Je n’ai
jamais vu, dans l’histoire contemporaine, une résilience comparable à celle du
peuple de Gaza. Depuis vingt-deux mois d’une guerre implacable, sans répit ni
rémission, ils continuent de tenir debout là où toute force humaine semblait
devoir s’effondrer. Ni la puissance des armes, ni l’étouffement économique, ni
les ruines accumulées n’ont pu briser leur volonté.
Le modèle ici est celui d’une guerre urbaine: Les combattants d'élite des Brigades Al-Qassam honorent leur unité de tunnel, embrassant leurs têtes en reconnaissance des hommes qui passent des années sous le sol de Gaza à creuser les artères de la résistance. Alors que l'armée sioniste se cache derrière des murs et des frappes aériennes, ces hommes travaillent dans l'obscurité, sous le siège et sous le feu, garantissant que lorsque la bataille éclate, les défenseurs de Gaza peuvent surgir de n'importe où. C’est le visage de l’engagement que l’occupation n’égalera jamais.
Les combattants utilisent des embuscades à plusieurs niveaux : une première frappe pour immobiliser le véhicule de tête, scellant la colonne, puis des volées de précision de Yasin-105 ou de RPG sous plusieurs angles pour forcer les démontages. Les équipes anti-blindés se coordonnent avec les unités d'assaut rapproché, des hommes portant des charges de sacoche ou de ventre, pour achever les véhicules hors d'usage à une proximité mortelle, souvent quelques secondes après le coup initial. En cas de besoin, ils utilisent des engins de martyre aux moments décisifs, acceptant une détonation à bout portant pour garantir une mort certaine. Les voies d'évacuation sont pré-cartographiées à travers des bâtiments interconnectés et des tunnels, permettant un retrait rapide avant les tirs de riposte.
Ils survivent, et plus encore : ils affirment leur présence face à ceux qui croyaient pouvoir les effacer. Leur résistance est une flamme que nulle tempête ne peut éteindre, une certitude que la terre qui les porte leur appartient et que nul mur, nul siège, nul bombardement ne saurait leur arracher.
Sous les
décombres, dans l’obscurité des tunnels, des hommes creusent comme on trace des
veines au cœur de la terre. Chaque passage est une artère de vie, chaque
battement dans l’ombre une promesse de liberté. Là où d’autres se cachent
derrière des murailles et des machines, eux avancent avec la seule force de
leur foi et de leur engagement.
Leur lutte
n’est pas seulement celle des armes, elle est celle de la dignité. Dans chaque
maison éventrée, une famille persiste. Dans chaque enfant qui apprend malgré la
faim et la peur, la mémoire se transmet. Dans chaque prière, dans chaque regard
levé vers le ciel, Gaza proclame qu’elle ne sera jamais soumise.
À chaque
assaut repoussé, à chaque incursion ralentie, le monde entier assiste à une
vérité éclatante : la technologie la plus sophistiquée, les budgets les plus
démesurés, les alliances les plus puissantes échouent devant la ténacité d’un
peuple qui refuse de mourir. Gaza n’est pas seulement un champ de bataille :
elle est devenue le miroir où l’arrogance des envahisseurs se brise.
Aujourd’hui,
Gaza est le cimetière de la fierté de ceux qui pensaient la vaincre. Chaque pas
qu’ils arrachent est payé d’un prix trop lourd, chaque avancée se transforme en
défaite morale. Car ici, la résistance ne se mesure pas en kilomètres conquis,
mais en siècles de dignité conservée.
Et dans
l’obscurité, ils continuent de creuser. Avec foi, ils continuent de s’élever.
Chaque tunnel est une prière gravée dans la terre, chaque combattant est un
battement de cœur de la Palestine. Ils portent le courage, le sacrifice et
l’engagement que l’occupation ne connaîtra jamais.
Gaza n’est
pas seulement une ville assiégée : elle est une leçon pour le monde, un symbole
éternel que la force véritable naît de l’injustice subie et du refus de plier.
22 mois sans répit, 22 mois debout : Depuis vingt-deux mois d’une guerre
implacable, Gaza se tient droite.
Ce que l’on croyait être une reddition est devenue une affirmation de vie.
Celui d’une guerre urbaine
interarmes délibérée et disciplinée, compressée à une micro-échelle. Les
moudjahidines intègrent la reconnaissance, l’ingénierie, la lutte anti-blindée
et l’assaut d’infanterie dans l’espace d’un seul pâté de maisons. Ils frappent
lorsque l'occupant est le plus vulnérable, lors de la récupération d'un véhicule,
de l'évacuation de l'équipage ou de l'intervention d'un ingénieur, transformant
ainsi des opérations de routine en événements à fort taux de pertes. Chaque
Merkava brûlé est une émission diffusée au monde : la technologie occidentale
et les budgets de plusieurs milliards de dollars ne peuvent pas vaincre les
combattants qui les surpassent, les surpassent et les combattent dans leurs
propres zones de destruction. Gaza ne se contente pas de résister, elle
démantèle chirurgicalement la puissance terrestre de l’occupation, une colonne
paralysée à la fois.
Gaza est devenue le cimetière de leur fierté, et les
moudjahidines s’assurent que chaque mètre que l’ennemi ose franchir sera payé
en machines détruites, en moral brisé et en un héritage de défaite qui les hantera
longtemps après la fin de la guerre
Ni les bombes, ni le blocus, ni les deuils accumulés n’ont brisé la dignité de
ce peuple.
Les veines de la terre, les battements du cœur : Sous les ruines et dans l’obscurité,
des mains creusent encore.
Chaque tunnel est plus qu’un passage : c’est une artère de résistance, une
prière gravée dans la poussière.
Chaque combattant, chaque habitant est un battement de cœur de la Palestine.
Là où d’autres se retranchent derrière des murailles et des machines, Gaza
avance avec foi et patience.
La dignité plus forte que les armes : La véritable lutte de Gaza n’est pas
seulement militaire : elle est humaine et morale.
Dans chaque maison éventrée persiste une famille.
Dans chaque enfant qui apprend malgré la peur, la mémoire se transmet.
Dans chaque prière murmurée sous les bombes, Gaza proclame son refus de plier.
Le miroir de l’arrogance : Les technologies les plus avancées,
les budgets les plus colossaux et les armées les plus lourdes échouent devant
une vérité simple :
on ne peut vaincre un peuple enraciné dans sa terre et porté par la justice de
sa cause.
Chaque incursion devient une défaite morale.
Chaque tentative de conquête révèle la fragilité de ceux qui croyaient tout
dominer.
Gaza, flamme éternelle : Aujourd’hui, Gaza est plus qu’une
ville assiégée : elle est devenue un symbole universel.
Un exemple pour les peuples opprimés.
Un rappel que la véritable force ne réside pas dans les chars ni les bombes,
mais dans le courage, le sacrifice et la dignité.
Dans
l’obscurité, ils creusent.
Avec foi, ils s’élèvent.
Et tant que Gaza respire, la Palestine battra au rythme de son cœur invincible.
Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme
ça. »
https://kadertahri.blogspot.com/

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire