Parfois, il m'est utile de le dire ?

 


L'idée de ce travail est née de la lecture des échanges sur des forums, lors de dialogues entre musulmans et chrétiens. Ces échanges sont parfois vifs, car en fait chacun défend la cohérence de sa propre foi, et c’est toujours captivant.

Prenons un forum Internet par exemple et observez ce qu’il s’y passe ! 

Généralement, les habitués discutent et font des belles phrases, tout le monde est plus ou moins d’accord et l’ambiance est assez sereine. Puis une personne d’une autre confession arrive sur le forum, pour poser soit une question ou répondre à un commentaire, juger, déplacer et contraire à ses croyances.

Le plus souvent, c'est le Gourou de l’équipe qui prend en charge ce nouveau venu pour s’attaquer pratiquement tout de suite à sa propre personne. Cela sera suivi immédiatement par quelques-uns de ses adeptes qui vont donner tout un tas d’explications, bibliques ou non, pour prouver l'inverse.

Certains d’entre eux sont même faits une spécialité à coup de commentaires et de grands cris au vitriol qui ne convainquent personne.

Combien d'échanges inter-religieux deviennent des dialogues de sourds, simplement parce que l'on définit différemment le même concept. Comment définir la vérité, la liberté ou le libre-arbitre ?

On les entend souvent répliquer, lorsqu'ils sont contestés, que la religion demande d'aimer ses ennemis, mais leur notion de l'amour n'est que de la prostitution spirituelle.

Leur raisonnement pervers est que la vérité peut offenser, que ce n’est pas marcher dans l’amour que d'exposer les erreurs et que cela peut créer une division.

Nul besoin, toutefois, d’être un politique de la première heure pour imaginer les desseins des tenants du forum. Leur première option demeure bien évidemment l’apologie de la haine et la division. Lorsque l’esprit humain atteint les confins de la bassesse, le monde devient alors une aire pour toute anarchie. Telle est la conception des choses de ces manipulateurs qui se sont octroyées les titres de donneurs de leçons

Le dialogue inter-religieux exige aussi une formation adaptée : il s’agit de ne pas tomber dans le piège d’une communion conciliante et ne pas à accepter tout ce qui est dit légèrement, donnant lieu à des idées préconçues. La religion est citée pour fournir à leurs adeptes un arsenal d’objections et de réfutations qui leur permettraient de maintenir leur foi devant l’adversaire, et même de le ridiculiser dans ses croyances. Il est excessif de mettre sur le dos de l’Islam ou du Christianisme les méfaits de certains croyants alors que ces religions utilisent toutes leurs enseignements spirituels et moraux pour combattre l’injustice et l’égarement. 

Le refus de la différence condamnerait certainement les sociétés à sombrer dans le désordre et les sauvageries. Ce type d’hostilité surgit surtout entre personnes dont l’approche religieuse est plus centrée sur l’appartenance communautaire.

Dans le monde aujourd’hui où augmenteront les moyens technologiques les plus avancés, tant commerciaux, politiques, culturelles ou religieuses, avec leurs arguments, seuls les vrais spirituels, sauveront leur identité et leur légitimité tout en amplifiant les liens de solidarité fraternelle. Cela m’incite à vous inviter à une adhésion. Il n’est pas rare, de nos jours, d’entendre ou de lire des affirmations péremptoires, des jugements définitifs sur ce que l’Autre sont censés être.     

  Kader Tahri

Le régime français humilié se retrouvât au tapis !

 

Ce qui est extraordinaire, c'est que la parabole « L’Algérie cherche à humilier la France » passe crème avec avalanche, ce qui affecte le régime au pouvoir en France. Ce gâchis, seule la France vaniteuse s’en est rendu coupable en se regardant le nombril, depuis un certain temps. de ce que devient la France et de ce que sont les Français parce qu’ils mettent un zèle pathétique à être les premiers de la classe des racistes et méchants comme des teignes au sein de l’UE.

Cependant, l’ex-colonisateur doit savoir que le colonisé libre a décidé de régler ses comptes et ne lui fera aucun cadeau.

La France, ce pays qui se gargarise en show médiatique de sa «grandeur», offre le spectacle pathétique d’un régime plus fourbe et plus hypocrite où les guignols de l’opposition dictent la politique étrangère depuis leurs tribunes médiatiques. Un théâtre de l’absurde où les lobbies communautaires tirent les ficelles pendant que les politiciens, tels des pantins désarticulés, dansent au rythme des injonctions de Tel Aviv. La France ne noiera pas les valeurs de la morale publique dans les remous sales du régime français au pouvoir dans ce registre de la haine, c’est ce régime de France qui bat tous les records. La France, un régime despotique malade d'une Europe pas très en forme et l'immigration est de loin le plus grave parmi les différents maux dont elle souffre, planifie sa volonté de répondre aux humiliations répétitives que fait subir l’Algérie à la France, il s'agit de convaincre le maximum de citoyen du régime français que l'immigration reste le problème le plus important du pays, c'est-à-dire de convaincre un malade que le cancer dont il souffre est moins grave que son arthrose et sa bronchite chronique.

Les gesticulations de Retailleau en manipulateur notoire qui a déclaré sa flamme au peuple algérien ont été applaudies et appréciées de la même manière dans les médias français, en expliquant machiavéliquement une algérophobie chronique et difficilement guérissable qui caractérise l’âme et le corps des détenteurs du régime réel en France, qui sont parvenus, et sans même se concerter, à retenir «  Algérie  », un nom conduisant le régime français à une attitude pour s'agiter beaucoup et bruyamment dans le vide et sans conséquences, avec toute une animosité et une haine sans fin.

A pleurnicher comme ça sur un sort qu'ils n'ont jamais connu, non seulement ça les rend ridicules, mais ça leur enlève toute dignité. Raison pour laquelle les citoyens français finissent par ne plus les supporter et à les mépriser. Retailleau notre hussard de la mort, mériterait qu'on dédie aussi un prix à son verbiage.

La rhétorique anti-immigrée est un axe central du discours de l’extrême droite. C'est devenu un combat quotidien contre les musulmans et les noirs, c'est la haine des Arabes. C'est tellement manifeste que s'imaginer autre chose aujourd'hui, c'est se mentir  !

Oui, Retailleau c'est une groupie qui se veut critique par ci par là, mais groupie quand même. Reste que Retailleau va au vent. Il s'est fait épingler et les faits ont été vérifiés, pour avoir voté en 2024, un amendement à la loi immigration votée au Sénat dont il était le président de groupe, amendement dont il dénonce aujourd'hui la nocivité. À quel Retailleau faut-il se fier  ?

l'excellent Monsieur Retailleau, "l'homme fort" du gouvernement, et ceux qui lui emboîtent le pas forment la cinquième colonne et mettent des cibles dans le dos des Algériens, ils pensent également à l’envoie de l'armée française pour débarquer à Sidi-Fredj, on attend plus que l'accord de son patron et de ses compères ministres marcheurs et socialistes du gouvernement  du régime français sans oublier celle d'un président de la République en roue libre avec sa condamnation de la France à Alger pour crime contre l'humanité, médiatiquement au moins, c'est comme si c'était fait, bien sûr une fois passée l’illusion de la fermeté, l’opinion publique finira par réaliser que les mots ne font pas des actes, quand la volonté n’y est pas et ça refroidirait leurs ardeurs ?

Retailleau stupéfiant, avec des hyper brillantes, a une capacité exceptionnelle à balancer des énormités, avec une franchise d’un âne qui recule. Des personnes comme lui, il y en a beaucoup, qui n’arrivent toujours pas à confondre la capacité "technique" avec le bon sens et l'intelligence émotionnelle. Le tribunal administratif de Paris a transformé la tension en conflit productif avec les Algériens vivant en France, c'est une gifle qu'a assénée ce tribunal à Retailleau  ! Et même le mot gifle n'est pas la bonne désignation, il s'agit d'une véritable humiliation !

Tout ça parce qu'ils veulent damer le pion à l’Algérie.

La France humilie, une victimisation qui fonctionne très bien avec les Algériens et s'emboîte parfaitement avec la culpabilité des Français bien pensants. Et tout ça enclenche un cercle vicieux: d'un côté, les Français qui ne réussissent pas ou qui rencontrent des obstacles, de l'autre côté, les gouvernements, les intellectuels, les journaux les confirment dans cette idée en se battant la coulpe. Encore l’instrumentalisation du ressentiment anti-Algérien en plus de cette attitude hostile. Retailleau, avait souhaité mettre en place une « riposte graduée » ferme, contre l’Algérie.

Tout ça ne peut pas réussir, tant qu'être français et reconnu comme tel n'est pas un motif de fierté, pour expliquer au peuple français et à la communauté internationale pourquoi l’Algérie refuse de recevoir ses OQTF et pourquoi la France héberge et protège des milliers de terroristes de Rashad et du MAK, les traîtres avec des centaines de leurs harkis qui font le bon boulot sur les réseaux sociaux,

Le régime français refuse de coopérer avec l’autorité algérienne par le rejet des demandes d’extradition de l’ancien ministre de l’Industrie, poursuivi en Algérie pour «  corruption  ».

Les efforts visant à récupérer toutes les richesses dont elle a été spoliée, l’Algérie s’est systématiquement heurtée et se heurte toujours à des tergiversations et à des atermoiements injustifiés et inexplicables de la partie française qui ont abouti à une absence totale de réponses à vingt-cinq commissions rogatoires introduites par l’Algérie.

Le régime français refuse également les demandes de l'autorité algérienne portant sur la restitution des crânes et l’autre concernant la récupération des archives de 1830 à 1962. pour les essais atomiques réalisés, Algérie ne demande rien de plus que d’avoir les cartes des sites contaminés par les 19 explosions nucléaires France refuse de remettre les cartes topographiques qui permettent de déterminer les lieux d’enfouissement des déchets polluants, radioactifs ou chimiques non découverts à ce jour. La partie française n’a mené techniquement aucune initiative en vue de dépolluer les sites, et elle n’a fait aucun acte humanitaire en vue de dédommager les victimes. Qui peut oublier que le Président Français avait sérieusement assimilé la colonisation à un "crime contre l'humanité" ? Pas étonnant que le peuple algérien s'abstienne de toute forme de respect à l'égard de la France et des Français. Même dans le registre diplomatique, on ne respecte que ce qui est respectable, et on piétine les racistes.

La France coloniale doit payer de ses crimes et rendre les biens algériens (archives, vestiges volés, tableaux, etc.) et payer en milliards ses crimes au peuple algérien…

Le régime français, vomi par sa populace, n’a plus comme arguments politiques que de cultiver la haine de l’immigration accusée mensongèrement d’être la cause de tous les malheurs de ce pays, causés par l’extrême droite dont le seul fonds de commerce est la haine.

Juste ma petite touche personnelle : nous sommes un pays jeune, c’est un fait, et en Algérie on mange à notre faim, on peut dormir sans craindre d’être arrêté la nuit. On peut se déplacer sans demander la permission. Les jeunes gens ne sont pas envoyés au travail obligatoire en Algérie ni à l’étranger. Personne ne craint d’être arrêté ni envoyé vers une destination inconnue d' où on ne reçoit pas de nouvelles.

Il n'y a rien de pire dans cette humanité qu'un Français plein de haine de l'autre, celui qui se démène, qui bosse et qui construit. Les Français au pouvoir ne savent que se plaindre, montrer du doigt et exiger. Je suis sûr que la majeure partie de ce peuple vaut beaucoup mieux que ces pantins au pouvoir depuis si longtemps, des politiques qui n'ont d'autre expérience que celle vécue dans leurs écoles, qui ne connaissent rien à la vie, et aux préoccupations des Français, qui ne savent pas ce que c'est que de bosser pour gagner sa croûte, des petits cons du type Macron, Séjourné, Retailleau et Attal, pour ne citer qu'eux, mais ils existent dans tous les partis, et qui se targuent d’imposer ce qui est bon pour l’Algérie, selon eux !

Le crime de l'Algérie  ?

Avoir refusé de se plier à la doxa de l’extrême droite qui domine en France.

 

  

Les années Oranaises, celles de ma jeunesse !

 


Les années 60 et 70, celles de ma jeunesse, étaient marquées par l’envie de croquer la vie à pleines dents, sans s’encombrer de dogmes oppressants ni de carcans rigides. Nous vivions au rythme de nos désirs, bercés par l’optimisme d’une époque où l’avenir semblait ouvert, multiple et non dicté par une seule et unique voie.

 

L'authenticité est une pureté extrême de l'âme humaine, une force de caractère qui n'est pas donnée à tout le monde. Quand on est réel et authentique, on craint rien, on n’a pas besoin de cacher quoi que ce soit ou de se déguiser, on n’a que de belles choses à montrer et à offrir. Ces êtres naturels fleurissent dans les milieux qui leur appartiennent, puisqu'ils y trouvent un monde opportun, un univers dans lequel ils peuvent apercevoir leurs semblables, où la vie avait une saveur différente, un goût de liberté insouciante, de plaisirs simples, de camaraderie sincère.

 

C'était ça, vivre tout simplement !

 

Le meilleur est en train d’arriver, qu’elle soit un témoignage : j’ai aimé la vie, avec ses joies, ses excès, ses éclats de rire et ses amitiés sincères.

 

On me disait toujours : ne t'efforce pas trop, car les plus belles choses de la vie arrivent quand on s'y attend le moins. Ne les cherche pas, elles te chercheront.

 

La vie est belle avec son va-et-vient, avec ses saveurs et ses amertumes…

 

J'ai appris à vivre et à savourer chaque détail, j'ai appris des erreurs, mais je ne vis pas à penser à elles, car elles sont souvent un souvenir amer qui empêche d'avancer. Il y a des erreurs irréparables.

 

Les blessures profondes ne disparaissent jamais de ton cœur, mais il y a toujours quelqu'un de véritablement prêt à les guérir avec l'aide de Dieu.

Marche main dans la main avec Dieu, tout s'améliore toujours.

 

À force de perdre, j'ai appris à gagner ; à force de pleurer, le sourire que j'ai s'est dessiné sur mon visage. Je connais tellement bien le sol que je ne regarde plus que le ciel. J'ai touché le fond tant de fois que, chaque fois que je descends, je sais que demain je remonterai.

 

Je m'étonne tellement de ce qu'est l'être humain, que j'ai appris à être moi-même.

Il m'a fallu ressentir la solitude pour apprendre à être avec moi-même et savoir que je suis une bonne compagnie.

 

J'ai essayé d'aider tant de gens que j'ai appris à attendre qu'on me demande de l'aide.

J'ai toujours voulu que tout soit parfait et j'ai compris que tout est, en réalité, aussi imparfait qu'il se doit de l'être (y compris moi).

 

Je fais seulement ce que je dois, de la meilleure façon possible, et les autres qu'ils fassent ce qu'ils veulent.

 

J'ai vu tant de chiens courir sans but que j'ai appris à être tortue pour apprécier profondément le chemin.

 

J'ai appris qu'en cette vie, rien n'est certain, seule la mort l'est... c'est pourquoi je profite de l'instant et de ce que j'ai.

 

J'ai appris que personne ne m'appartient, et que ceux qui sont avec moi le seront tant qu'ils voudront et tant qu'ils devront l'être. Et celui qui m'aime véritablement me le fera savoir à chaque instant, contre tout et quoi qu'il en coûte.

 

Que la véritable amitié existe, mais qu'il n'est pas facile de la trouver.

 

Que celui qui t'aime te le prouvera toujours sans que tu aies besoin de le lui demander.

Que la fidélité n'est pas une obligation mais un véritable plaisir lorsque l'amour est le maître de ton cœur.

 

C'est ça, vivre... La vie est belle avec son va-et-vient, avec ses saveurs et ses amertumes…

J'ai appris à vivre et à savourer chaque détail, j'ai appris des erreurs, mais je ne vis pas à penser à elles, car elles sont souvent un souvenir amer qui empêche d'avancer. Il y a des erreurs irréparables.

 

Les blessures profondes ne disparaissent jamais de ton cœur, mais il y a toujours quelqu'un de véritablement prêt à les guérir avec l'aide de Dieu.

 

Marche main dans la main avec Dieu, tout s'améliore toujours.

 

Et ne t'efforce pas trop, car les plus belles choses de la vie arrivent quand on s'y attend le moins. Ne les cherche pas, elles te chercheront.

 

Le meilleur est en train d’arriver, qu’elle soit un témoignage : j’ai aimé la vie, avec ses joies, ses excès, ses éclats de rire et ses amitiés sincères.

 

Aujourd’hui, je regarde le monde avec un sentiment mêlé de tristesse et d’incompréhension. Il me semble que la jeunesse, autrefois fougueuse et libre, s’est enfermée dans une prison invisible, faite d’interdits et d’obligations qui ne viennent pas de lois humaines, mais d’un diktat moral inflexible. La religion, autrefois une affaire personnelle, est devenue un étendard, une armure, un dogme absolu où l’individu s’efface derrière un devoir dicté par d’autres. Je croyais, naïvement, que les femmes étaient contraintes à suivre ce chemin, mais il semble qu’elles y adhèrent avec ferveur, par choix ou par résignation. Et c’est peut-être ce qui me frappe le plus : l’acceptation de cet enfermement volontaire, au nom d’un au-delà incertain, au détriment de la vie bien réelle qui s’offre à elles.

 

J’ai vécu assez longtemps pour voir le bal des hypocrisies se jouer encore et encore :

"Fais ce que je dis, pas ce que je fais", telle est la règle d’or de ceux qui prêchent la vertu tout en s’accordant en secret les plaisirs qu’ils condamnent .Ils sacrifient leur présent à un futur hypothétique, refusant de savourer la beauté de l’instant.

 

Mais alors, à quoi bon naître si c’est pour s’interdire de vivre ?

 

Peut-être suis-je simplement un vieil homme nostalgique, attaché à un passé révolu. .Peut-être que chaque génération voit la suivante avec inquiétude, redoutant un monde qui lui échappe. .Mais dans le tumulte

 

Je suis un auteur algérien (Wahrani), je suis né musulman, je n’en fais pas un fonds de commerce revanchard dans la plus pure tradition des croisades.

 

Je ne suis ni imam ni même un frère musulman et encore moins un prosélyte de quelques organisations que ce soit. Cependant je revendique le fait d’être né dans un environnement familial algérien musulman, de tradition bédouine vierge de toute influence (idéologique ou théologique) extérieure depuis l’avènement de l’Islam, dans lequel on ne m’a jamais éduqué à haïr l’homme de religion qu’il soit juif, chrétien, sabéen, hindouiste ou bouddhiste ou autre …

Et je n’ai jamais, même par simple curiosité, ouvert une page web concernant un site dit islamiste.

 

En revanche, j’ai lu beaucoup de livres sur les religions, écrits uniquement par des historiens, des philosophes, des savants de renom, exclusivement de langue française, mondialement reconnus. De ces ouvertures, une chose est certaine  : la vie est précieuse, elle mérite d’être vécue pleinement, ici et maintenant, sans la réduire à un simple passage en attendant mieux ailleurs.

 

Pour combattre quelquefois la solitude et par coups de tristesse, je m’obligeai à sortir errer dans les rues de ma ville. Arrivé dans la rue que l'on appelait jadis Marceau, perpendiculaire à la gare, je ralentis le pas, emporté par un flot de souvenirs.

 

Soudain, de fortes clameurs brisèrent le silence, me tirant de ma rêverie. Une bande de garçons en était l'origine, courant et riant aux éclats, insouciants et pleins de vie. Ils jouaient au foot avec une énergie débordante, se disputant le ballon avec l'ardeur de véritables championnes.

 

Parmi eux, un garçon attira mon attention. Vêtue de petits habits usés et déchirés, il s'acharnait à marquer un but, comme pour défier ses amis qui, chaque fois qu'il touchait le ballon, l'en empêchaient impitoyablement, brisant son élan avant qu'il n'ait pu atteindre son objectif.

 

Pendant ce temps, dans l'équipe adverse, un garçon richement vêtu était applaudi à tout rompre, bien qu'il jouât mal.

 

Les huées à l'encontre du garçon démuni m'attristèrent profondément. Comment en sommes-nous arrivés là ?

 

Quelle époque !

 

Le mal du matérialisme s'est sournoisement infiltré dans l'esprit de nos enfants. Désormais, tout se jauge à l'aune de l'escarcelle. La valeur d’un être ne repose plus sur son mérite, mais sur son apparence et ses possessions.

 

Les conséquences de cette lâcheté collective gangrènent déjà nos rapports sociaux, façonnant un monde où l’injustice n’indigne plus, où l’inégalité s’érige en norme.

 

"Le vertueux démuni est méprisé, tandis que le riche ignorant est célébré en modèle."

 

Profondément affligé, je repris ma marche, le cœur lourd. Une odeur de pois chiches grillés flottait dans l’air, me ramenant à la réalité. Je me dirigeai alors vers mon ami Houari pour me payer un sandwich de karentika... Peut-être en guise de maigre consolation pour ce garçon dont l’innocence s’étiolait sous le poids des regards méprisants.

 

Moi qui approche de la fin de mon chemin, je ne me fais pas d’illusions. Je sais que mes jours sont comptés et cela ne me fait pas peur. Ce qui m’inquiète, c’est l’avenir de mes petits-enfants qui grandissent dans un monde devenu dur, intolérant, où la pensée unique écrase la curiosité et l’envie de découvrir.

 

Je voudrais que mes petits-enfants puissent dire la même chose un jour, sans avoir à regretter le temps perdu. Auront-ils encore la liberté de choisir leur propre destin  ?

Pourront-ils encore rire aux éclats, s’aimer librement, rêver sans crainte d’être jugés  ?

Ou devront-ils, eux aussi, plier sous le poids d’une morale qui ne laisse aucune place à l’épanouissement individuel  ?





LES VIEUX !

 

Ils nous appellent "les personnes âgées".

Nous sommes nés dans les années 40-50-60.

Nous avons grandi dans les années 50-60-70.

Nous avons étudié dans les années 60-70-80.

Nous étions ensemble dans les années 70-80-90.

Nous nous sommes mariés et avons découvert le monde dans les années 70-80-90.

Nous nous sommes aventurés dans les années 80-90.

Nous nous sommes stabilisés dans les années 2000.

Nous sommes devenus plus sages dans les années 2010.

Et nous allons fermement jusqu'en 2020 et au-delà.

Il s'avère que nous avons traversé HUIT décennies différentes...

DEUX siècles différents...

DEUX millénaires différents...

Nous sommes passés du téléphone avec un opérateur pour les appels longs distance aux appels vidéo partout dans le monde.

Nous sommes passés des diapositives à YouTube, des disques vinyles à la musique en ligne, des lettres manuscrites aux e-mails et Whats App.

Des matchs en direct à la radio, à la télévision en noir et blanc, à la télévision couleur, puis à la télévision HD 3D.

Nous sommes allés au magasin de vidéos et maintenant nous regardons Netflix.

Nous avons connu les premiers ordinateurs, les cartes perforées, les disquettes et maintenant nous avons des giga-octets et des mégaoctets sur nos smartphones.

Nous avons porté des shorts tout au long de notre enfance, puis des pantalons longs, des Oxfords, des pattes d'éléphant, des combinaisons et des jeans bleus.

Nous avons évité la paralysie infantile, la méningite, la poliomyélite, la tuberculose, la grippe porcine et maintenant le COVID-19.

Nous avons fait du skate, du tricycle, du vélo, du cyclomoteur, de l'essence ou du diesel et maintenant nous conduisons des hybrides ou des électriques.

Oui, nous avons traversé beaucoup de choses, mais quelle belle vie nous avons eue !

Ils pourraient nous décrire comme des « ex annuels » ; des gens qui sont nés dans ce monde des années 50, qui ont eu une enfance analogique et une vie adulte numérique.

Nous avons en quelque sorte « tout vu » !

Notre génération a littéralement vécu et témoigné plus que toute autre dans toutes les dimensions de la vie.

C'est notre génération qui s'est littéralement adaptée au « CHANGEMENT ».

Un grand bravo à tous les membres d'une génération très spéciale, qui sera UNIQUE.

 

Un message précieux et très vrai que j'ai reçu d'un ami…

LE TEMPS NE S'ARRÊTE PAS.

La vie est une tâche que nous nous sommes amenés à faire à la maison.

Quand tu regardes... il est déjà six heures de l'après-midi ;

Quand tu regardes... c'est déjà vendredi  ;

Quand on regarde... le mois est fini.

Quand on regarde... l'année est finie.

Quand on regarde... 50, 60 et 70 ans ont passé  !

Quand tu regardes... on ne sait plus où sont nos amis.

Quand tu regardes... on a perdu l'amour de notre vie… et maintenant, il est trop tard pour revenir en arrière.

Donc…

N'arrêtez pas de faire quelque chose que vous aimez par manque de temps.

N'arrêtez pas d'avoir quelqu'un à vos côtés. Vos enfants ne seront bientôt plus les vôtres et vous devrez faire quelque chose avec ce temps restant, où la seule chose qui nous manquera sera l'espace qui ne peut être apprécié qu'avec les amis habituels si vous avez la chance de les avoir.

Le temps qui, malheureusement, ne revient jamais...

* Le jour est aujourd'hui! *

* NOUS NE SOMMES PLUS À L'ÂGE DE REMETTRE À PLUS TARD. *

 

J'espère que vous aurez le temps de lire puis de partager ce message... ou bien laissez-le pour "Plus tard" et vous verrez que vous ne le partagerez jamais !