Introduction
L’attaque de la résistance du Hamas
contre Israël le 7 octobre 2023 a été immédiatement présentée par les médias
occidentaux comme un acte terroriste, voire comme un « pogrom » visant des
civils innocents. Pourtant, au-delà de l’émotion, cet événement s’inscrit dans
une histoire longue : celle du conflit israélo-palestinien, marqué par une
asymétrie de forces, des violations du droit international et une guerre de
récits médiatiques. Comprendre cet épisode exige d’analyser à la fois sa
dimension militaire, juridique, historique et propagandiste. Cela a très bien
marché sur des populations frustrées et avides de haine.
La nature de l’attaque du Hamas :
résistance ou terrorisme ?
Sur le plan du droit
international, le fait que le Hamas ait visé des civils autant que des
militaires relève du crime de guerre. Mais replacée dans son contexte, cette
attaque ne peut être isolée : depuis des décennies, Israël est accusé de mener
une politique de colonisation, d’occupation et de nettoyage ethnique.
Ainsi, la violence du Hamas
apparaît comme une réponse mimétique : une résistance armée contre un occupant,
comparable à d’autres luttes de libération nationale au XXe siècle. Comme
l’avait rappelé De Gaulle en 1967, « celui qui
opprime s’expose à la résistance qu’il qualifie de terrorisme ».
Le récit du « pogrom » : une
stratégie de communication
Qualifier l’attaque du Hamas de «
pogrom » n’est pas neutre. Ce terme renvoie directement à l’histoire de
l’antisémitisme européen et à la Shoah. Il permet de replacer Israël dans le
rôle de la victime absolue, et de justifier une riposte militaire
disproportionnée.
Ce récit médiatique s’inscrit
dans une logique de propagande de guerre : fabriquer des images-chocs, comme la
fausse histoire des « 40 bébés décapités », afin de rallier l’opinion publique
occidentale. Cela rappelle d’autres manipulations médiatiques comme les
couveuses du Koweït en 1990 ou le massacre de Boutcha en Ukraine.
Israël face à ses propres haines
L’attaque du Hamas révèle aussi
les failles du système sécuritaire israélien. Malgré sa réputation de puissance
militaire coloniale, Israël a montré une vulnérabilité inattendue. Certains
analystes évoquent même un « 11-Septembre israélien », laissant entendre que
Tel-Aviv aurait pu laisser faire l’attaque pour s’en servir comme prétexte à
une opération militaire massive contre Gaza.
Cette hypothèse, bien que
controversée, s’appuie sur l’histoire : plusieurs grandes puissances ont déjà utilisé
des attaques subies comme leviers stratégiques pour remodeler leur politique
intérieure et étrangère. Alors que le sioniste chevronné Netanyahu est très souvent
décrit comme un improvisateur politique qui saisit les opportunités et évite
les mines terrestres lorsqu'elles se présentent pour préserver son emprise sur
le pouvoir.
Massacrer n' importe qui,
massacrer sans raison, se placer au-dessus de la morale, de la raison, être
assassin absurde impitoyable inhumain, c'est s'élever au-dessus de l’humanité,
c'est devenir un prophète biblique.
Surtout quand le sinistre Netanyahou parle des
Palestiniens, presque toujours il hurle de rage et de haine. Il ne pense plus,
ne raisonne plus, il crie. C'est clair, il y a une souffrance et un terrible
compte à régler. A noter que très souvent il verse dans l’obscénité en parlant
des pays qui contredise sa politique de crime, car bombarder les civils
palestiniens de Gaza pendant 2 années, ça n'est pas barbare; et vouloir mettre
fin à ces massacres après moult avertissements, ça c'est barbare.
Un conflit asymétrique et sans
issue immédiate
Au cœur de cette guerre, il y a
une asymétrie structurelle : Israël, soutenu par les États-Unis et l’Occident,
dispose d’une armée moderne, d’un arsenal nucléaire et d’un poids diplomatique.
Le Hamas et les autres groupes palestiniens, eux, répondent avec des moyens
rudimentaires, dans un territoire assiégé.
Cette asymétrie rend toute
solution militaire illusoire. Les bombardements massifs ne détruisent pas la
cause du conflit : l’occupation, la colonisation et la négation du droit au
retour des Palestiniens.
Conclusion
Les israéliens sont les ennemis
des palestiniens, et réciproquement. Comme à chaque fois que deux peuples (ou
deux tribus) revendiquent un même territoire. L’attaque du Hamas du 7 octobre
ne peut être comprise uniquement comme un acte terroriste isolé. Elle s’inscrit
dans une logique historique de résistance face à l’occupation, mais aussi dans
une guerre de récits où chaque camp cherche à imposer son interprétation.
Derrière les discours sur le terrorisme ou les « pogroms », se cache une
réalité : tant que la question palestinienne restera sans solution juste, la
violence sera inévitable.
Le problème est que la
focalisation sur le méchant Hamas oppressant les gentils civils palestiniens
est du même acabit que la caricature des méchants sionistes qu'on dénonce sans
être antisémite. Personnellement, ce qui m'a complètement détourné de la cause
palestinienne, ce sont les discours des religieux juifs et qi passent
pour modérée. Je n'ai jamais entendu de tels discours de haine chez eux
et je me suis dit que si un rabbin tenait de tels discours je n'ose pas
imaginer l'opinion de de l’israélien de base. C'était il y a presque trente
ans. La tranquillité ne fait pas partie de la promesse sioniste, il me semble.
Israël est un cancer, le sionisme
un virus qui garde toujours une longueur d’avance.
On comprend mieux pourquoi
la « terre promise » restera à jamais promise. Les peuples
les moins puissants se sont vu octroyer (par Allah) des millions de kilomètres
carrés, alors qu’ils ont du mal à se maintenir en Palestine, l’un des plus
petits PAYS ARABE.
Et maintenant, alors que la
situation apparaît encore plus turbulente et traumatisante que jamais, que
peut-on faire pour exercer le degré de contrôle nécessaire pour créer et
imposer une clôture et une paix internationales efficaces dans une guerre si
longue et si âprement disputée, une guerre où la mort et la destruction ont
dominé la scène pendant ce qui aujourd’hui doit sembler être une éternité ?
«Nous
ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que celle que nous
avons utilisée lorsque nous les avons créés.» (Albert Einstein)
Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet. «
Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme
ça. »
https://kadertahri.blogspot.com/

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