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Apres un flirt avec le sionisme la France accouche les Frères Musulmans :

 

La fabrication d’un ennemi intérieur au service d’une politique de peur

Introduction

La France a toléré les activités sociales des associations sionistes sur son sol. Mais elle découvre aujourd’hui que nombre d’entre elles ne sont que des façades du mouvement des sionistes. C’est un euphémisme : En réalité nombre d'élus, tout particulièrement dans les mairies extrémistes  ont porté cette alliance et ont financé de soi-disant associations culturelles ou sociales en sachant parfaitement que ce n'était que le déguisement d'un financement du sionisme  pour le défense des juifs de France et d’Israël..

La publication d’un rapport gouvernemental prétendument « confidentiel » sur l’influence des « Frères musulmans » en France marque une nouvelle étape dans une rhétorique dangereuse : celle de la fabrication d’un ennemi intérieur. Présenté par le ministre de l’Intérieur lors d’un Conseil de défense, ce document est censé alerter sur une menace majeure pesant sur la République. Pourtant, à la lecture attentive, il ne contient aucune preuve tangible, aucun élément factuel solide, rien qui puisse justifier l’alarme diffusée avec solennité au sommet de l’État.

Ce rapport soi-disant confidentiel ne semble apporter aucune preuve du soi-disant complot des “Frères Musulmans”. Il ne contiendrait aucune démonstration de l'existence de cette société secrète, aucun témoignage sur son organigramme, son programme, ses membres avérés.

Mais si les auteurs et les divulgateurs de ce rapport confidentiel choisis pour leur docilité vis-à-vis du CRIF, ont l’échine forcément souple, n'ont aucune preuve de ce complot, c'est que leur objectif est seulement d'implanter une “narrative” fabriquée dans les esprits afin de les manipuler électoralement. Ça se passe à la tête de l’État et dans les médias.

Ce rapport est symptomatique d’une dérive préoccupante. Derrière l’apparence d’une expertise institutionnelle, il ne s’agit pas d’un travail de recherche mais d’un texte idéologique, conçu pour nourrir la peur et légitimer des positions politiques. Ce qui est présenté comme une analyse de sécurité nationale relève en réalité d’un outil de communication au service d’intérêts électoraux. Et ce glissement, de la recherche objective vers la propagande, a des conséquences lourdes : il alimente l’islamophobie, installe une suspicion généralisée envers des millions de citoyens musulmans et fragilise la cohésion républicaine.


Un rapport sans preuves : le vide derrière la mise en scène

Le premier constat, implacable, est celui-ci : le rapport ne démontre rien. Il n’expose ni organigramme, ni programme, ni témoignages crédibles. Il ne révèle pas l’existence d’une structure secrète coordonnant des actions subversives. En d’autres termes, il échoue à prouver ce qu’il annonce.

À défaut de faits, les auteurs accumulent des assertions, des citations anciennes, des références à des figures disparues depuis près d’un siècle. On retrouve Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans en 1928, comme si l’on pouvait comprendre la réalité des musulmans de France en 2025 à travers des textes égyptiens des années 1930. Ce recours à des sources obsolètes illustre l’absence de données actuelles et confirme le caractère artificiel de la menace décrite.

Un document sérieux sur une prétendue société secrète devrait apporter des éléments précis : noms, réseaux financiers, organigrammes, stratégies documentées. Or, rien de tel. On est face à un assemblage approximatif, que Raphaël Liogier a résumé d’un mot : un « salmigondis d’affirmations ».


La fabrication d’une menace imaginaire

Le concept central de ce rapport est celui de l’« entrisme ». Les musulmans, nous dit-on, chercheraient à infiltrer discrètement les institutions françaises afin d’y imposer, à terme, leur idéologie. Mais qu’est-ce que l’« entrisme » sinon une suspicion érigée en dogme ?

Dans les faits, ce que le rapport appelle « entrisme » correspond à des réalités banales : création de mosquées, ouverture d’écoles, développement d’associations culturelles et sociales. Autrement dit, les mêmes dynamiques observées dans toutes les communautés religieuses ou culturelles. Les catholiques ont leurs écoles, les juifs ont leurs établissements communautaires, les protestants ont leurs lieux de culte et leurs associations. Chez les musulmans, ces initiatives deviennent suspectes.

Ainsi, l’école Al Kindi près de Lyon est pointée comme fer de lance d’une stratégie « frériste ». Pourtant, qu’y a-t-il de plus normal qu’une communauté souhaite scolariser ses enfants dans un établissement respectant ses valeurs, tout en s’intégrant au système éducatif français ? Présenter ce fait comme une preuve de conspiration relève de l’interprétation paranoïaque.

Le rapport part d’une thèse idéologique — l’existence d’une infiltration islamiste — puis cherche à y faire entrer, de force, tous les éléments disponibles. C’est l’illustration parfaite du biais de confirmation.


L’idéologie au lieu de la science

L’autre faiblesse du rapport est son absence totale de rigueur scientifique. On y retrouve des amalgames grossiers : niqab, hijab, tchador, charia, écoles privées, associations cultuelles… tout est mis dans le même sac. On ne cherche pas à comprendre, on associe.

La « charia » est présentée comme un bloc monolithique, alors qu’il s’agit d’un ensemble pluriel de traditions juridiques interprétées de manières très différentes selon les contextes. Mais pour les auteurs, elle devient un épouvantail, brandi pour effrayer.

Ce manque de précision n’est pas accidentel : il sert un objectif politique. En confondant pratiques religieuses ordinaires et radicalisme, le rapport fabrique une menace globale qui permet de justifier un discours alarmiste.


Un outil de communication politique

Ce texte n’est pas seulement approximatif : il est mis en scène. Sa présentation en Conseil de défense, instance réservée aux menaces vitales pour la nation, est hautement symbolique. Elle dramatise artificiellement la situation et confère une gravité qui ne repose sur rien de concret.

Le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué d’accompagner cette publication de déclarations alarmistes : la République serait menacée, la société française risquerait de basculer dans la charia. Ces formules catastrophistes relèvent moins d’une analyse que d’une stratégie de communication.

Ainsi se configure une chasse aux sorcières, c’est un balisage à une politique anti-réligion, anti-musulman, anti-immigré de foi musulmane. C’est alors l’état au service d’une idéologie exclusivisionniste. C’est une France Juive avec moins de mosquées et plus de tribunaux rabbiniques.

On va combattre qui, quoi?

On va plutôt imposer la stigmatisation, le silence aux individus de foi musulmane. La vieille grande blague de l’ennemi imaginaire.

Le politique a toujours eu ce besoin de s’inventer une cause nationale sur laquelle surfer. Depuis quelques petites décennies, l’exotique islam d’envahissants immigrés, a l’avantage de par les dispositions du français lambda de servir de terrain d’expérience divertissante, avec l’aide de quelques dévots xénophobes. Ces derniers se frottent les mains, les politiques s’emparent de leurs phobies.

Il ne s’agit pas de protéger la République, mais de renforcer une posture politique. En diffusant l’idée que les musulmans représenteraient une menace diffuse, on construit un récit mobilisateur pour un électorat sensible aux discours sécuritaires et identitaires.


Le parallèle historique : quand l’ennemi intérieur change de visage

Cette rhétorique n’est pas nouvelle. Elle rappelle, tragiquement, les discours des années 1930 visant les juifs. À l’époque déjà, on accusait une minorité de comploter dans l’ombre, de s’infiltrer dans les institutions, de menacer l’identité nationale. On dénonçait un « faux peuple » qui prétendait s’intégrer mais nourrissait en réalité un projet secret.

La comparaison peut sembler brutale, mais elle est nécessaire. Car les mécanismes sont les mêmes : créer un ennemi intérieur, homogénéiser une population diverse sous une étiquette infamante, fabriquer un danger imaginaire pour mieux rassembler autour de leaders autoproclamés sauveurs de la nation.

Hier, le discours antisémite. Aujourd’hui, le discours islamophobe. Les cibles changent, la mécanique reste identique.


Le populisme à l’œuvre

Raphaël Liogier l’explique : le populisme se construit autour d’une opposition entre un « vrai peuple » et un « faux peuple ». Le vrai peuple, ce sont ici les Français « authentiques », catholiques ou laïques, enracinés. Le faux peuple, ce sont les musulmans, présentés comme une masse étrangère et menaçante.

Face à ce faux peuple, les leaders politiques se posent en sauveurs. Le ministre de l’Intérieur adopte le rôle de Cassandre, annonçant l’apocalypse, tout en prétendant protéger la République. Cette mise en scène est typique du populisme : créer une peur, puis se présenter comme la seule solution.

Mais le populisme, en désignant un bouc émissaire, fracture la société. Il affaiblit la démocratie en substituant la peur au débat rationnel.


Une islamophobie d’État

Le plus grave est sans doute l’effet de ce rapport : il institutionnalise la suspicion envers tous les musulmans. En parlant des « Frères musulmans » sans preuves, en amalgamant pratiques religieuses et radicalisme, il diffuse un soupçon généralisé.

Il installe dans les esprits l’idée que chaque musulman pourrait être un agent d’une organisation occulte. Ce mécanisme, déjà dénoncé par des chercheurs comme Franck Frégosi, relève de ce qu’on peut appeler une islamophobie d’État.

Les populations arabo-musulmanes vivant en France subissent les conséquences du traitement politico-médiatique de la guerre à Gaza. En soutenant la cause palestinienne, elles prennent le risque de subir des amalgames orchestrés jusque dans les hautes sphères du pouvoir. Sous couvert de défendre la République, on stigmatise des millions de citoyens. On leur fait comprendre qu’ils ne seront jamais des Français comme les autres, qu’ils resteront toujours suspects.


Le décalage entre chiffres et discours

L’un des aspects les plus révélateurs est le décalage entre les chiffres avancés et l’ampleur de l’alarmisme. Le rapport évoque 400 personnes constituant le « noyau dur » frériste. 400 personnes, sur une population musulmane estimée à 7,5 millions. Soit 0,01 %.

Comment justifier que 0,01 % d’une communauté justifie un Conseil de défense, une rhétorique de guerre et des annonces catastrophistes ? Ce n’est pas crédible. Et c’est bien la preuve que le but n’est pas l’analyse, mais la communication politique.


Les effets délétères sur la République

Loin de protéger la République, ce type de rapport la fragilise. Car une démocratie ne tient pas seulement par ses institutions, mais par la confiance de ses citoyens. En stigmatisant une partie de la population, on brise cette confiance.

En créant un climat de suspicion, on nourrit la défiance. En installant l’idée qu’une communauté est une menace, on attise les tensions. On alimente le populisme, on légitime les discours d’extrême droite, on divise au lieu d’unir.

À terme, ce sont les fondements mêmes de la République — égalité, liberté, fraternité — qui sont minés.

Les Sionistes Français ou l'avant-garde d'Israël en France

Israël attend des Juifs du monde entier un soutien sans faille. S’amorce alors la formation du franco-sionisme : idéologie totalitaire. Fidélité au pays d’appartenance, bien sûr, mais aussi à Israël et à sa politique, quelle qu’elle soit.

C’est ainsi qu’aujourd’hui les institutions dominantes du judaïsme français s’efforcent de convaincre les Juifs que leur destin est lié non plus au principe d’une République juste et exigeante, mais à un "État nation du peuple juif" à tendance messianique et qui discrimine les minorités non juives.

​Le lobby sioniste en France serait donc composé de diverses associations et personnalités influentes, qui n'hésitent pas à user de leur pouvoir pour orienter la politique française en faveur des juifs et d'Israël.

Pire encore la loi française de 1905 n’a pas empêché les privilèges communautaires accordés aux juifs et au Judaïsme comme religion reconnue, génératrice de communautarisme juif, et le germe est là. (Ecoles privés juives subventionnées par l’État, la cacherout alimentaire, les femmes de religion hébraïque ont bénéficié un temps réservés à leur usage aux piscines, les demandes de dispenses à l’examen, pour les jeunes accordées le samedi, jour du "shabbat", siège du Consistoire "beth din", une cour d'arbitrage rabbinique rendant ses jugements conformément à la "halakhah" la Charia juive, un ensemble de règles qui régis la vie juive au quotidien.).

D’ailleurs, on les retrouve même à l’Elysée célébrant Hanouka avec le Président de la République.

Sans compter que le chef du Conseil Représentatif des juifs de France, le CRIF, une branche des sionistes se permet de brandir le bras du Président comme un vulgaire toutou et pourquoi les personnalités politiques et médiatiques se rendent tous les ans au diner communautaire organisé par les sionistes français. Un lobby qui dirige clandestinement la politique étrangère de la France, le cheval de gloire de cette institution vérolée était "l’antisémitisme". Derrière chacun de leurs mensonges se cachent de grands crimes !

Les médias  et les sionistes français continuent à manipuler l’opinion publique avec le voile, l’Islam et maintenant les Frères Musulmans qui souhaiteraient « imposer la Charia ».

Dans quel pays musulman est-elle appliquée ?  Nulle part !

Et ces imposteurs voudraient faire croire aux Français que la République serait mise en danger par des Frères Musulmans invisibles ? Ils nous prennent pour des cons encore une fois !


Conclusion : un rapport politique,   la mécanique de l’ennemi intérieur

Ce rapport n’est pas un document de sécurité. Ce n’est pas une étude scientifique. C’est une pièce de propagande, une arme de communication politique. Il sert à nourrir une narrative de peur, à mobiliser un électorat, à détourner l’attention des vrais enjeux sociaux et économiques.

Il faut le dire clairement : La machine à mentir n’a pas fini de produire de la désinformation,  ce texte ne protège pas la République, il l’affaiblit. Il ne renforce pas l’unité nationale, il creuse les divisions. Il ne lutte pas contre une menace réelle, il fabrique un ennemi imaginaire.

En instillant la suspicion contre les musulmans, il légitime une islamophobie d’État qui est indigne de la France. En recyclant les logiques du bouc émissaire, il fait écho aux heures les plus sombres de notre histoire.

Nous ne pouvons pas accepter que la République, censée être le rempart contre les discriminations, devienne l’outil d’une stigmatisation institutionnalisée. Nous ne pouvons pas tolérer qu’au nom de la sécurité, on fabrique un danger fictif pour servir des intérêts électoraux.

Ce rapport est un symptôme. Le symptôme d’une dérive populiste qui préfère désigner des coupables imaginaires plutôt que d’affronter les vrais défis de notre temps : l’injustice sociale, les fractures économiques, la crise écologique.

C’est pourquoi il faut le dénoncer, avec force. Car ce n’est pas seulement la dignité des musulmans de France qui est en jeu, mais l’avenir de la République elle-même.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


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