Un hommage vibrant à la population de Gaza à sa
dignité, sa résistance et sa lumière intérieure. Ce texte célèbre la force
tranquille d’un peuple qui, malgré la guerre et le siège, continue d’incarner
la vie, l’amour et l’espérance.
L’héroïsme
du Palestinien ne se mesure pas seulement dans les combats.
Il se lit dans chaque souffle, dans chaque geste de survie, dans chaque regard
qui refuse de se baisser.
Il se trouve dans le pain qu’il cuit malgré le blocus, dans la lumière qu’il
rallume malgré l’obscurité,
dans l’enfant qu’il protège, dans la dignité qu’il porte comme un étendard au
milieu des ruines.
À Gaza,
l’héroïsme n’est pas un mot, c’est un souffle.
C’est la force invisible qui relève les pierres,
c’est la tendresse d’une mère qui transforme la peur en berceuse,
c’est le rire d’un enfant qui défie le vacarme du monde.
Là où tout
semble vouloir anéantir l’existence, le Palestinien recrée la vie.
Là où les murs enferment, il construit des ponts d’espérance.
Là où la nuit s’abat, il fait de chaque aube une déclaration de résistance.
Car il ne s’agit
pas seulement de survivre, il s’agit de témoigner, de dire au monde :
Nous sommes encore là. Nous respirons. Nous
espérons.
Malgré le
siège, malgré la faim, malgré les ruines,
le peuple de Gaza reste debout indomptable, inaltérable,
portant dans ses yeux la certitude que la justice, tôt ou tard,
franchira les murs du silence.
Pour les
Israéliens Il y aura toujours des
candidats pour jouer la revanche de la revanche, la belle de la belle, et
transformer les déroutes en "victoires" et dès qu’ils auront
l'occasion de faire couler du sang Palestinien, ils se gobergeront de massacrer et de purifier ethniquement le
plus grand nombre possible de Palestiniens sous prétexte de « légitime
défense », estimant que le 7 octobre leur avait valu la tolérance du
monde pour commettre un génocide Quel que soit le prix, tant leur mépris pour
le Palestinien est immense.
Quant au
peuple Palestinien, à lui va mon admiration.
Sans bornes.
Qu'est-ce qui distingue ce peuple qui s'obstine à vouloir exister ?
Depuis 80 ans. On leur reproche d'employer la force ?
Un peuple aussi isolé par un blocus, habitant un confetti de territoire, aussi faible, a-t-il d'autre
choix que la force ?
Le
Palestinien n’est pas une victime parmi d’autres : il est le symbole vivant
d’une humanité qui refuse de se rendre. Il est la preuve que la dignité peut
fleurir même au milieu des cendres,
que l’amour d’une terre peut être plus fort que la violence du monde.
Et tant
qu’il restera un Palestinien pour sourire,
tant qu’une mère de Gaza bercera son enfant sous les bombes en lui murmurant
des mots d’espoir, tant qu’une main reconstruira, tant qu’un cœur croira
encore, alors le monde saura que la liberté ne se détruit pas.
Elle se transmet. Elle se chante. Elle se vit.
Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient
comme ça. »
https://kadertahri.blogspot.com/

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