Parfois il m'est utile de le dire !

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L’usure du narratif sécuritaire israélien :

 

Introduction

Depuis sa création en 1948, Israël a bâti une grande partie de sa diplomatie sur un narratif sécuritaire : celui d’un petit État démocratique assiégé, contraint de défendre son existence. Ce récit, longtemps mobilisateur, s’essouffle aujourd’hui. Or, ce thème  s’effrite face à une réalité asymétrique : une armée parmi les plus puissantes du monde affronte des populations civiles massivement touchées dans des territoires occupés ou assiégés, comme Gaza.

La réalité des bombardements massifs à Gaza, la multiplication des victimes civiles et les accusations de violations du droit humanitaire fragilisent ce paradigme. L’armée israélienne, Tsahal, au cœur de cette stratégie, est désormais perçue non plus comme une force défensive mais comme une puissance militaire oppressive.

Israël est de plus en plus présenté non pas comme un État normal engagé dans une guerre, mais comme un acteur hors-la-loi dans un ordre mondial fondé sur les droits de l’homme. La notion de « double standard », longtemps dénoncée par les défenseurs d’Israël, s’est inversée : aujourd’hui, c’est Israël qui est accusé d’échapper à la justice internationale, au mépris du droit humanitaire.

Quand on en vient à pratiquer un génocide - aussi avéré que celui des Palestiniens, majoritairement civils, femmes et enfants compris ! - on ne mérite plus aucun respect d’aucune sorte, mais seulement de subir les insultes et l’opprobre internationale qui vont avec, d’être traîné devant la Justice d’un Nuremberg 2.0, et d’être condamné aussi lourdement que l’ont été les nazis allemands, avant d’être jeté dans les poubelles de l’Histoire !!!

À cela s’ajoutent le phénomène : le silence du jihadisme sunnite sur Gaza et la rhétorique d’apporter un soutien à la population de Gaza.


L’usure du narratif sécuritaire israélien

Pendant des décennies, Israël a bénéficié du soutien de l’Occident grâce à son image de petite démocratie en danger. Mais les images de quartiers détruits à Gaza, de milliers d’enfants tués selon l’UNICEF et de familles déplacées massivement bouleversent les opinions publiques.

Si les sphères politiques (États-Unis, Hongrie, Inde) continuent de défendre Israël, les opinions publiques occidentales se montrent de plus en plus critiques. Le narratif sécuritaire israélien, fondé sur l’autodéfense, semble perdre toute légitimité morale.


 

Tsahal : une armée israélienne puissante mais contestée

Une puissance militaire sans équivalent régional

L’armée israélienne, Tsahal, est l’une des plus technologiquement avancées du monde :

  • Iron Dome et systèmes antimissiles performants,
  • drones armés et renseignement en temps réel,
  • Unités de cyberdéfense (Unit 8200),
  • coopération stratégique avec Washington.

Cette supériorité explique les pertes minimales côté israélien par rapport aux bombardements sur Gaza, mais nourrit aussi l’image d’une guerre asymétrique où l’ennemi principal devient la population civile.

Transparence et propagande militaire

Israël communique très peu sur ses pertes militaires, renforçant l’image d’une armée invincible. Cette stratégie maintient la cohésion interne mais alimente les accusations de censure et désinformation.

Tsahal et le droit international

De plus en plus d’ONG et d’organisations internationales accusent Tsahal de crimes de guerre et de violations du droit humanitaire : frappes sur des infrastructures civiles, blocus de Gaza, bombardements dans des zones densément peuplées. Ces critiques minent l’image d’Israël comme simple victime et en font un acteur contesté du droit international.

Ce qui est bien avec l’armée israélienne, c’est qu’elle tue des dizaines de milliers d’ennemis, mais ne perd jamais un soldat. Elle frappe qui elle veut où elle veut quand elle veut, mais personne ne peut toucher le sol israélien, enfin, le territoire volé aux Palestiniens.

Y-aura-t-il une justice pour condamner les snipers qui se sont filmés, ainsi que les journalistes et tous ceux qui cautionnent ces crimes contre l’humanité ? Cette armée est vraiment magique, et les soldats israéliens sont des surhommes. Ils ne peuvent tout simplement pas mourir, c’est pourquoi tous les pays du monde les envient. Une armée immortelle, comme l’élite de l’armée perse, ces 10 000 hommes dont chaque tombé était aussitôt remplacé, ni vu ni connu, par un debout.

En plus, Tsahal a la bombe atomique et l’option Samson, donc si jamais elle perd un soldat, hop, vitrification nucléaire et on n’en parle plus. Les Américains l’ont fait en 45, donc les juifs ont le droit contre tous ceux qu’ils considèrent comme nazis, c’est-à-dire quasiment la T2erre entière. C’est pratique, d’être juif !

Malheureusement, on apprend que malgré le bouclier de Yahvé, de l’Amérique de là-bas, des missiles sont passés au travers. C’est embêtant parce que l’invincibilité, normalement, ça ne souffre aucune exception. On est invincible ou on ne l’est pas. L’armée israélienne maximise les pertes de l’ennemi, et minimise les siennes. Tout est caché, censuré en haut lieu, le régime militaire de Tel-Aviv ne tolérant aucune défaite. En Occident avec des médias aux ordres qui ont la trouille du moindre haussement de sourcil d’Israél : alors on ment, on ment par omission, par exagération, en désinformant, surinformant, sous-informant, de toutes les façons possibles, en allant toujours plus loin dans l’incroyable, jusqu’au risible.


Le silence du jihadisme sunnite sur Gaza

Depuis le début du génocide, Pas un seul appel au jihad, pas de combattants musulmans du monde qui converge vers les frontières d’Israël pour aider leurs frères en Palestine, aucune fatwa lancée d’internet par des Imams excités. Pas de vidéos islamistes d’exaltation avec des chants religieux pour aller buter les kouffars sionistes.
 Contrairement aux guerres en Irak et en Syrie (2011–2020), les groupes jihadistes comme Daech ou Al-Qaïda n’ont lancé aucun appel au jihad pour défendre la Palestine.

Pourquoi ce silence ?

  • Affaiblissement structurel des organisations jihadistes après 2019.
  • Blocage géographique : Gaza est inaccessible aux combattants étrangers.
  • Intérêts géopolitiques : certains États qui ont instrumentalisé le jihadisme dans le passé ne souhaitent pas l’orienter contre Israël.

Rien que ça c’est une preuve flagrante que le djihadisme sunnite a été téléguidé par les néocons (juifs) américains pour faire tomber les gouvernements "Chiite" d’Irak et de Syrie. À l’époque les frontières étaient étonnamment poreuses, les services secret occidentaux ; français notamment n’étaient pas réactifs devant tous ces départs pour la zone irako-syrienne, des départs facilités je dirais !

Daesh était un proxy sioniste depuis le début. Je remonterais jusqu’à Al qaida et cet attentat extrêmement profitable du 11 septembre qui a permis de faire agir le Golem américain, pour "remodeler le Moyen Orient" (pour l’unique bénéfice d’Israël).

Houthis du Yémen, Hezbollah, Iran, l’aide à la résistance palestinienne est l’unique fait des Chiites. Les pays sunnites versent des larmes de crocodile, mais laissent faire.

Désormais, je peux le dire fort et clair, au bout de 30 ans d’interventionnisme et de guerre : Al Qaida / Daesh sont des faux nez du Mossad.

En revanche, ce sont les acteurs chiites (Hezbollah, Iran, Houthis du Yémen) qui assurent aujourd’hui le soutien le plus concret aux Palestiniens, révélant une fracture nette entre monde sunnite et chiite.


 La haine à sens unique : un paradoxe dangereux

L’article évoque un paradoxe : alors que c’est Israël qui mène des bombardements à Gaza, c’est la France et plus largement l’Occident qui deviennent parfois des cibles privilégiées de la haine.

Origines de ce ressentiment

  • L’association directe entre Occident et soutien à Israël, renforcée par la diplomatie française et américaine.
  • Le poids de l’héritage colonial et des interventions militaires occidentales au Moyen-Orient.
  • Une rhétorique de choc des civilisations, opposant "Occident chrétien" et "monde musulman".

Les risques de cette vision

Réduire cette haine à une "fatalité religieuse" est dangereux. La haine est en réalité bilatérale

  • certains courants islamistes alimentent une hostilité anti-occidentale,
  • certains discours occidentaux diffusent des amalgames entre islam, terrorisme et soutien à la Palestine.

La seule issue est de replacer le débat sur le terrain du droit international, de la justice pour les civils et d’une paix durable entre Israël et la Palestine.


Conclusion

L’usure du narratif sécuritaire israélien est aujourd’hui manifeste : les réalités de Gaza sapent le récit d’un État assiégé et renforcent l’image d’une puissance militaire contestée.

L’armée israélienne, Tsahal, cristallise ces critiques : d’un côté célébrée pour sa supériorité technologique, de l’autre accusée de crimes de guerre. Le silence du jihadisme sunnite sur Gaza, à l’opposé de son activisme passé en Irak et en Syrie, interroge sur ses véritables dynamiques géopolitiques. Enfin, la rhétorique de la haine à sens unique rappelle combien ce conflit dépasse le militaire pour toucher aux identités, aux mémoires et aux civilisations.

L’avenir du Moyen-Orient ne pourra se construire que sur une justice internationale équitable, la protection des civils et une solution politique durable.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


 


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