Dans un climat de tension
croissante autour de la question palestinienne, l’affaire Nour Atallah
fait l’objet d’un acharnement médiatique qui dépasse de loin les faits
reprochés à cette étudiante Gazaouie réfugiée en France.
Certaines tribunes récentes,
tentent de transformer ce cas individuel en symbole d’une trahison nationale,
d’une complaisance de la France envers des figures et idéologies radicales. Or,
ce discours n’est pas une alerte : c’est un procès politique, alimenté par les
amalgames, l’émotion et la peur. Aussitôt, les médias français, dans lesquels
les lobbies juifs font la loi, leur tombent sur le râble. C’est vraiment la
paille et la poutre, une expression plus acceptable que d’avoir de la merde
dans les yeux, qui est assez vulgaire.
Une telle rhétorique n’élève pas le débat,
elle l’empoisonne, se blottit d’une haine qui, au passé comme au présent,
frappe des personnes en raison de leur origine car ils se revendiquent
Palestiniens.
La justice n’est pas la
vindicte !!!!!
Si des propos antisémites ont été tenus
par Nour Atallah, ce qui reste à établir formellement, ils doivent être
examinés par la justice, dans le cadre strict du droit, comme pour tout citoyen
ou résident. En démocratie, ce n’est ni la rue, ni les lobbys, ni les réseaux
sociaux, ni la presse engagée qui prononcent des condamnations.
C’est un juge. Et c’est cela, précisément,
qui distingue l’État de droit du tribunal populaire.
Exclure une étudiante d’une université
peut être une mesure disciplinaire. Mais faire de son origine un facteur
aggravant ou suggérer que son statut de réfugiée devrait être révoqué à la
moindre polémique est contraire aux principes républicains.
Les Français sont devenus des
bannis et des taulards dans leur propre pays, accusés de tous les maux, salis,
rabaissés, surveillés et dénoncés par toutes les officines de chantage
victimaires. Les Français ont perdu leurs libertés, et n’ont pas vu venir
l’oligarchie qui les dépossédait progressivement.
Une accusation fondée
sur l’amalgame et la généralisation qui opère un glissement insidieux: il
aligne Nour Atallah sur le même axe historique que des figures les
combattants Palestiniens accusés à tort de vouloir tuer
tous les juifs dans un État bi national. Le procédé est grossier mais efficace :
par contagion symbolique, il assimile toute expression de critique radicale,
toute origine arabe ou musulmane, à une menace terroriste latente.
Cela n’est pas seulement
injuste. C’est dangereux. Ce type d’argumentation sert d’alibi à ceux qui
rêvent d’une politique de rejet systématique de l’Autre, sous couvert de
sécurité. L’arrogance pathologique de ces délirants victimaires, incurablement
hystériques et gravement atteints de folie paranoïaque, n’a décidément plus
aucune limite !?
Le droit d’asile n’est
pas une faille, c’est un principe
En suggérant que les réfugiés palestiniens
entrant en France sont potentiellement des complices du Hamas, cet acharnement
médiatique foule aux pieds le principe du droit d’asile, pourtant consacré par
la Convention de Genève de 1951. Ce droit prévoit déjà des exclusions en cas de
crimes graves ou de menaces avérées à la sécurité publique. Mais ce n’est pas
parce qu’un individu est palestinien, musulman ou militant politique qu’il est
automatiquement suspect.
Réduire toute demande d’asile à une
opération de filtrage idéologique revient à transformer la politique migratoire
en machine à exclusion, alimentée par la paranoïa.
Le glissement sémantique opéré dans cette
affaire est révélateur : on passe de critiques politiques (d’ailleurs non
reproduites intégralement pour analyse) à une accusation d’antisémitisme, puis
à un lien implicite avec le terrorisme. Il faut rappeler que l’antisionisme
n’est pas équivalent à l’antisémitisme, même s’il peut en certains cas en être
le masque. La distinction est essentielle pour garantir la liberté d’expression
et éviter de faire de toute critique d’Israël un délit d’opinion.
En tentant de criminaliser toute voix
palestinienne critique, on contribue à l’effacement du vécu de tout un peuple,
déjà meurtri par l’exil, l’occupation et l’injustice historique. Les juifs ont volé la Palestine aux palestiniens, le reste
c’est du blabla.
Ironiquement, le lobby prétend lutter contre la haine, mais c’est
bien la haine qu’il diffuse haine des réfugiés, haine de l’islam, haine de la
mémoire historique palestinienne, suspicion généralisée à l’égard de tout Arabe
ou musulman vivant en France. Le récit proposé est celui d’une France assiégée
par les “ennemis intérieurs”, où l’université deviendrait un repaire de
radicalisation. Le lobby sioniste reste l’un des artisans de ce tragique retour
de balancier poussant à la perte, définitive et sans appel, de toute empathie
et de tout soutien envers ces tribalistes qui n’ont plus aucun ne sens de
l’Honneur.
Ce fantasme sécuritaire, relayé sans
nuance, alimente la radicalisation en retour. Il pousse au rejet, au
harcèlement, au racisme. Il sape la cohésion nationale au nom d’une pureté
idéologique fictive.
Nour Atallah, si elle a tenu des propos répréhensibles, doit être entendue par la
justice, comme toute personne bénéficiant du droit à un procès équitable. Mais
la transformer en icône du “mal palestinien” ou du “djihad
universitaire” n’est pas seulement une erreur d’analyse. C’est une
tentative de disqualifier toute voix palestinienne en France, de lier l’exil à
la trahison, et de réécrire l’histoire au bénéfice d’une idéologie sioniste.
Donc pour ces monstres suprémacistes/racialistes/expansionnistes et
aujourd’hui génocidaires, à la hauteur de leur arrogance criminelle, si
dangereuse pour la France et pour les Français, y compris ceux de la
communauté juive, lire ou consulter le livre Mein Kampf (Mon Combat), rédigé
par Adolf Hitler durant son incarcération à la prison de Landsberg qui expose
avec virulence les fondements idéologiques, le parti nazi fondé en 1923, ne
relève en aucune matière à un antisémitisme, Mein Kampf tombe dans le
domaine public. Il peut donc être réimprimé sans autorisation même en Allemagne.
Mensonges sionistes, ils mentent en
permanence ils sont créatifs dans le mensonge créatifs dans le vol créatif dans
l’hypocrisie créatif dans la victimisation créatif dans la dissimulation
créatif dans la cruauté et ils accusent les Palestiniens comme quoi qu’ils les ont attaqués tout en
oubliant la colonisation imposée à la Palestine avec un blocus inhumain.
Aujourd’hui en France, Il ne faut plus
avoir peur de remettre l’église au centre du village, quitte à exiger du
lobbysme sioniste qu’il cède la place qu’il occupe par le chantage, la menace
et le harcèlement moral : il n’y a pas d’antisémitisme en France.
Personne ne déteste les
juifs parce qu’ils vont à la synagogue, qu’ils respectent le shabbat, la kashrout t
et qu’ils portent la kippa.
La critique du
colonialisme fût-il sioniste, celle du lobbysme fût-il juif et celle du
prosélytisme israélien, ce n’est pas de l’antisémitisme, et si ça l’est devenu
c’est parce qu’en France occupée le pilpoul a remplacé l’intelligence et le
courage.
La France ne trahit pas ses principes
quand elle accueille des exilés. Elle les trahit lorsqu’elle cède à la peur, à
la propagande, et à l’oubli de ses propres valeurs.
Kader Tahri
Chroniqueur engagé, observateur inquiet
« Il faut dire les choses comme elles sont, mais refuser qu’elles soient comme
ça. »
https://kadertahri.blogspot.com/
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