Parfois il m'est utile de le dire !

                                                                                                          Oh! Colombe, transmets mon salut d...

Israël imite Sparte : culte de la force, obsession de la guerre, rejet de la paix.

 

Un modèle voué à la décadence et à l’effondrement.

On répète qu’Israël combat sur sept fronts. Pure illusion. La vérité est encore plus sordide : Israël ne combat pas ses voisins, il combat l’idée même de paix. Liban, Syrie, Yémen, Iran, Gaza… peu importe le théâtre, la pièce est toujours la même : guerre sans fin, destruction sans limite, négation absolue de l’humanité.

Les dirigeants israéliens et même une partie de leur opposition se prennent pour des Spartiates. Leur modèle n’est pas Athènes, ni Rome, ni même Washington : c’est la caserne, le glaive, la cohésion de fer autour d’un petit noyau messianique. Un État transformé en armée, une société transformée en camp retranché. Mais qu’on ne s’y trompe pas : derrière les références antiques se cache un mot moderne qui commence par un « F » et qui a ravagé l’Europe au siècle dernier.


Israël, la nation malade

Les chiffres parlent : selon ses propres données militaires, cinq Palestiniens tués sur six à Gaza sont des civils. 83 % de victimes civiles. Un taux de massacre extrême rarement égalé au cours des dernières décennies de guerre. Une statistique effroyable, une tache indélébile dans l’histoire des guerres contemporaines. Et pourtant, Israël ose encore se poser en arbitre du « terrorisme » devant le reste du monde !  

Les Israéliens, dans toute leur arrogance démesurée, sont fous de « ruse de tuerie » et de « la tyrannie du génie opérationnel ». Ils sont accros. Quelle nation malade, triste et folle peut croire à ses propres mensonges ?


La peur de la paix

Israël ne craint pas la guerre : il s’en nourrit. Ce qu’il redoute, c’est la paix. Car la paix aurait des conséquences bien plus graves : elle obligerait à rendre des comptes, à regarder l’occupation en face, à cesser d’étendre ses frontières sous la protection américaine. C’est pourquoi toutes les propositions de paix ont été torpillées – de l’OLP au Hamas, des Saoudiens à la Ligue arabe. Israël préfère mille fois bombarder Gaza que signer un compromis sans annexer de terres.


Start Up Murder, Inc.

Dans cette société, le prestige n’est pas dans l’art, la science ou la philosophie, mais dans la « ruse opérationnelle », l’ingénierie de la mort, l’innovation militaire. Comme si les États-Unis envoyaient 90 % de leurs diplômés du MIT et de Harvard inventer de nouveaux drones pour détruire des immeubles. Voilà Israël : Start Up Nation ? Non. Start Up Murder, Inc.


L’antisémitisme, l’arme de Netanyahou

Benjamin Netanyahou a trouvé son arme secrète : l’antisémitisme. Non pas comme menace, mais comme carburant. Chaque critique extérieure renforce sa posture de victime, chaque condamnation nourrit sa propagande. Comme l’écrivait Aluf Benn, les régimes autoritaires se nourrissent de la pression internationale. Mais Netanyahou commet une erreur : Israël n’est pas la Russie, ni l’Iran. Petit pays encerclé, il ne peut se permettre de perdre ses cerveaux, ces jeunes Israéliens éduqués et progressistes qui fuient chaque année en masse. L’émigration est sa véritable plaie ouverte.


Vers la ruine annoncée

Oui, la société israélienne pourrit déjà de l’intérieur. L’occupation est son poison, le militarisme sa drogue, la guerre sa seule raison d’être. Mais on ne bâtit pas un avenir sur un champ de ruines. Une société qui élève ses généraux en prophètes et ses ingénieurs en bourreaux est une société condamnée.

Sparte aussi se croyait éternelle. Sparte aussi vénérait le glaive et la discipline. Sparte aussi méprisait la paix. Et Sparte a disparu.

Israël croit réécrire l’histoire en copiant son modèle. Mais il ne fait que rejouer sa chute.

Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme ça. »

https://kadertahri.blogspot.com/


Aucun commentaire: