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Gaz de schiste : la souveraineté de l’Algérie en jeu

 

Allons-nous sacrifier notre eau, notre santé et notre avenir pour quelques milliards de mètres3 de gaz ? L’exploitation du gaz de schiste, que certains présentent comme une solution miracle, est en réalité une bombe écologique et sanitaire à retardement. Partout où la fracturation hydraulique a été pratiquée, elle a contaminé les nappes phréatiques, libéré des produits chimiques toxiques et provoqué des désastres environnementaux.

En Algérie, ce choix serait suicidaire. Notre Sahara, poumon d’eau souterraine et richesse agricole, risque d’être irréversiblement polluée. Des milliards de dollars seront engloutis dans une énergie coûteuse, à faible rendement et dépendante de technologies étrangères, au lieu d’être investis dans les énergies renouvelables ou la sécurité alimentaire.

La question est simple : à qui profite le gaz de schiste ? Certainement pas au peuple algérien. Il profite aux multinationales et à une poignée d’intérêts immédiats, mais il condamne nos enfants à vivre sur une terre stérile, sans eau potable ni souveraineté énergétique.

Nous devons dire non. Non à l’exploitation du gaz de schiste, non à la mise en danger de notre pays, oui à un avenir durable fondé sur le soleil, l’eau et la terre de l’Algérie. L’urgence est là : protéger notre Sahara aujourd’hui, c’est protéger l’Algérie pour toujours.

On nous présente l’exploitation du gaz de schiste comme une nécessité économique. C’est en réalité une impasse. En s’engageant dans cette voie, l’Algérie ne ferait que prolonger sa dépendance aux hydrocarbures, alors même que le monde entier cherche à en sortir. Dès 2035, le marché du pétrole et du gaz sera fortement réduit par la transition énergétique et par les taxes carbones qui frapperont les énergies fossiles. Miser aujourd’hui sur le schiste, c’est investir des milliards dans une énergie du passé, coûteuse, polluante et bientôt obsolète.

Pire encore : en se lançant dans ce secteur, l’Algérie se lierait pieds et poings aux multinationales américaines, devenant un marché captif de leurs technologies et de leurs agendas géopolitiques. Cela ne garantirait ni souveraineté ni indépendance, mais au contraire une nouvelle forme de dépendance, économique et stratégique.

Allons-nous sacrifier notre eau, notre santé et notre avenir pour quelques milliards de mètres cubes de gaz ? L’exploitation du gaz de schiste, que certains présentent comme une solution miracle, est en réalité une bombe écologique et sanitaire à retardement. Partout où la fracturation hydraulique a été pratiquée, elle a contaminé les nappes phréatiques, libéré des produits chimiques toxiques et provoqué des désastres environnementaux.

En Algérie, ce choix serait suicidaire. Notre Sahara, poumon d’eau souterraine et richesse agricole, risque d’être irréversiblement polluée. Des milliards de dollars seront engloutis dans une énergie coûteuse, à faible rendement et dépendante de technologies étrangères, au lieu d’être investis dans les énergies renouvelables ou la sécurité alimentaire.

Pendant ce temps, nos véritables atouts sont négligés : le soleil, l’eau et la terre. Le Sahara peut être un grenier nourricier grâce à une agriculture moderne et raisonnée. Nos territoires peuvent devenir un pôle énergétique mondial à travers le solaire et l’éolien. L’industrie nationale, si elle est soutenue, peut créer une valeur ajoutée bien supérieure à celle de la rente pétrolière. Ce sont ces choix qui garantissent l’avenir, pas le schiste.

La question n’est donc pas de savoir avec quelle compagnie signer un contrat, mais quel projet de société nous voulons pour l’Algérie. L’enjeu n’est pas Chevron ou Exxon, mais la capacité de notre pays à sortir de la dépendance, à reconstruire son économie sur des bases saines et durables, et à offrir aux générations futures autre chose qu’un désert stérile et pollué. L’exploitation du gaz de schiste n’est pas seulement une erreur écologique. C’est une faute stratégique.

La question est simple : à qui profite le gaz de schiste ? Certainement pas au peuple algérien. Il profite aux multinationales et à une poignée d’intérêts immédiats, mais il condamne nos enfants à vivre sur une terre stérile, sans eau potable ni souveraineté énergétique.

Nous devons dire non. Non à l’exploitation du gaz de schiste, non à la mise en danger de notre pays, oui à un avenir durable fondé sur le soleil, l’eau et la terre de l’Algérie. L’urgence est là : protéger notre Sahara aujourd’hui, c’est protéger l’Algérie pour toujours.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


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