratie israélienne vaut bien un génocide. Quand Israël aura écrasé sous les bombes tout le Proche-Orient, notre civilisation sera sauvée. Vivement la mort du dernier Palestinien !

Des États comme l’Australie, l’Allemagne, l’Italie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont exprimé leur opposition à une occupation prolongée de Gaza.

La sortie de crise passera par :

  • La reconnaissance mutuelle des droits fondamentaux
  • L’arrêt des attaques contre les civils
  • Un cadre diplomatique garantissant la sécurité des deux peuples

Sans dialogue politique, le risque est de voir le conflit s’enliser et les tensions régionales s’aggraver.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »


Gaza : le silence des ONG face à la répression et au génocide

 

Il existe des silences plus accablants que mille calomnies. Celui qui entoure Gaza et son peuple en fait partie. Face à la répression, aux assassinats de journalistes et à la réduction de l’espace civique, certaines ONG internationales choisissent la prudence, voire l’inaction. Ce mutisme n’est pas neutre : c’est un choix politique aux conséquences graves.

Gaza, une voix libre et indésirable

À Gaza, on ne récite pas les slogans attendus. On pense, on interroge, on résiste. Et cela suffit à rendre le peuple indésirable aux yeux de certains pouvoirs. Banni, accusé de terrorisme dans son propre pays, Gaza subit une double peine : la répression interne et l’isolement international.

Le silence complice des ONG

Les organisations qui se mobilisent habituellement dès que la liberté chancelle ont, pour beaucoup, choisi ici de se retirer. Si la Ligue des droits de l'homme s’est engagée rapidement, d’autres comme Amnesty International, le Pen Club et Reporters sans frontières n’ont réagi qu’après coup. Quant à Front Line Defenders, spécialisée dans la protection des défenseurs des droits, elle est restée muette.

Un militantisme sélectif

Ce mutisme révèle une dérive : un militantisme sélectif qui hiérarchise les causes selon une grille idéologique ou géopolitique. Lorsqu’un mouvement correspond aux standards d’un progressisme internationalisé, il est soutenu sans réserve. Lorsqu’il trouble l’ordre établi, on l’abandonne.

Un angle mort structurel

À Gaza, l’espace civique se réduit chaque jour :

  • Journalistes assassinés
  • Associations muselées
  • Presse menacée
  • Procès à charge

Pourtant, la mobilisation des grandes ONG reste frileuse : par peur de froisser, par souci d’équilibre diplomatique, ou parce que le dossier Israël–Palestine ne cadre pas avec une narration binaire simple.

Défendre sans calcul

En matière de droits humains, le silence est rarement neutre. Il est presque toujours un choix. Et parfois, il est une faute. Si les ONG veulent retrouver leur légitimité, elles doivent réapprendre à :

  • Parler quand c’est difficile
  • Soutenir les voix libres, même hors des cases établies
  • Défendre sans calcul

Conclusion

Le cas de Gaza est un test moral pour la défense des droits humains. Il est un miroir qui renvoie la fragilité de nos principes lorsque les enjeux politiques priment sur l’universalisme. Les ONG doivent choisir : redevenir des boussoles ou accepter d’être des calculatrices d’image.

Discussion: Que pensez-vous du silence des ONG face à Gaza ? Partagez votre point de vue.

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La presse du Makhzen propagandiste habile au service du faire-valoir intellectuel Français.

 

Sacré ! vieillarde presse du makhzen, avec son aspect de poissonnière, elle met le paquet pour discréditer la politique Algérienne et glorifier celle de la monarchie d’un Moyen Âge, qui souhaite s'engouffrer dans la déchirure de la victimisation à outrance, non pas pour rester une victime, mais pour devenir un gagnant.

Ah ! Cette Algérie, qui n’en finit pas de perturber le sommeil des sujets du Makhzen Marocain et sa presse courtisane, en quête de ragots de caniveau et de nouvelles diffamatoires. C’est le journalisme des applaudissements au Palais, abreuve pour satisfaire ses pulsions dans un bazar de bric et de brac, cela permet au moins de faire oublier leur extraordinaire incurie ?

Une monarchie au climat politique ubuesque, d’ailleurs personne ne sait où est le Roi, peut-être dans ses couches, le pauvre vieux bougre. Pourtant, il semble que les Marocains du Makhzen n’arrivent pas encore à saisir enfin que leurs malheurs ne sont pas causés par une Algérie, mais par laxisme, incompétence et médiocrité de la classe politique du Palais ou siège d’énormément d'hypocrisie et d'intérêts derrière tout ça ; je dirais presque une guerre civile larvée dans les rapports humains, avec une armada d'arriérée politique, de bons à rien, de fainéants baise main, juste déterminée à rejoindre de manière légale les subsides de l’Occident. Le royaume du Maroc, un pays est sclérosé par l’Algérie parfaitement souveraine. 

Les médias du Makhzen s’emploient beaucoup à donner du volume aux ennemis de l’Algérie et affirment, de manière monolithique maintenant, qu’ils veulent tous venir s’attaquer à notre pays. Un vrai cauchemar.

Un truc très français, peut-être, courageux et célèbre dans l'offensive, déplorable et sans honneur dans la défaite qui se transforme très vite en déroute...

«La France doit être forte et se faire respecter», fait valoir le chef de l’État français dans une lettre à son Premier ministre, François Bayrou, publiée par Le Figaro.

Et alors ! Ce coq mal égorgé, n’arrête-t-il pas encore sa danse, agonisante mais coriace tout de même. La France politique est dévalorisée aux yeux de l’Algérie, dont la seule manière d'honorer la mémoire de tous et celles et ceux qui ont laissé leurs vies dans ce qu'il est convenu d'appeler la guerre de Libération, serait de ne pas falsifier les faits, si cette guerre a été perdue militairement, par la France, et si honte il y a, c'est de refuser d’admettre cette évidence.

On pourrait élargir le sujet et dire que la diplomatie française est un échec universel. Diplomatie coloniale et infantile qui échoue de Bamako à la Polynésie en passant par le Liban, c'est une perspective absolument déprimante.

Contrairement à l’analyse réductrice présentée par certains éditorialistes, la réaction de l’Algérie à la lettre du président français ne traduit pas un désarroi, mais un choix stratégique : celui de répondre sur le plan institutionnel, dans le respect des canaux diplomatiques, plutôt que par surenchère verbale.

Cependant, ce qui fait le charme au Makhzen du Maroc, de temps en temps, y a une perle d’essayiste qui, grâce à sa cécité sélective remarquable, omet l’actualité, à savoir la haine cultivée avec acharnement contre les Algériens, pour qui ce Makhzen est inséparable du racisme, c’est son mode d’existence et elle croit pouvoir tout expliquer.

J’ai comme l'impression que les marionnettistes du Makhzen cherchent à se débarrasser du Roi Soleil, ce qui en soit serait une mauvaise nouvelle pour la France, tant qu’il a œuvré pour ses intérêts. Mais aussi accessoirement pour les youtubeurs marocains qui attendaient comme du pain béni les déclarations du Roi Soleil en faisant étalage à chacune de ses sorties d'une verve et d'un esprit à faire passer pour des amateurs les plus grands comiques. J’espère que c'est juste un mauvais pressentiment, car comme dans les séries on s'habitue à l'acteur de talent qui joue le rôle du méchant.

Décidément le Maroc semble bénéficier de traitements de faveur, notre  Machiavel,  polémiste, nous apprend que Fès et Marrakech avaient leur Roi-Soleil, qui avait développé des empires à travers des dynasties, contrepoint médiatique séduisant, simple et digeste, mais un Disque rayé.

Historiquement, le Maroc ne faisait valoir, aucune particularité qui le distinguait des autres pays de la zone de l’Afrique du Nord, sauf un prétendu petit empire fermé, possédait un caractère particulier, conçut dans une étendue de mythes et de clichés, livrant des images approximatives, douteuses, voire extrêmement fantaisistes. Le Maroc a connu une succession de dynasties instables et discontinues. Le Maroc en tant que nation moderne est apparu après la colonisation française, le reste n'est que fiction. C'est là tout le synopsis du Maroc.

Le Maroc, comme tous les royaumes despotiques, reste sujet à de grandes querelles, le Sultan peut à chaque instant être renversé par trahison et par la révolte La garde royale elle-même est une troupe rebelle et indisciplinée qu'on a vue plusieurs fois précipiter le souverain trône pour élever à sa place le prince qui lui assure un bon salaire. Cette insécurité a de tout temps rendu les souverains inquiets et jaloux, ils ont tous été plus ou moins cruels et sanguinaires, sinon par instinct, au moins par nécessité de sauvegarde du Trône.

Ces Souverains étaient des oppresseurs fanatiques convaincus de leur infaillibilité qui sans aucune considération suivaient leurs penchants ainsi que leurs passions à la satisfaction desquels les poussaient aussi leur entourage. Au Maroc, la succession au trône n’est soumise à aucune règle, à aucune loi. C’est ordinairement le Sultan qui désigne lui-même d’avance parmi les membres de sa famille son héritier affirmé. En général, il a soin de veiller avant sa mort à ce que le successeur qu’il s’est choisi puisse s’emparer à temps du trésor impérial. Nous aurons pour quelques années encore un Prince héritier Hassan III, qui à son tour pourra désigner son héritier, un Mohammed VII, qui à son tour désignerait un Hassan IV, etc.

Pauvre Peuple du Maroc.

Pour l’instant, les intellectuels et leaders d’opinion sont tétanisés ou sont dans des combats d’arrière-garde. Pathétique le Makhzen Marocain ruminant ses haines et ses ressentiments jusqu’à la fureur et parfois au délire qui ne fait que répéter son catéchisme de victime d’un complot extérieur.

En final, je dois dire ce qui est rassurant, c'est que le Makhzen Marocain est en train de sombrer dans l’obscurantisme, cependant les commanditaires et les propagandistes sont toujours là, englués dans l'ignominie de leur incapacité congénitale, et qui ne font rien pour s'en sortir, les pauvres, qu’ils sombrent ou qu'ils se taisent à jamais !!!!

 Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


#Makhzan, #Presse, #France, #propagandiste habile, 


Relations France–Algérie : Réponse aux critiques !

 

Introduction

En août 2025, les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie ont connu une nouvelle phase de tension, marquée par la lettre d’Emmanuel Macron annonçant des mesures sur les visas et la réadmission des ressortissants algériens.
Certains éditorialistes ont interprété la réaction algérienne comme une faiblesse. Pourtant, une analyse approfondie montre qu’il s’agit d’un choix stratégique assumé.

H2 : Un contexte diplomatique complexe

Les relations franco-algériennes ne se limitent pas à des échanges verbaux. Elles reposent sur :

  • Des décennies d’histoire commune.
  • Des accords bilatéraux économiques, culturels et sécuritaires.
  • Une coopération continue malgré les tensions.

La suspension de l’accord de 2013 sur l’exemption de visa pour les passeports officiels et diplomatiques s’inscrit dans un climat tendu, mais n’épuise pas les canaux de dialogue.

H2 : Une diplomatie algérienne institutionnelle et mesurée

Contrairement à l’image véhiculée par certains médias, la réponse algérienne via le ministère des Affaires étrangères reflète :

  • Un respect des usages diplomatiques internationaux.
  • La volonté d’éviter l’escalade médiatique.
  • Le choix de préserver des marges de négociation.

Ce n’est pas la rapidité d’une réponse qui détermine sa pertinence, mais sa capacité à maintenir l’équilibre entre fermeté et ouverture.


H2 : La question migratoire – Une responsabilité partagée

La gestion des flux migratoires relève d’accords bilatéraux que les deux pays ont signés.
Accuser unilatéralement l’Algérie d’« abus » est un raccourci, car la migration est un phénomène multi causal, lié :

  • Aux réalités économiques et sociales.
  • Aux politiques de visas des deux côtés.
  • Aux contextes sécuritaires régionaux.

H2 : L’européanisation de la crise – Un pari risqué

En cherchant à mobiliser ses partenaires européens, Paris élargit le différend au niveau Schengen. Cette stratégie pourrait :

  • Bloquer les discussions bilatérales.
  • Alimenter la méfiance au Maghreb.
  • Réduire la marge de manœuvre française dans la région.

H2 : Conclusion – La fermeté dans la continuité

L’Algérie choisit de répondre par la voie institutionnelle, loin des effets d’annonce, pour protéger ses intérêts stratégiques.
La diplomatie n’est pas un concours de phrases chocs, mais une gestion patiente et réfléchie des équilibres.

 Kader Tahri

Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

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Relations France–Algérie : au-delà des discours, une réponse réfléchie face à l’escalade verbale

 

Contrairement à l’analyse réductrice présentée par certains éditorialistes, la réaction de l’Algérie à la lettre du président français ne traduit pas un désarroi, mais un choix stratégique : celui de répondre sur le plan institutionnel, dans le respect des canaux diplomatiques, plutôt que par surenchère verbale.

La réaction via le ministère des Affaires étrangères est conforme aux pratiques internationales. Dans les relations d’État à État, ce sont les canaux diplomatiques officiels qui expriment la position du pays, et non les réactions impulsives ou médiatiques.

La France a adopté des mesures unilatérales, mais la réponse algérienne vise à préserver l’espace de négociation future. La fermeté ne s’exprime pas uniquement dans les mots, mais aussi dans la continuité d’une position souveraine.

La présentation française de la situation occulte le fait que la question migratoire est un sujet complexe, lié à des accords bilatéraux que les deux parties doivent respecter. Pointer uniquement l’Algérie comme « abusive » est une vision partielle.
La tentative de porter ce différend au niveau européen risque de politiser des relations historiquement sensibles. L’Algérie, en privilégiant un langage mesuré, évite l’escalade et préserve ses intérêts stratégiques dans la région.

Face à la tentation de réduire la diplomatie à un concours de fermeté verbale, l’Algérie adopte une posture de continuité et de responsabilité. Les véritables avancées se feront dans la discrétion des négociations, non dans la surenchère médiatique.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
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Relations France–Algérie : Réponse aux critiques et analyse de la crise diplomatique 2025

En août 2025, les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie ont connu une nouvelle phase de tension, marquée par la lettre d’Emmanuel Macron appelant à des mesures fermes sur les visas et la réadmission des ressortissants algériens. Certains éditorialistes ont présenté la réaction algérienne comme faible et désorganisée. Cette analyse propose une lecture différente, replacée dans son contexte diplomatique et historique.

Un contexte diplomatique complexe

L’histoire franco-algérienne et les accords bilatéraux qui la traversent rendent toute lecture simpliste des événements impossible. La suspension de l’accord de 2013 concernant l’exemption de visa pour les passeports officiels s’inscrit dans un débat plus large sur la migration, la sécurité et la coopération économique.

La position de l'Algérie – Une diplomatie institutionnelle et mesurée

La réponse du ministère des Affaires étrangères, relayée par les canaux officiels, traduit un choix stratégique. Plutôt que d’entrer dans une surenchère médiatique, l’Algérie privilégie la préservation de marges de négociation et le respect des usages diplomatiques internationaux.

  • Respect des protocoles diplomatiques.
  • Volonté d’éviter l’escalade publique.
  • Préservation de la marge de manœuvre pour des négociations ultérieures.

La question migratoire – Une responsabilité partagée

La gestion des flux migratoires est multifactorielle : réalités économiques, politiques de visas et contextes sécuritaires régionaux se combinent. Accuser uniquement l’Algérie d’« abus » ne rend pas compte de cette complexité.

L’européanisation de la crise – Un pari risqué

En cherchant à mobiliser ses partenaires européens, la France élargit un différend bilatéral. Ce choix comporte des risques : il peut bloquer les discussions bilatérales et réduire la marge de manœuvre diplomatique de Paris dans la région.

Conclusion – La fermeté dans la continuité

La diplomatie n’est pas un concours de rhétorique. L’Algérie adopte une posture de continuité et de responsabilité, privilégiant la discrétion des négociations aux effets d’annonce. Cette stratégie vise à protéger ses intérêts stratégiques tout en laissant ouverte la possibilité d’un règlement apaisé.

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Crise diplomatique Algérie–France : fin de l’exemption de visas pour diplomates et dénonciation de l’accord de 2013

 

Un durcissement annoncé, mais un contexte occulté

Dans une lettre adressée à François Bayrou et relayée par Le Figaro et Reuters, Emmanuel Macron a demandé la suspension de l’accord de 2013 sur les exemptions de visa pour les passeports diplomatiques et de service algériens. Le président français appelle à une « grande fermeté » face à Alger, invoquant des difficultés « migratoires et sécuritaires ». Mais cette lecture unilatérale occulte des éléments essentiels du contexte diplomatique.

Deux notes verbales ont été remises au régime français par les voies diplomatiques,   L'une a eu pour objet de «notifier formellement la dénonciation par la partie algérienne de l'Accord algéro-français de 2013 relatif à l'exemption réciproque des visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service».

Une dénonciation qui «va plus loin que la simple suspension notifiée par la partie française et met définitivement un terme à l'existence même de cet accord», tient-on à préciser. Dans ce contexte, le communiqué a souligné qu'»en conséquence, et sans préjudice des délais prévus dans l'accord, le gouvernement algérien a décidé de soumettre, avec effet immédiat, les titulaires de passeports diplomatiques et de service français à l'obligation de visas.

Il se réserve, par ailleurs, le droit de soumettre l'octroi de ces visas aux mêmes conditions que celles que le gouvernement français arrêtera pour les ressortissants algériens. Il s'agit là d'une stricte application du principe de réciprocité qui exprime, avant tout, le rejet par l'Algérie des velléités françaises de provocation, d'intimidation et de marchandage». Quant à la seconde note verbale, elle concerne «la décision des autorités algériennes de mettre fin à la mise à disposition, à titre gracieux, de biens immobiliers appartenant à l'Etat algérien au profit de l'ambassade de France en Algérie. Cette note annonce, également, le réexamen des baux, considérablement avantageux, contractés par l'ambassade avec les OPGI d'Algérie et invite la partie française à dépêcher une délégation à Alger pour entamer les discussions à ce sujet», souligne le communiqué

Le déclencheur : le dossier du Sahara occidental

En juillet 2024, la France a reconnu le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental, en rupture avec la position traditionnelle de neutralité. Cette décision a été perçue par Alger comme une atteinte directe à ses intérêts stratégiques et une ingérence dans un dossier soutenu par des résolutions onusiennes. Ce choix politique français a provoqué un refroidissement brutal des relations bilatérales.

L’accord de 2013 : un symbole plus qu’un instrument

Signé pour faciliter la mobilité des diplomates, l’accord de 2013 avait une portée pratique limitée. Sa suspension est surtout un signal politique adressé à l’opinion publique française, dans un contexte où la question migratoire est instrumentalisée à des fins électorales.

C'est la France, également, qui a manqué au respect de ses engagements au triple titre de l'accord algéro-français de 1968 relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, de la convention consulaire algéro-française de 1974 et de l'accord algéro-français de 2013 relatif à l'exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service. C'est la France, en outre, qui s'est donné pour seule et unique objet de fixation l'accord algéro-français de 1994 relatif à la réadmission des ressortissants algériens vivants en situation irrégulière en France, accord dont elle a dénaturé la raison d'être et détourné les objectifs véritables. C'est la France, enfin, qui s'est affranchie de ses devoirs contractés au titre de la convention européenne des droits de l'homme de 1950".

A maintes reprises, c'est la France, et elle seule, qui a été à l'origine d'une telle demande. En décidant la suspension de cet accord, la France offre à l'Algérie l'opportunité idoine d'annoncer, quant à elle, la dénonciation pure et simple de ce même accord.

Des cas individuels utilisés comme levier politique

Les affaires Boualem Sansal et Christophe Gleizes, évoquées comme motifs de durcissement, relèvent de décisions judiciaires algériennes. Les instrumentaliser dans le champ diplomatique revient à nier la souveraineté judiciaire d’un État indépendant et  de faire de la France l’arbitre moral des libertés dans le monde arabe, au mépris des souverainetés nationales et des réalités politiques locales. C’est là l’ombre portée d’un réflexe néocolonial qu’on croyait pourtant dépassé dans les milieux progressistes pour s’interroger aussi si la France va extrader les délinquants politiques algériens réfugiés chez elle, allusion à l’ancien ministre Abdeslam Bouchouareb qui a été condamné plusieurs fois pour corruption en Algérie, mais la justice française a rejeté la demande d’extradition d’Alger. Une rhétorique post-coloniale persistante

Les termes choisis par Emmanuel Macron – « respect », « fermeté », « détermination » – s’inscrivent dans une grammaire diplomatique verticale, héritée d’une histoire coloniale non soldée. Une approche moderne exigerait une relation équilibrée, basée sur des partenariats mutuellement bénéfiques dans les domaines de l’énergie, de la sécurité et de la coopération culturelle.

Des accusations de manquements aux accords bilatéraux

Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères reproche à Paris d’avoir violé plusieurs accords internationaux et bilatéraux :

  • Accord algéro-français de 1968 sur la circulation et le séjour des ressortissants,
  • Convention consulaire de 1974,
  • Accord de 2013 sur l’exemption de visas diplomatiques,
  • Convention européenne des droits de l’homme de 1950.

L’Algérie dénonce aussi des entraves à l’acheminement de ses valises diplomatiques, le blocage d’accréditations pour ses consuls (trois consuls généraux et cinq consuls), ainsi que la politique de réadmission des ressortissants algériens jugée contraire aux engagements franco-algériens.

Une crise diplomatique assumée

Alger considère que la crise diplomatique avec la France est née des « provocations et pressions » françaises, et affirme que ses réponses s’inscrivent dans le strict principe de réciprocité diplomatique. L’Algérie précise qu’elle n’a jamais été à l’initiative de l’accord de 2013, soulignant que la demande venait de Paris, et se réserve le droit d’ouvrir d’autres dossiers contentieux à la négociation.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
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Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

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 #Relations algéro-françaises, #crise diplomatique Algérie France, #accord bilatéral 2013,

 

 


Israël et la famine à Gaza : quand la victimisation devient un outil pour fuir la responsabilité

 


La mentalité de victime comme stratégie politique

Dans l’histoire contemporaine, peu de nations ont autant ancré leur identité sur la mémoire d’un traumatisme que l’État d’Israël. La Shoah, drame absolu du XXe siècle, est devenue une composante indélébile de la conscience nationale. Mais cette mémoire, lorsqu’elle se transforme en posture de victime permanente, peut servir à protéger l’État de toute critique morale, même lorsqu’il commet l’inacceptable.

Dans ce mécanisme, la culpabilité historique est mobilisée pour inverser les rôles : ceux qui dénoncent les crimes commis à Gaza sont accusés d’antisémitisme, détournant le débat et neutralisant la remise en question.

La culpabilité et la mentalité de victime sont fondamentalement des mécanismes d'évasion. Tant que vous vous sentez coupable, vous pouvez vous accrocher à l'idée que votre conscience vous permet de ressentir la culpabilité. Mais si vous n'agissez pas pour éliminer la cause de votre culpabilité et ne pas répéter votre erreur à l'avenir (c'est ce qu'on appelle l'apprentissage), vous ne faites qu'échapper à la réalité.

Jouer la victime a un objectif similaire : éviter la réalité et les responsabilités personnelles qui y sont inévitablement liées. Rien n'est plus irritant que d'avoir affaire à des victimes accros à la mentalité de victime. Elles se maintiennent dans un état infantile, attendant que les autres règlent leurs problèmes. Lorsque des individus, ou une nation, tombent dans ce piège, ils se tournent vers le chantage affectif et la fourberie pour exercer un certain contrôle sur leur environnement – un spectacle peu réjouissant et très dangereux pour tous

A l’indifférence face à la famine à Gaza  un sondage israélien récent, près de 79 % des citoyens se déclarent indifférents à la famine qui frappe la population de Gaza. Ce chiffre, glaçant, révèle une déconnexion morale profonde.

Cette indifférence n’est pas le fruit du hasard. Elle est alimentée par :

  • La déshumanisation des Palestiniens dans le discours politique et médiatique israélien.
  • Le récit sécuritaire qui présente chaque geste humanitaire comme une faiblesse exploitable par “l’ennemi”.
  • L’autosuffisance morale, où l’histoire passée d’Israël devient un bouclier contre toute critique présente.

Lorsqu’une majorité reste insensible à la souffrance qu’elle contribue à engendrer, il ne s’agit plus seulement de passivité. C’est une forme de complicité.

La famine imposée à Gaza, qualifiée par des juristes internationaux de crime de guerre et potentiellement de crime contre l’humanité, ne se déroule pas dans le secret. Les images, les rapports d’ONG, les alertes de l’ONU circulent largement. Le choix de détourner le regard est donc un acte politique, même lorsqu’il se veut apolitique.

En fermant les yeux, la société israélienne se place face à un risque historique : celui d’être perçue, dans les décennies à venir, comme complice d’un crime de masse. Ce basculement moral ne se mesure pas seulement en termes juridiques, mais aussi en termes de mémoire collective.

Les sentiments ne comptent pas. Seuls les actes comptent. le peuple juif s'en fiche !

Mais attention, un jour, la situation changera !

Les Israéliens juifs s'inquiètent le moins du monde de la famine massive qui frappe les Gazaouis. Or, un récent sondage indique que 79 % d'entre eux n'en sont absolument pas préoccupés. En Israël, on ressent très peu de culpabilité face à cette famine massive. La plupart des Israéliens se réjouissent de la souffrance des Palestiniens et ne souhaitent rien d'autre que son aggravation

L’histoire jugera non seulement les décideurs, mais aussi la société civile qui aura choisi le confort du déni.

Sortir de cette spirale suppose une double rupture :

  1. Reconnaître la réalité des crimes en cours et leur impact humain.
  2. Dissocier la mémoire des tragédies passées de l’usage politique qui en est fait pour justifier l’injustifiable.

Des analyses théoriques comme celle-ci sont utiles pour comprendre la situation, mais elles n'auront aucun effet sur les dirigeants ni sur la majorité de la population juive. Ils sont protégés par leur déni et ne changeront pas, à moins d'être profondément secoués. Et peut-être même pas.

Le droit international est clair : provoquer intentionnellement une famine est un crime. La morale l’est tout autant : rester indifférent, c’est s’en rendre complice.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/

 

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