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La France en Fatigue démocratique : La loi n’est pas la même pour tous

La France, ce pays qui se gargarise en show médiatique de sa «grandeur», offre le spectacle pathétique d’un régime plus fourbe et plus hypocrite où les guignols de l’opposition dictent la politique depuis leurs tribunes médiatiques.   

Les scandales politiques se succèdent, les procès des puissants s’enchaînent, mais rien ne change. Derrière les discours de vertu et les appels à la rigueur, un malaise profond mine la République : celui d’un peuple qui ne croit plus en la promesse d’égalité, ni à la sincérité de ceux qui le gouvernent.

La République française a beau s’enorgueillir de ses grands principes, elle semble aujourd’hui frappée d’un mal bien plus corrosif que la corruption elle-même : la lassitude démocratique.
Chaque affaire politique, chaque mise en examen, chaque condamnation d’un ancien ministre ou président donne lieu au même rituel : indignation, débats télévisés, tribunes moralisatrices — puis oubli. La justice passe, mais le doute reste. Et avec lui, ce sentiment que la loi n’est pas la même pour tous que les prisons ne sont pas les mêmes pour tous.

Car derrière les formules convenues — « indépendance de la justice », « respect des institutions », « présomption d’innocence » — se cache une réalité bien plus triviale : celle d’un système qui protège ses propres acteurs. Quand un citoyen lambda fraude, il paie cher. Quand un puissant le fait, il bénéficie d’un traitement de faveur, d’une cellule VIP aménagée, d’une compassion médiatique.
La justice à deux vitesses n’est plus une théorie : c’est un fait social, et c’est ce qui ronge silencieusement notre démocratie.

Pendant ce temps, les élites continuent de donner des leçons de vertu. Elles exhortent les Français à travailler plus, à consommer moins, à se montrer responsables et dociles, tout en profitant d’un entre-soi où le mensonge, le piston et le privilège sont devenus des habitudes de carrière. Les médias, souvent accusés d’être « aux ordres », relaient cette morale officielle : ils dénoncent la fraude des pauvres, mais détournent le regard devant la fraude des puissants.
C’est cette hypocrisie structurelle qui nourrit la colère et la défiance, bien plus que les excès verbaux ou les coups de sang du peuple.

Il ne s’agit pas de plaider la haine des élites, mais de rappeler une évidence : la démocratie repose sur la confiance, et cette confiance s’effondre quand ceux qui commandent se croient au-dessus des règles qu’ils imposent.
Les Français ne sont pas dupes. Ils n’attendent plus la perfection, seulement la cohérence. Mais face à la répétition des scandales, à la mise en scène des procès, et au retour éternel des mêmes visages, la lassitude devient résignation.
Et c’est là que le danger commence : quand l’injustice n’indigne plus, mais lasse.

La France ne manque pas de lois, ni de juges, ni de médias : elle manque de crédibilité morale.
Ce n’est pas seulement l’État qu’il faut réformer, mais la relation entre gouvernants et gouvernés. Tant que les citoyens auront le sentiment que la justice protège les puissants et accable les faibles, la République ne sera plus qu’un mot gravé sur les frontons des mairies — un symbole vidé de sens.

La démocratie ne meurt pas d’un scandale, ni d’une révolution avortée.
Elle meurt doucement, à force de trahisons ordinaires, d’indifférences polies et de promesses trahies.
Et lorsqu’un peuple ne croit plus en la justice qu’on lui prêche, c’est la République elle-même qui vacille.

Il n'y a rien de pire dans cette humanité qu'un Français plein de haine de l'autre, celui qui se démène, qui bosse et qui construit. Les Français au pouvoir ne savent que se plaindre, montrer du doigt et exiger. Je suis sûr que la majeure partie de ce peuple vaut beaucoup mieux que ces pantins au pouvoir depuis si longtemps, des politiques qui n'ont d'autre expérience que celle vécue dans leurs écoles, qui ne connaissent rien à la vie, et aux préoccupations des Français, qui ne savent pas ce que c'est que de bosser pour gagner sa croûte, des petits cons du type Sarkozy

Les affaires politiques s’accumulent, les procès des puissants se succèdent, et le citoyen regarde, las. La corruption n’est plus seulement un scandale, c’est devenu une habitude, un bruit de fond. Derrière les discours de vertu républicaine, la France s’enlise dans une fatigue démocratique : celle d’un peuple qui ne croit plus à la justice qu’on lui promet, ni à la parole de ceux qui le gouvernent.

A/Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet                                                                                                    « Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. » 
https://kadertahri.blogspot.com/

 

 

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