Parfois, il m'est utile de le dire ?

Parfois, il m'est utile de le dire ?

  L'idée de ce travail est née de la lecture des échanges sur des forums, lors de dialogues entre musulmans et chrétiens. Ces échanges s...

Le Qur’ân ordonne t-il de tuer les non-croyants ?

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Certainement Pas !!!

Des réfutations sont écrites en défense de l’Islam et de la pure compréhension des musulmans contre les fausses accusations des non-croyants et les falsifications et déformations,des arguments "phares" que les chrétiens utilisent pour renier ’authenticité du Coran et qui attaquent de front tous les dogmes  Islamiques. Ainsi on nous présente quelques Versets du Saint Qur’ân sorti de leur contexte respectif pour supposer un aspect polémique.

Commençons par ces versets :

4.89 : « Ils voudraient qu’à leur instar vous sombriez dans la mécréance afin que vous en soyez au même point (sawâ’) qu’eux. Ne les prenez pas pour alliés tant qu’ils n’auront pas émigré pour la cause de Dieu et s’ils se détournent, emparez-vous d’eux et tuez-les où que vous les trouviez. Et ne les prenez ni pour alliés ni pour partisans ! »

4.90 : « [tuez-les où que vous les trouviez] à l’exception de ceux qui visitent une tribu (qawn) à laquelle vous êtes liés par un traité ou de ceux qui viennent vous trouver le cœur serré à l’idée de vous combattre ou de combattre leur tribu ; si Dieu l’avait voulu, Il les aurait rendus maîtres de vous et ils vous auraient combattus. Aussi, s’ils vous évitent, ne vous combattent pas et vous offrent leur soumission, Dieu ne vous permet pas de leur témoigner de l’hostilité. »

A partir de cette traduction   et avec d’une lecture réfléchie des versets cités ci-dessus, il apparaît clairement que l’ordre de tuer est contraint et conditionné à certaines circonstances particulières.  Normalement, les versets du  Qur’ân doivent être compris dans un certain contexte. Lu hors de ce contexte, le sens est alors faussé.

Les Chrétiens ainsi que d’autres antagonistes de l’Islam interprètent le Qur’ân de manière erronée et déformée, car ils ignorent le contexte des versets et ils le font soit par négligence pure, soit par dissimulation délibérée. Par contexte, nous entendons le sens commun dérivé d’un groupe de versets.

Au lieu de prendre un verset et de le citer hors contexte, la procédure correcte consiste à examiner les versets se trouvant avant et après dans le but d’obtenir une signification correcte de ce que dit réellement le Qur’ân. En second lieu, pour comprendre certains versets complexes, il est nécessaire que le lecteur recoure à des commentaires officiels et authentiques du  Qur’ân

Les non Musulmans doivent aussi réaliser que le Saint Qur’ân contient des principes fondamentaux et généraux sur la façon de gouverner, le culte, les transactions et ainsi de suite. Mais les détails sont fournis par les hadiths du Prophète Muhammad (SAWS). La raison de cette diversification est de veiller à ce que la nation Musulmane ne se limite pas au Saint Coran pour être guidée, mais intègre également les Hadith  et la Sunna.

(Traditions du Prophète). Ainsi, le Prophète Muhammad (‘SAWS) devient une figure de proue majeure dans l’Islam et une personnalité qui doit être vénérée.

La parole du Prophète Muhammad (SAWS) (c.-à-d. ses Traditions) a été tenue à l’écart et séparée de la Parole de Dieu (c.-à-d. Le Qur’ân) afin de mettre en évidence la grande différence entre la Parole Pure de Dieu et la parole de l’homme, contrairement à la Bible qui contient un mélange de la Parole de Dieu et de la parole de l’Homme. Finalement, il devient difficile de faire la différence.

Le système Islamique a protégé les Musulmans afin qu’ils ne tombent pas dans le même piège.

Dans les versets se trouvant ci-dessus, il y a plusieurs indicateurs qui montrent clairement le contexte et l’application du sens transmis. L’explication qui suit va éclairer ce fait :

1. Ces versets ont été révélés à Médine, après que le Messager d’Allâh ait posé les fondations du nouvel Etat Musulman. C’est dans le contexte de ce jeune État Musulman que les versets ci-dessus ont été révélés.

Par conséquent, le premier principe qui apparaît est que ces versets sont adressés à l’Etat Musulman et non à des Musulmans individuels.

Toute personne intelligente comprendra que le pouvoir donné à un Etat ou à l’administration est beaucoup plus ferme, global et étendu que celui dont jouit un individu. Cependant, même dans ces règles, l’Etat Musulman n’a pas reçu carte blanche pour tuer les non-croyants selon ses volontés, comme cela sera ensuite expliqué.

2. La partie « tant qu’ils n’auront pas émigré pour la cause de Dieu » nous donne une autre indication de l’application de ce verset. Le verset ne peut pas se référer à des non-Musulmans car la migration dans le sentier d’Allâh n’est pas un acte que peuvent faire les mécréants ou les non-Musulmans.

Nulle part dans le Saint Qur’ân il est demandé aux non-Musulmans d’émigrer ou de quitter leur ville natale pour le bien de l’Islam. Il est donc évident que « tant qu’ils n’auront pas émigré pour la cause de Dieu » fait référence à des gens qui se prétendent être Musulmans. Ceci fait référence aux hypocrites, c’est-à-dire les gens qui proclamaient extérieurement être Musulmans, mais qui intérieurement ne l’étaient pas. Ils étaient parmi la communauté Musulmane des imposteurs et des espions, présents pour semer la zizanie et créer des conflits.

Ces traîtres se sont également rendus coupables d’inciter d’autres communautés et nations à attaquer les Musulmans, comme cela mentionné dans plusieurs livres d’histoire. Le verset avant celui-ci, qui est le verset 88 stipule clairement : « Qu’avez-vous donc à vous scinder en deux partis au sujet des hypocrites …….? »

Le contexte de cette section du chapitre nous montre clairement que le verset 89 fait référence aux hypocrites et non pas aux non-croyants comme les Juifs, les Chrétiens ou Arabes païens.

3. Le verset 89 dit : « et s’ils se détournent, emparez-vous d’eux … » Cette instruction signifie que si ces hypocrites, après avoir embrassé la foi Islamique, renoncent à la Religion et se rebellent contre la communauté Musulmane, alors ils doivent être saisis, c’est-à-dire arrêtés, puis tués. Mais la mise à mort ne prend pas la forme d’une exécution sommaire. Les commentaires stipulent qu’ils seront arrêtés, jugés, et [seulement] si reconnus coupables, exécutés. Ils seront exécutés car ils auront commis le péché impardonnable de trahison, qui, pour tout Gouvernement ou Paysn cette trahison  est un crime grave puni de mort.

Cette loi s’applique à l’Etat Musulman et n’est pas une autorisation faite à tout Musulman d’aller tuer librement les non-Musulmans.

Certains pourraient argumenter que ces détails ne sont pas mentionnés dans le Coran et que par conséquent les Musulmans qui lisent le Coran pourraient être induits en erreur et croire que toute personne peut aller tuer tout non-Musulman qui renonce à sa religion.

Eh bien, il doit être bien entendu que ces détails sont donnés aux communautés Musulmanes à travers différents moyens tels que les Madrassas (écoles religieuses), les plates-formes de questions/réponses, les conférences publiques, les brochures, les écrits, et les bulletins d’informations publiés de manière régulière.

Les Musulmans sont donc bien au courant des règles qui s’appliquent et c’est la raison pour laquelle vous ne trouverez pas de Musulmans recourant à de telles méthodes malgré plusieurs incidents connus de prétendus Musulmans se détournant de l’Islam.

4. Les mots « où que vous les trouviez » doivent être pris conjointement avec les deux phrases citées avant, à savoir « emparez-vous d’eux et tuez-les ». Cela signifie que les auteurs de la trahison doivent être pourchassés et capturés partout où ils se cachent, et que la peine de mort doit être prononcée. Il s’agit d’une injonction dédiée au gouvernement compétent et à l’application des lois. N’importe quel gouvernement devra avoir la capacité et l’expertise permettant de traquer les grands criminels au sein de ses structures. Une administration qui n’est pas en mesure d’atteindre cet objectif devient la risée de tout un chacun.

5. Le verset 90 est un autre indicateur clair de la justice et de l’équité défendues par l’Islam et réfute la notion que les Non-musulmans ont faussement déduits du verset précédent, selon laquelle les Musulmans ont pour ordre de tuer les non-croyants où qu’ils se trouvent.

Dans ce verset, il est demandé au Gouvernement Musulman de suivre les directives suivantes :

a) honorer ses traités, pactes et engagements pris avec les autres nations.

b) Respecter également les amis de ceux avec qui un pacte ou un traité existe.

c) Même les renégats et les traîtres doivent être épargnés et honorés s’ils sont liés d’amitié avec une nation qui a un pacte avec les Musulmans.

d) Ne pas combattre ou tuer ceux qui viennent à eux avec des intentions pacifiques et offrent leur amitié.

e) Il est interdit aux Musulmans de combattre les gens qui proposent une trêve.

f) On ne recourt au combat que quand il y a un acte de violence ou d’agression venant de l’autre partie.

Les susdits éléments font partie de la justice Divine qui est réellement profonde en Islam. Sur cette base, les critiques adressées à l’Islam par ses antagonistes sont totalement abusives, injustifiées, et découlent de l’ignorance de la véritable signification du Saint Qur’ân .

6. Dans le verset qui suit (91), une autre règle claire est mentionnée : « S’ils ne vous évitent pas, s’ils ne vous offrent pas leur soumission et ne cessent de vous combattre, emparez-vous d’eux et tuez-les où que vous les trouviez ».

Ce commandement confirme ce qui est rapporté ci-dessus, à savoir que même pour les hypocrites et les renégats la paix est garantie à condition qu’ils s’abstiennent de l’agression et de la violence. Encore une fois, c’est le mandat accordé à un Etat, dont le devoir est de maintenir l’ordre public et de protéger les droits des personnes.

B : Voici quelques-uns des Versets du Saint Qur’ân commandant le bon traitement envers les non-croyants :

1. « Supporte avec patience les propos des infidèles et au moment de les quitter, prends soin de ménager leurs susceptibilités ! » [Sourate 73, verset 10]

2. «  … fais donc preuve d’une noble indulgence » [Sourate 15, verset 85]

3. « Ne discutez avec les gens du Livre (Juifs et Chrétiens) que de la manière la plus courtoise » [Sourate 29, verset 46]

4. « Appelle à la Voie de ton Seigneur avec sagesse et par de persuasives exhortations. Sois modéré dans ta discussion avec eux » [Sourate 16, verset 125]

5. « Sois bon envers les autres comme Dieu l’a été envers toi ! Ne favorise pas la corruption sur la Terre » [Sourate 28, verset 77]  

6. « Ne prends pas un air arrogant en abordant tes semblables et ne marche pas sur terre avec insolence car Dieu n’aime pas les vaniteux insolents » [Sourate 31, verset 18]

7. « Dieu ne vous défend pas d’être bons et équitables envers ceux qui ne vous attaquent pas à cause de votre religion et qui ne vous expulsent pas de vos foyers. Dieu aime ceux qui sont équitables » [Sourate 60, verset 8]

8. « Et s’ils (les païens) renoncent (à vous combattre), alors ne leur témoignez plus d’hostilité, sauf contre ceux qui ont un comportement inique » [Sourate 2, verset 193]

9. « Et s’ils (les ennemis) sont enclins à la paix, accède à leur requête » [Sourate 8, verset 61]

10. « Et si l’un des non-croyants demande ta protection accorde-la afin qu’il écoute la parole de Dieu puis fais-le reconduire en lieu sûr » [Sourate 9, verset 6]

Il ne s’agit là que d’un petit échantillon des nombreux versets qui expliquent les relations cordiales à tenir envers les non-croyants, qu’ils soient épris d’amour et de paix ou bien  qu’ils fassent preuve d’hostilité.

Le Messager d’Allâh a dit : « Le véritable croyant, c’est celui dont l’humanité n’a à craindre ni la langue, ni la main » [Hadith authentique rapporté par an-Nasa’ï]

Pourquoi cet amalgame entre l’islamisme et l’islam ?

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Cette question est intéressante à condition de n’oublier dans le bilan, ni l’actif, ni le passif du terme Islamisme, qui reste à mon sens un cas d’école à connaitre absolument nous sommes à tort habitué à certains termes, qui prêtent à confusion, l’amalgame et la polémique.

Ainsi historiquement, le terme islamisme désignait l'islam, de nos jours il n'est plus utilisé dans ce sens mais se référant à des groupes qui se démarquent très souvent des enseignements traditionnels par l’exploitation interprétative politique d’un texte sacré, des hérétiques ou hétérodoxes sont nommés ainsi tel car ils se démarquent des enseignements de l’Islam. Ainsi il est à constater que bien que présent dans les religions monothéistes, ce terme est souvent utilisé en référence à l’islam, au même titre utilisé pour désigner des mouvements des Frères Musulmans, du FIS, des Partis Politique Algériens à tendance Islamisme comme on dit trop souvent, ou encore  du Hezbollah et le Hamas, des salafismes quiétistes comme des groupes qui prônent la violence dont le seul point commun est de se réclamer d’une interprétation fondamentaliste de l’Islam et d’en faire le guide de leur action politique.

On n’a vue que de pareil mouvements à la fois religieux et politique qui incitent à l'expansion de l'islam ainsi que l'application stricte de la loi islamique, la charia, considérée comme l'unique source du droit, dans tous les domaines de la vie publique et privée pour mettre à jour à la fois idéologie et politique radical et  surtout par jeu de dupes comme une formule fourre-tout englobant toute configuration d'idéologie extrémiste supposée issue de l'islam, l’islamisme peut faire appel à la violence pour parvenir à ses fins et prendre des formes extrémistes, voire criminelles.

Sincèrement je suis musulman : ma perception de l’islam n’est pas la même  de celles de ces groupuscules. Ceci dit, l’islam s’inscrit pour les musulmans dans la continuité  du monothéiste le plus pur, et je ne dirai jamais assez que l’Islam ne se présente juste pas comme une religion Bis, mais bien plutôt comme un Rappel, c’est d’ailleurs le sens du mot Qur’an : Rappel au lien élémentaire qui lie l’être humain à Dieu. Je crois qu’il faut connaître l’islam de l’intérieur pour comprendre son aspect universel. Quand au Musulman, il l’est que selon le regard de l’autrui. L’islam n’est ni le christianisme et encore moins un reflet de la pensée grecque ou romaine mais je considère que l’Occident est d’une pauvreté conceptuelle attristante, juste une  caricature des principaux courants universelles relevant principalement de la pensée Islamique.

Les maîtres du financement de l’Islamisme et son expansion, se trouvent dans les pays de Golf, des monarchies tribales absolutistes et despotiques où l’islam est instrumentalisé pour justifier l’oppression de la société civile, la censure de la liberté d’expression et de toute forme de militantisme politique.

Allah voulait que I’islam soit une religion générale et  universelle, mais les hommes ont voulu en faire une politique. La politique est partielle, tribale, limitée dans l'espace et dans le temps. Limiter la religion à la politique, c'est la cantonner à un domaine étroit, à une collectivité, une région et un moment déterminer.

La religion tend à élever l'homme vers ce qu'il peut donner de meilleur. La politique tend à éveiller en lui les instincts les plus vils. Faire de la politique au nom de la religion, c'est transformer cette dernière en guerres interminables, en divisions partisanes sans fin et cette  une religion qui a été tellement assimilé à un peuple, une race, une culture autant par les xénophobes que les xénophiles qu’ils ont été encouragé officiellement à travers des institutions publiques et républicaines.

Aujourd’hui chez la presse occidentale, le terme islamisme est surtout assimilé, de façon explicite et trop discriminante, à l’image de l’Islam violent et du mauvais musulman. Il se voit confondre intégralement avec l’islam, surtout en France où l’expression publique et politique d’une religion entraîne immédiatement la suspicion et l’amalgame. Chez cette même presse  l’islam est la seule religion dont la forme intégriste est désignée par un dérivé de son nom islamisme, comme si la violence lui était essentielle, pourtant on parle moins de chrétiens intégristes, de juifs extrémistes et sans jamais utilisé les termes christianistes  ou  judéistes ou mieux encore, il n’est pas dit du Judaïsme politique lorsque il est question de la création d’un état juif en Palestine.

De plus, dans les discours médiatiques les bons musulmans sont perçus comme conciliant les mêmes principes et valeurs des catho-laïcité, ainsi à cette population, il est impose  l’obligation de respect des valeurs problématiques (Mariage pour tous). L’appartenance à la catégorie des bons musulmans est alors conditionnelle au partage de ces principes surtout ils doivent notamment être laïques et féministes. L’opposition au voile ainsi qu’à l’intégrisme islamique prouverait qu’ils sont de bons musulmans.

Plus précisément, pour être de bons musulmans, aux yeux de la presse Française, les musulmans de France doivent, d’une certaine façon, rejeter certains comportements et pratiques associés à l’islam, et pour installer un climat de suspicion envers les citoyens musulmans. Ils sont dès lors placés dans une dynamique où leurs comportements doivent être jugés par les médias et le reste de la société.  Ces mêmes médias omettent et se dispensent de réfléchir sur l’opposition entre le bon et le mauvais musulman participe à réduire leurs libertés et justifie leurs discriminations que les discours médiatiques instrumentalisent alors l’exclusion sociale. Mais cette dernière option sera privilégiée par la partie dominante qui donne le ton dans les milieux élitistes.

En adoptant un discours du machiavélisme, la société laïc et chrétienne de France propose une conception voire une relecture de l’islam avec refondation de la théologie musulmane, pour que des musulmans puissent correspondre aux valeurs républicaines. Il faut noter que, les valeurs musulmanes sont jugées comme étant incompatibles à celles des sociétés occidentales.

La déformation par les médias du regard porté sur l’islam s’éternise, donc pour conclure sur le terme islamisme, je dirai qu’il existe deux types d’islamisme, celui qui revendique la défense d’intérêts patriotique (Hezbollah et le Hamas) et celui constitué de petits groupes de type Rachad qui cherchent à défendre des intérêts politiques confus et flous au nom de l’Islam.

Ces groupes politiques associés à l’islam sont instrumentalisées afin de corroborer et d’appuyer l’argumentaire proposé par les médias. L’instrumentalisation de ces groupes se manifeste  dans les affirmations de certains individus se réclamant de l’islam et qui tiennent des propos controversés, et ce, sans éclairer sur le contexte social ou historique où ont prévalu ces propos.

En final l’islamiste reste donc un adepte à l'utilisation politique de l'islam pour une large contestation perçue comme portant atteinte à son identité à la fois nationale et religieuse.

En conclusion,il a été démontré bien souvent que l’islam n’est donc pas une croyance essentiellement violente, mais une religion de préférence pacifique, humaniste et universalle, qui s’inscrit dans le rappel des précédentes religions plutôt qu’en rupture avec la civilisation judéo-chrétienne. Si l’expansion de l’islam s’est diffusée parfois de manière violente au cours de son histoire, cette violence ne lui est pas spécifique, mais semblable à celle qu’a connu le judaïsme dans sa conquête de la terre de Canaan ainsi que le christianisme, par exemple lors des Croisades médiévales.

L’islamisme illustre quant à lui, un islam présupposé politique qui revêt des aspects réformistes ou réactionnaires, surtout il n’est pas un excès de l’Islam, c’est un dévoiement de l’Islam purement fanatique et irrationnelle.

C’est donc autre chose !!!!!!!

Le 7 Octobre : encore une Hasbara biblique d’Israël :

  

L’énorme destruction du kibboutz Be’eri n’a pas pu être causée uniquement par les armes légères transportées par les combattants palestiniens le 7 octobre. On sait désormais qu’Israël a utilisé des chars et des hélicoptères dans la colonie.

Pour les Palestiniens l’occupation n’est pas un simple conflit, c'est beaucoup plus sinistre, cruel et arbitraire, l'une des choses vraiment difficiles que les Israéliens ne veulent pas comprendre et de faire quelque chose à propos de la colonisation au lieu d'être perpétuellement détournés, passifs, égocentriques, apathiques, satisfaits, complaisants, auxiliaires aux crimes dévoilant un visage immonde d’êtres  sans une once d’empathie, même pas pour leurs propres otages. Ils sont le contraire de civilisés. Des barbares, éructant leur haine pour les enfants qui s’étonnent d’être détestés par le monde entier.

C’est que lorsque les gens du monde regardent les photos de l’attaque de l’armée israélienne contre la population de Gaza, ils ne voient pas seulement des mélomanes innocents et épris de de la morale comme le prétend la propagande hollywoodienne,  mais ils voient des soldats Israéliens apathiques et indifférents, voire insensibles, qui font dans la tuerie un plaisir et dansent  beuglent à quelques mètres seulement de la prison à ciel ouvert que leur pays entretient, et passent un bon moment, tout en s'en fichant des souffrances de leurs victimes, et ils servent ainsi l’occupation.

Ainsi le monde constate que Tsahal est un groupe de gâchettes qui tirent sur tout ce qui bouge (ou pas) et ce n'est évidemment un problème que si cela tue, blesse ou détruit des choses ou des personnes israéliennes. Si c'est libanais ou Palestinien pas de problème, ce ne sont pas des humains. En lançant une guerre sauvage et vraisemblablement génocidaire contre les enfants, les femmes et les civils isolés de Gaza avec un mépris irresponsable de la vie des autres Il n’y a aucun honneur à massacrer des innocents et détruire leurs habitations.  

Si peuple d’Israël était tout diligent, il lui faudrait alors qualifier les soldats israéliens et les politiques de terroristes  de la même manière que les Palestiniens (en particulier les combattants palestiniens) qui sont qualifiés de terroristes pour toute allégation de résistance, pour avoir été arrêtés sans inculpation ou même simplement pour avoir été tué par une bombe de Tsahal. Un combattant palestinien n’est pas automatiquement un terroriste, sauf dans les médias  hébraïques et occidentaux.

Par contre l’Israélien en terre Palestinienne peut être traité de colon, c'est comme être traité de squatter. La définition des colons sur Wikipédia est la suivante : 

"Les colons sont des gens qui se rendent sur une terre qui appartient déjà à quelqu'un d'autre, les forçant à partir et revendiquant la terre comme la leur"

On peut voir comment les colons ont très souvent occupé des terres autrefois résidentes de peuples établis de longue date, désignés comme autochtones. Le processus par lequel les territoires autochtones sont colonisés par des peuples étrangers est généralement appelé colonialisme de peuplement. Elle repose sur un processus de dépossession trop souvent violent.

Pour rappelle il faut bien entendu noter que tous les Israéliens qui sont venus en Palestine aux 20e et 21e siècles et ont pris possession des maisons palestiniennes en 1948 sont à désigner comme des colons. Ce peuple de colons reste incapable de comprendre les solutions stratégiques, habitué à vivre avec les armes pour faire  croire que les tous les voisins étaient des pays primitifs avec des populations sans instruction.

Pour la population Palestinienne les régimes politiques de l’entité sioniste d’Israël n’ont jamais rien garanti, la résistance est un droit universel qui constitue un élément clé de toute liberté.

Manifestement Israël avec ses politiques a décidé d'asséner son fantasme de "résistance" pour qu'il devienne un totem et blasphème (déni) si on ose leur exposer en quoi c'est complètement idiot !

Certes un échec stratégique total pour le Colon Israélien alors que les Palestiniens deviennent plus instruits et font correspondre capacité par capacité, de résistance et d’endurance, génie par génie pour gérer le scénario de combat de résistance avec une infrastructure de dissuasion stratégique enfouie sous terre à travers tout un pays, qui a atteint la dissuasion par de petites étapes d'apprentissage et de construction. 

Le colon juif reste un petit bonhomme gâté d'un pays qui ne peut finalement pas survivre un seul jour sans le soutien permanent de l’Occident, le colon n’est pas supérieur  au  Palestinien, cette position d'être au-dessus de tous, c'est agaçant, on ne guérit pas une maladie dégénérative en jouant du tambourin et en faisant appel aux esprits divines, Il n’y a aucune raison de permettre la publication de mensonges avérés, ou même seulement de faussetés manifestes parce que par le mensonge les simplistes sont généralement beaucoup plus fascinants que le réel et sont instrumentalisés de façon parfaitement cynique par des sectes, des groupuscules ou encore des formations politiques.

Ce n’est tout simplement pas une image simple que les non-Israéliens voient lorsqu’ils regardent les photos des gens de la Nova Rave en train de faire la fête avant l’attaque du 7 Octobre. Le public israélien est très aveugle à ce qui se passe surtout que les faits tirés de la fiction et de la hasbara, car la provocation est une forme d’agression qui peut entraîner en réponse une autre forme d’agression

Il existait des preuves (même si elles ont été niées) selon lesquelles des membres du parti Nova avaient été tués dans des tirs croisés avec le Hamas ou par des hélicoptères destinés à cibler les combattants Palestiniens. Cela s'ajoute aux bombardements de chars qui ont tué des Israéliens dans le kibboutz Be'eri et à l'un des otages libérés parlant dans une cassette divulguée disant que des hélicoptères leur avaient tiré dessus alors qu'ils se dirigeaient vers Gaza. Maintenant, la question est de savoir combien de ces 1 400 Israéliens tués, et en particulier des civils, ont été tués par les tirs israéliens. 

Les tirs de chars ou d’hélicoptères expliqueraient-ils les assertions de «bébés décapités» ? 

La réalité est qu’avec Hasbara un épouvantail de propagande consentant au service du système, ils ont le droit de dire n’importe quoi, pour rallier l’opinion des pays occidentaux à leur cause par de vague théorie pour mobiliser des gogos, il faut pour que cela devienne une évidence indiscutable (c'est eux qui le disent) bien sûr mais alors qu’ils ne prétendent pas dire la vérité !

Historiquement les fondateurs d'Israël étaient des fascistes, pour vouloir créer un État-nation uniquement juif, et vouloir que les Palestiniens devraient partir en achetant des terres dans les années 20 et en expulsant les agriculteurs palestiniens, gagnant ainsi environ 5 % de la Palestine, pour les Juifs uniquement !

Quand les Palestiniens refusaient de vendre, la terreur  avait été utilisée, attentats à la bombe contre des bus, attentats à la bombe sur des charrettes à âne, attentats à la bombe dans des hôtels, assassinats, enlèvements, massacres, vols de terres et nettoyage ethnique. Au moyen d’anciennes organisations  terroristes tel que : Léhi, Palmach, Stern, Irgun et Hagenah qui deviennent plus tard Tsahal, le Shin Bet, le Mossad, les tribunaux et le système judiciaire d’apartheid, c'est toujours la même histoire.

Avec les politiciens de la Knesset et une Hasbara sophistiqué a tout caché, le génocide de Gaza  est en train de le révéler le vrai visage du sionisme au monde et la terreur démesurée qui  conduit  un État terroriste perpétuel nommé Israël !

Hasbara, aussi bruyant soit-elle, ne constitue plus une défense. Les citoyens du monde à l’esprit sain sont conscients de la duplicité et de l’hypocrisie d’Israël !

A partir du moment où le peuple Palestinien est soumis à une quelconque limite avec l'appel au meurtre, la diffamation ou l'injure gratuite, une stratégie qui remonte à beaucoup plus loin, pour légitimation du projet sioniste en Palestine Occupée.

En effet, partout où il y aura une occupation, des combattants de la liberté émergeront pour l’autodétermination. Les Algériens dans leur lutte contre la colonisation française étaient  appelés moudjahidines du FLN, ils ont combattu les envahisseurs Français et les combattants du Hamas bataillent  les colons israéliens.

Il faut le dire le Hamas est en effet un mouvement de résistance, par le simple fait qu'il soit limité géographiquement à la Palestine montre bien qu'il comporte une très forte composante nationaliste. Il n'en reste pas moins que le Hamas opère aussi par acte de résistance à l'installation de l’État d'Israël en Palestine, et l’opération militaire du 7 octobre reste purement un acte de résistance, qui avait permis aux combattants du Hamas de faire des prisonniers (pourtant des militaires).  

En fait, cela montre que la plupart des combattants ont une meilleure boussole morale que l’Armée Israélienne, les déclarations des otages libérés par les combattants, l’ont spécifié de manière convaincante au monde, une femme témoigne  que, bien que les combattants palestiniens aient tous eu des armes chargées, elle ne les a jamais vus tirer sur les captifs ou les menacer avec leurs armes.

De nombreux témoins israéliens disant qu’Israël a tiré sans discernement, que certains des Israéliens présents à la rave party Supernova qui se tenait près de Gaza ce jour-là ont été touchés par des tirs d’hélicoptères israéliens, le 7 octobre ont en fait été tués par Israël même et non par le Hamas ou par d’autres factions de la résistance palestinienne

Ces tueries sont imputables à une combinaison de tirs indiscriminés dus à la panique et de l’application de la doctrine Hannibal, une procédure militaire israélienne qui permet à l’armée d’empêcher la capture d’Israéliens par tous les moyens, même si cela doit entraîner leur mort tuant des civils israéliens et des otages, en application de sa directive Hannibal.

Après le 7 Octobre, l’entité sioniste n’avait fourni aucune preuve crédible que les résistants de Hamas avaient planifié de tuer ou de blesser des civils israéliens non armés ou qu’ils ont délibérément cherché à le faire. Les images disponibles montrent qu’ils se sont principalement attaqués aux forces armées israéliennes, causant la mort de centaines de soldats d’occupation, mais utiliser le sort des victimes israéliennes à des fins de Hasbara appelle une réaction négative à cela.

Le sionisme est un système construit sur le traumatisme et la vengeance. Parfois, les sionistes créent eux-mêmes le traumatisme afin de justifier la vengeance coloniale aussi il est demandé à ce qu’.Israël assume la responsabilité de ce qui s’est passé, il doit y avoir une enquête internationale transparente qui inclut des enquêteurs impartiaux

Et c’est cela la question ?

 

L’Eglise Catholique et son obsession de l’Islam !

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Dans la confrontation entre Islam et Christianisme, certains groupes chrétiens et juifs messianiques affirment que le dieu de l'islam est un dieu lune car le nom arabique Allah, dérive d’un dieu lunaire issu de la mythologie locale arabe. Cela implique qu’Allah est un Dieu différent de celui des judéo-chrétiens et que les musulmans adorent un « faux dieu ».

L’argument le plus cité pour affirmer qu’Allah est un dieu lune préislamique, c’est que la plupart des mosquées ont un croissant de lune. La lune est un symbole omniprésent y compris sur les drapeaux de pays musulmans comme signe général de l'Islam.

Je cite l’attitude générale du Pape Grégoire VII envers l’islam., qui aurai déclaré : Chrétiens et musulmans croient, confessent, louent et vénèrent un seul Dieu, mais, dans le cas des chrétiens, cette foi et cet amour sont des vertus surnaturelles qui les font adhérer à Dieu, tandis que, pour les musulmans, il s’agit d’une vertu de religion naturelle qui les laisse comme Dieu [A moins qu’ils n’aient reçu le baptême de désir, auquel cas ils n’agissent plus en tant que musulmans mais en tant que chrétiens]. On peut donc dire en un sens que seuls les chrétiens ont ou atteignent le vrai Dieu, et que seuls l’honorent vraiment, car seuls ils sont en relation intime avec lui. » (Abbé Matthias GAUDRON, Catéchisme catholique de la crise dans l’Eglise, 6ème édition, Éditions du Sel.)

Un véritable folklore participatif, il est difficile de ne pas lire dans de t-elles propos autant d’exemples d’obsession et de l’islamophobie bruyamment. L’Église catholique se présente comme représentante de son dieu sur Terre. Pourtant les chrétiens croient que Dieu est un en trois personnes, mystère qui n’a pas fini d’être compris

Mais là c'est plus de la religion, c'est de la politique...

Ainsi les chrétiens et les musulmans se rejoignent certes dans l’adoration d’un seul Dieu, mais pour l’église catholique, cela signifie « un seul Dieu » et non pas « le même Dieu ». Il s’agit plutôt de mythes et de prétextes pour ébranler la foi musulmane et refuser un même Dieu à la croyance Islamique et la haine contre l’Islam a encore frappé. Le même folklore participatif, il est difficile de ne pas lire dans de t-elles citations autant d’exemples de l’islamophobie bruyamment.

C’est d’ailleurs assez intéressant que l’Eglise, après moult hésitation, ait déclaré comme invalide le baptême d’une communauté dont les croyances sont si éloignées de la foi trinitaire (par ex. le mormonisme), en se basant sur le trop grand écart entre la théologie mormone et la théologie catholique, ou encore celui des Témoins de Jéhovah et d’autres issues de la division d’Églises existantes, tels les baptistes et les méthodistes, leurs baptêmes sont considéré, dans un cas de ce genre, invalides.

Doit-on lire entre eux une véritable contradiction ?                                      

Je sens que l’Islam est appelé encore se battre contre obscurantisme de l’église, qui se réserve  vraiment le monopole de la vérité,  aussi je m’interroge toujours sur cette relation surprenante entre le Catholicisme et les juifs, une rapprochement à sens unique, les chrétiens qui caressent les juifs dans le sens du poil malgré le déicide après l'avoir diabolisé. On dira que Jésus était juif, qu’il s’adressait aux Juifs et rien ne devait l’empêcher de les interpeller comme le faisaient les prophètes de la Bible hébraïque, mais Jésus, lui, assurait le salut à qui croyait en lui et la perdition à tous les autres. Jésus se démarque des anciens prophètes parce que ses menaces sur les Rabbins par exemple sont restées telles quelles, ce qui donna le rejet juif du Jésus le fils de Dieu. En effet La judaïté de Jésus a longtemps été rejetée par les églises. Pour les religieux chrétien, il était inconcevable de croire que le fondateur de l’Église, précepte qui d’un point de vue historique est totalement faux, ait pu être juif, Tout en croyant que les Écritures hébraïques bien que de manière superficielle sont la parole infaillible et inspirée de Dieu comparativement au  Nouveau Testament. 

Vis-à-vis de la croyance chrétienne, le judaïsme se situe sur le même axe que l’Islam, et refuse de croire à l'affirmation du Nouveau Testament selon laquelle la mort de Jésus était «un sacrifice pour le péché pour tous les temps » (Hébreux 10:12) n'est pas soutenue par les Écritures hébraïques. Pour les juifs la manière de sa mort (crucifixion) ne satisfait à aucune disposition d'expiation par le sang trouvée dans les Écritures hébraïques.

Je dois également rappeler que l’expression  Ancien Testament est chrétienne (ce nom traduit un terme hébraïque qui signifie « alliance ») ne renvoie pas alors à l’ensemble des textes de la Bible hébraïque, puisque, à l’époque de Paul, cette Bible n’existait pas encore. Alors supposant que la Bible est une compilation de la tradition orale, transcrite des siècles après les événements, les critiques en déduisirent que de tels récits ne pouvaient pas être considérés comme fiables.

 Est-il possible d’avoir la certitude de tous les livres qui composent les Écritures de l’Ancien Testament ?

Pour rédiger l’Ancien Testament, des centaines de Juifs Massorètes ô combien célèbres, de la correction définitive des écrits sacrés en langue hébraïque, n’ont pas échappé à cette habitude séculaire de mettre dans leur traduction ce qui en réalité ne se trouve pas dans le texte initial. En effet, on peut y ajouter des titres qui n’existent pas dans l’original, cette addition modifiant le sens général.

Pour le Nouveau Testament, d’autres Juifs se sont attelés à l’écriture, donc juste un récit d’hommes donc.  C’est assez quelconque.

Les religieux chrétiens tenteront souvent d'expliquer ces contradictions confondues avec des arguments qui n'ont aucun fondement même dans leur propre écriture prétendument inspirée. Il appartient au lecteur d'être vigilant et de se méfier de ces vaines tentatives fondées sur des distorsions.

Contrairement au Judaïsme sa première source, l’Eglise a et perçoit toujours l’Islam comme un danger très grave non seulement parce qu’il avait une force d’expansion extraordinaire mais l’Islam a coupé le christianisme de ses racines sémitiques et de la Terre Sainte. Il a pratiquement réduit le catholicisme à sa fraction latine et contribué ainsi à sa rupture au temps de la Réforme.

En rejetant Jésus le Chrétien l’Islam peut être ainsi considéré comme la plus grande tourmente qui se soit jamais abattue sur l’histoire de l’Eglise ce qui permet de comprendre les attaques théologiques qui ont été émises depuis le VIIIe jusqu’à notre époque.

L’Eglise catholique dans son catéchisme dogmatique Lumen Gentium parle de la révélation islamique, Dieu a parlé aux hommes, Le fait est que Dieu a présenté les écritures islamiques à une nouvelle société Arabes devenue Musulmane, perturbe la croyance chrétienne. Nous disons donc que dans son livre, Allah s'adresse directement aux Musulmans. Tous les autres qui liront ce livre sacré doivent garder ce simple fait à l'esprit. La différence la plus importante entre le christianisme et l’Islam pas celle qui s’imagine que l’islam est une sorte de christianisme tardif mais celle qui porte l'affirmation chrétienne selon laquelle Jésus seul devrait être adoré comme un dieu. L’Islam considère la déification chrétienne de Jésus comme une forme d'idolâtrie. 

Mon Commentaire  serait des plus détaillés et je dégrossissais la question !

Mais avant ceci, j’aimerai bien dénoncer certaines des expressions catholiques toutes faites, prêtes à penser, on arrive à des imprécisions. Le flou, non seulement prend de plus en plus de place, mais en plus que c’est fait exprès. On masque les différences au profit d’un vague syncrétisme, où l’on se contente du plus petit dénominateur commun (pour ne pas choquer, comme on dit) et on n’a même plus l’impression que ces différences soient importantes aux yeux de certains (on peut sans doute mentionner ici l’Opus Dei dans l’Église catholique). L’église prétend avoir le monopole exclusif de la représentativité divine.

Le nulla salus extra ecclesiam est revendiqué par les sectes avec plus d’intolérance encore que les Églises. La doctrine catholique en la matière, estime que Jésus-Christ est l'unique révélation de Dieu et l'unique Sauveur des hommes. Une fois encore je dois dire avec force que la vérité ne se choisit pas, elle se découvre, et sur les appels à l'acte de foi du christianisme en faveur de son Dieu et de son fils ce qui survit aujourd’hui, c’est peu de chose  juste une espèce de fortifiant pour les âmes inquiètes, qui leur permet de trouver un peu de tranquillité et de pallier leurs angoisses.

La Déclaration Dominus Jesus affirme le principe d'une vérité absolue valable pour tous les hommes, seule l'Eglise catholique est la véritable Eglise du Christ. Pour la congrégation, les autres religions contiennent bien des parcelles de vérité, mais elles comportent aussi «des lacunes, des insuffisances et des erreurs», ce qui n'est pas le cas du christianisme.

Je ne manquerai pas de citer pour illustrer plus encore le raciste et l’arrogance de l’église catholique qui possédait des livres catéchétiques, comme Le tomos de 1180 sur Mohamed, (l'église refus ce nominatif que j'ai corrigé) Cependant, je voudrai lever quelques réserves à propos du nom de prophète de l’Islam, il me semble en tant de musulman, nous n’avons pas de Prophète de nom de maho..., l’unique prophète de l’Islam est bien Mohamed (SAWS),

Ecrire «Muhamed» au lieu de «Maho...» placera donc sur un terrain commun avec les musulmans, et surtout montrera du respect pour les normes définies pour leur Islam, et pour la personne de Muhamed, que l’église le considériez ou non comme un prophète.

L’eglise a peur de cette prononciation : j’estime que l’eglise nous ferez bien plus plaisir avec un «Muhamed» prononcé maladroitement, qu’avec un «Maho...» prononcé avec assurance !

Errare humanum est… sed perseverare diabolicum

Je reviens au document ecclésiastique qui promulgue une formule d’anathème au Dieu de Mohamed (SAWS. L’empereur byzantin Manuel Ier Comnène, estimant que la formule risquait de blesser les musulmans voulant se convertir, choqué d’un anathème à Dieu, demande aux chefs de l’Église de changer la formule ; certains font remarquer que l’anathème visant le « Dieu de Mohamed, qui n’engendre pas et n’est pas engendré », et donc non pas le Dieu chrétien, qui, lui, engendre, mais au fantôme que Mohamed utilise pour faire son Dieu. Néanmoins l’empereur insiste, et la formule est modifiée en «anathème à Mohamed » et à toute sa doctrine et sa secte dans un tomos.

Entre nous, je trouve cet axiome plus pertinent et je trouve que ceci n’a pas grand sens. C’est peu de dire que l’église a toujours été réactionnaire, elle mène toujours sa croisade contre l’Islam. L’église par des textes despotiques et impertinents veut imposer sa vérité à tout le monde comme si message christique de celui dont les chrétiens ont fait leur christ, était le message du Jésus des Evangiles ce qui en fait est un message complètement différent : la croyance réactivée par les Pères de l’Eglise catholique en une chose comme la bonne violence voulue par Dieu à l’époque de l’Ancien Testament. C’est assez déroutant de voir que le christianisme a puisé dans certaines croyances pour livrer à ses adeptes une sorte de mosaïque de croyances !

Cette croyance commençait à tomber en désuétude les chrétiens sincères sont indignés par cet enseignement épouvantable sont encore très peu nombreux, ils y verront confirmés leurs doutes quant à la signifiance d’un dogme qui se refuse à tenir un message moral qui devrait être sa raison d’être, ce qui les poussent à chercher la Vérité en dehors de l’église  vigoureusement contestée.

Je ne fais que soulever un coin de voile et c’est l’hôpital qui se moque de la charité.

C’est grave. Néanmoins, il est urgent que l’église catholique comprend que son devoir n’est plus aujourd’hui, de faire la prière, la charité, les chants et la danse, mais de nier l’individualité qui caractérise cette croyance et surtout d’abandonner la théologie et le dogmatisme racistes que les précédents papes ont réactivé au sein du christianisme non fondé par Jésus Christ qui n’a pas eu le temps d’achever son acte, et de voir la Vérité Ailleurs.

Pour les linguistes Allah est à l'origine un mot arabe. Le terme «Allah» est dérivé du terme "al-ilāh"  qui signifie adoration. Ainsi, il signifie celui qui est digne d'adoration et d'admiration.  Allāh est accolé de deux noms de Raḥmān et de Raḥīm.

Le Raḥmān, selon les commentateurs, est Dieu en tant qu'il a pitié et prend soin de la destinée de toutes les créatures ;

Le Raḥīm est Dieu en tant qu'il a pitié des hommes et en particulier des croyants.

Un autre nom souvent lié à Allāh est Rabb, le Seigneur, devant qui l'homme est un ‘Abd, un serviteur.

Allāh a donné au peuple musulman une compréhension de lui-même avant de leur donner les Écritures. Le musulman lit les Écritures à la lumière de sa compréhension de Dieu. C'est Allāh lui-même qui a donné au musulman sa conception de Dieu, et c'est à travers l'objectif de cet enseignement fondamental que nous comprenons toute révélation antérieure. Notre conception de Dieu est le critère par lequel les paroles du prophète sont évaluées.

Allāh est une réalité vivante dans le monde Islamique. Les musulmans reconnaissent Dieu comme le Créateur de tout et comme Celui qui soutient constamment toute l'existence. Dieu est tout-puissant et omniscient, et c'est à lui et à lui seul que notre dévotion appartient. Il n'y a pas de place pour la dévotion à une autre entité, car nous recevons tout de Dieu. Il n'est pas nécessaire d'adorer un autre être, car tout réside avec Dieu.

Le musulman qui suit les voies de ses pères mentionnera le nom d’ Allāh plus de cent fois par jour. La relation incessante que le musulman entretient avec Allāh est le chemin par lequel chaque descendance suivante est introduite dans une relation personnelle avec Allāh. Ceci dit pour les musulmans ce n’est nullement qu’ils sont intéressés par un besoin identitaire, mais tout simplement parce qu’ils adorent Allāh leur créateur, et en tant que créature ils rendent honneur à leur créateur en se prosternant (5 fois par jour), en le remerciant pour sa bonté et sa compassion. Dans l'adoration d’Allāh le musulman ne manque de rien et trouve son bonheur.

Quelle est la signification du croissant de lune en Islam?

Le Qur’an a répondu à cette question, bien avant ;

Ils t’interrogent sur les nouvelles lunes – Dis: «Elles servent aux gens pour compter le temps, et aussi pour le hajj [pèlerinage] …” [Qur’an 2]

Pourquoi l’Islam suit-il un calendrier lunaire?

Dans la Bible ainsi que dans le Qur’an, les fêtes religieuses sont régulées par le calendrier lunaire. Les Juifs et Musulmans respectent cette standardisation, convaincus qu’elle provient de Dieu.

En final et en réponse aux assertions de l’Eglise catholique contre l’Islam, je voudrai soumettre les propos du chercheur et orientaliste Arthur J. Arberry qui analyse le Qur’an comme suit :

« Voulant par la présente tentative surclasser mes prédécesseurs et proposer quelque chose qui saurait faire résonner, quoique faiblement, la rhétorique sublime du Coran arabe, j’ai éprouvé toutes les peines à maîtriser les rythmes complexes et magnifiquement variés qui, outre le message lui-même, permettent au Coran de compter incontestablement parmi les plus grands chefs-d’oeuvre littéraires de l’humanité. Cette caractéristique, cette “symphonie inimitable” - ainsi que le croyant Pickthall décrit son «Holy Book» dont les airs poussent les hommes à l’extase et aux larmes” - a été presque totalement ignorée par les traducteurs précédents; ainsi, on ne s’étonne guère de constater que ce qu’ils ont écrit parait terne et plus par rapport à l’original, somptueusement orné » 

Arthur J. Arberry, “The Coran Interpreted”, University Press, Oxford, 1964, p. 10.


Ashab Al Kahf (Les gens de la caverne)

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La cause de la révélation du récit des Gens de la Caverne est que les Qurayshites de la Mecque, désemparés face à la prédication de Muhammad dans leur cité, le conseil des nobles de la Mecque décidèrent d’envoyer deux émissaires à Médine,, auprès des rabbins de la communauté juive, ce qui prouve encore une fois qu’à l’époque du Prophète Mohamed, il n’y a avait aucune communauté Juive ou chrétienne à la Mecque.  

an-Nadhr ibn ul-Hârith est d'abord mentionné comme étant parmi les leaders de Quraysh détenant le Conseil à faire face à Muhammad. Lors d’une réunion, il avait traité les nobles de la Mecque de l'exagération (polémique) en disant:
 
O Quraysh, une situation a surgi que vous ne pouvez pas traiter. Muhammad était un jeune homme le plus aimé parmi vous, plus véridique dans la parole, et le plus digne de confiance, jusqu'à ce que, quand vous avez vu les cheveux gris sur sa tempe, et il vous a apporté son message.
 
Vous avez dit qu'il était un sorcier, mais il est pas, pour nous avons vu ces gens et leur cracher et de leurs noeuds;
Vous avez dit, un devin, mais nous avons vu ces gens et leur comportement, et nous avons entendu leurs rimes; et vous avez dit un poète, mais il est pas un poète, car nous avons entendu toutes sortes de poésie;
Vous avez dit qu'il était possédé, mais il est pas, car nous avons vu des possédés, et il ne montre aucun signe de leur respiration haletante et chuchotements et le délire. Ye hommes de Quraysh, se tournent vers vos affaires, par Dieu, une chose sérieuse a vous arrivé. il avait l' habitude d'insulter l'apôtre et lui montrer l' inimitié. et puis il concluait: «En quoi est Muhammad un meilleur conteur que moi?
 'Uqba ibn Abî Mu'ayt, On ne dit pas grand-chose sur cette personne, autre que celui qu'il est allé à Médine avec al-Nadr b. al-Harith pour trouver des questions difficiles à poser à Muhammad afin de le tester s'il était un véritable prophète.
Les juifs étant perçus par les Qurayshites comme étant les "gens de la Première Ecriture religieuse", les deux hommes avaient pour mission de leur décrire Muhammad et son comportement, afin de leur demander s'il pouvait réellement être un messager de Dieu.
Lorsque Al-Nadr dit aux rabbins
«Vous êtes le peuple de la Thora, car vous êtes les premiers des Écritures et avoir des connaissances que nous ne possédons pas avec les prophètes alors nous en sommes venus à vous afin que vous pouvez nous dire comment faire face à la révélation du Prophète Mohamed.»
Les rabbins précisèrent aux émissaires de Quraysh que si le Prophète répondait à toutes les questions, il s’agirait alors d’un imposteur. En revanche, s’il répondait à deux questions et laissait la troisième à la science d’Allah uniquement, il s’agirait alors bel et bien de l’Envoyé d’Allah sans aucun doute possible.
Les Juifs savaient pertinemment de par leurs Écritures que Muhammad était un Prophète. Abdullah ibn Salam` par exemple, était l’un des chefs des Juifs. Il était un érudit. Il dit : « Lorsque le Prophète arriva à Médine, à la vue de son visage, j’attestai : “Il n’y a de divinité sinon Allâh. ! Par Allâh, ce visage n’est point celui d’un imposteur !” »
 
Chers frères, tout se voit, la véridicité se voit dans les yeux, et l’imposteur ne peut guère cacher son jeu, même s’il feint la dévotion. C’est pourquoi notre Seigneur dit à propos des pieux : « ils portent leur marque sur le visage, à cause de la prosternation ». Il dit également à propos des criminels : « on reconnaît les criminels à leurs marques ». Rien ne se cache, tout se voit... Notre Seigneur dit : « Et tu les reconnaîtrais très certainement au ton de leur parler. » 
 
Les Juifs leur dirent donc de poser trois questions concernant un groupe de gens dans le passé, un homme ayant parcouru la terre du levant au couchant, et ce qu’est l’esprit. S’il répond aux trois questions, il est un imposteur. S’il répond à deux questions seulement et laisse la troisième à la science divine, il est un Envoyé d’Allâh !
 
«Demandez-lui de trois choses dont nous allons vous instruire; s'il vous donne la bonne réponse alors il est un authentique prophète, mais s'il ne le fait pas, alors l'homme est un voyou, donc former votre propre opinion sur lui.
Demandez-lui ce qui est arrivé aux jeunes hommes qui ont disparu dans les temps anciens, car ils ont une histoire merveilleuse ?
Demandez-lui le puissant voyageur qui a atteint les limites de l'Est et de l’Ouest ?
Demandez-lui ce qu’est l'esprit ?
S'il ne peut vous donner la réponse, alors il est un faussaire et traitez- le comme vous voudrez.
 
Ils revinrent à la Mecque munis de questions à poser à Muhammad :
Les rabbins leur avaient dit : "S'il répond à ces questions, c'est un prophète, un messager de Dieu ; sinon c'est un imposteur".
 
Une délégation qurayshite se rendit alors auprès du Prophète et lui posa les questions, pensant le soumettre à rude épreuve. Mais comme c’est une affaire de révélation, et que les réponses proviennent de la science d’Allâh, il n’y a là aucune difficulté.
 
 Ils posèrent les questions au Propète qui leur répondit : 
« Je vous répondrai demain. »
Mais il oublia de conditionner le tout par la volonté de Dieu en disant « in shâ’a Allâh ».
 
Par parenthèse, lorsqu’on questionna le Prophète sur ce genre d’oubli, il répondit : « Je n’oublie point mais on me fait oublier, afin d’établir une jurisprudence ! » 
 
C’est-à-dire qu’en réalité, pour des visées pédagogiques, Allah le rendait sujet à l’oubli afin que les gens sachent quoi faire ou quoi dire en cas d’oubli !
 
Allah ne communiqua alors aucune réponse, et plusieurs jours passèrent sans que le Prophète puisse tenir sa promesse. Les Mecquois exultaient, tandis que le Prophète était abattu.
Quraysh ont attendu quinze jours en disant: «Muhammad nous a promis une réponse sur la demain, et est aujourd'hui le quinzième jour, nous sommes restés sans réponse.
 
Ce retard a causé une grande douleur de chagrin au prophète, jusqu'à ce que l’Ange Jibril lui apporta le chapitre de la grotte, dans laquelle il lui reproche sa tristesse, et lui a dit les réponses à leurs questions, les jeunes, le puissant voyageur, et l'esprit.  
 
Se fondant sur ce récit, Ibn Kathîr écrit que si l'histoire des Gens de la Caverne avait eu lieu, comme le disent certains, chez des chrétiens, les rabbins de Yathrib ne lui auraient porté aucun intérêt particulier, puisque les juifs ne croient pas en le caractère de messager de Jésus ; l'histoire des Gens de la Caverne a donc eu lieu parmi les juifs, et ce avant la venue de Jésus.
 
En fait, poursuit as-Syôhârwî, il semble qu'en réalité les rabbins de Yathrib n'aient formulé que deux questions, celle à propos de l'âme et celle à propos de l'homme qui régna de l'orient à l'occident ;
Pour ce qui est de la question relative aux jeunes hommes endormis, les Quraysh ont dû l'entendre lors de leurs voyages commerciaux en Syrie et l'avoir ajoutée d'eux-mêmes. Mais étant donné qu'ils ont posé trois questions au Prophète après avoir consulté des juifs de Yathrib, un transmetteur a pensé que ces derniers étaient à l'origine des trois, alors qu'en réalité l'une d'elles provenait des Qurayshites eux-mêmes.
 
As-Syôhârwî souligne qu'une lecture attentive de la formulation des versets coraniques laisse entrapercevoir une subtile distinction : on lit d'une part :
 
"Ils te questionnent au sujet de l'âme. Dis : …" (Coran 17/85)
"Ils te questionnent au sujet de Dhu-l-qarnayn. Dis : …" (Coran 18/83) ;
 
Par contre, au sujet des Dormants, le passage commence par :
 "Avais-tu pensé que les gens de la Caverne et de Raqîm constituent chose étonnante parmi Nos Signes ?" (Coran 18/9).
 
Voyez, dit as-Syôhârwî, la différence entre les deux formulations : pour les deux premiers points, le fait qu'ils relèvent d'une question a dûment été mis en exergue, parce que, au delà des seuls Quraysh qui les ont posées au Prophète, la réponse s'adresse aussi aux rabbins de Yathrib, les véritables auteurs des questions ; d'ailleurs le pronom personnel sujet de "Ils te questionnent" les représente ; par contre, pour le troisième point, la question posée par les Quraysh n'avait pas pour origine ces rabbins, et il n'a donc pas été dit : "Ils te questionnent au sujet de...".  

Chrétiens, avons-nous le même Dieu, le mien c’est Allah ?

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Tout d’abord, je dois signaler que le christianisme n'a jamais été une croyance monolithique, puisqu'il y avait tant de sectes de diverses ethnies dans le christianisme primitif, chacune avec des croyances différentes sur Ieschoua (Jésus) et avec leurs propres versions sur les écrits,.

Les rivalités perdurent entre les partisans de l'imposture et ceux de l'authenticité et laquelle pouvons-nous dire qu'elle suivait les vrais enseignements du Rabbin Juif qui était Ieschoua?

Pour ces différentes sectes la vérité et le mensonge se fusionnent, alors disons plus  simplement que le Rabbin Juif qui était Ieschoua est un homme que la légende a élevé au rang de fils de Dieu et même Dieu lui-même.. Si le Jésus de la théologie chrétienne fait partie de Dieu comment Satan pourrait-il espérer le tenter ? comment comprendre que le Dieu de la Bible a besoin d'être tenté et de souffrir pour pouvoir comprendre et pardonner les péchés de l'homme tout en étant le créateur omniscient de l’homme?

A l’instar de l’Islam, le christianisme se réclame d’Abraham mais derrière cette source, c’est la question du prophétisme qui est posée  car le christianisme n’est pas une religion d’un monothéisme de type prophétique. Sa conception du prophétisme présente de profondes divergences pour ne pas dire totalement défaillante. Elle ne s’inscrit pas dans le cadre d’une présence de Dieu avec l’humanité, mais d’un Dieu qui se fait apparaître comme l'homme et  envoie soudainement un message radicalement d’un Fils de Dieu qui contredit les enseignements de ses prophètes précédents à travers l’histoire, le Christianisme étant d’ailleurs anhistorique. C’est pourquoi les écrits chrétiens qui mettent Ieschoua (Jésus) en scène ne sont localisés ni dans l’espace, ni dans le temps.

Donc en incluant dans une même famille l’islam et le christianisme, ces données maintiennent des confusions désagréables, quant on sait que le christianisme est atteint par le relativisme religieux et l’indifférentisme culturel, dominée par le subjectivisme et l’émotion, bien des chrétiens ne savent plus comment se situer par rapport à l’islam au moment où celui-ci connaît un développement inédit sur les terres chrétiennes.

En aucun cas, le christianisme ne peut être désigné comme religion, encore moins une religion de Livre, sauf peut être une Croyance de Salut. En réalité, une religion doit comprendre trois éléments essentiels, sans lesquels elle ne peut remplir sa fonction.

Ces trois principes sont les suivants:

-une doctrine c'est-à-dire un ensemble de croyances et de convictions à la dimension idéologique, juridique, économique, religieuse, philosophique, scientifique et sociale ! 

-une théologie rituelle !  

-une morale, c'est-à-dire une éthique tournée vers l’obéissance à la Loi divine !

 Mais surtout pas de système éthique basé sur une pensée humaine et irrationnelle dérivant du surhumain, église qui aurait amputé le christianisme de ce qui fait l’essence même de la religion ?

J’estime qu’à travers le Qur’an, la vision de Dieu que le musulman se fait est parfaitement vraie, contrairement le Chrétien à travers la Bible sa vision est totalement mêlée à de nombreuses erreurs.  Le musulman peut se sentir proche de Dieu en réfléchissant aux paroles de son livre sacré pour être convaincu que son autorité vient de Dieu tout-puissant au-dessus de toutes choses tandis que le chrétien en adorant et en chantant en communauté estime que le fils de Dieu, unique Sauveur, mort et ressuscité corporellement pour expier les péchés, est à son rencontre. Le chrétien a la certitude qu'il a reçu le salut, avec le témoignage intérieur du Saint-Esprit, puisque que le Nouveau Testament l'atteste.

Qui sauve ? Qui est sauvé ? De quoi est-on sauvé ? Comment est-on sauvé ? La théologie chrétienne ne répond à toutes ces questions !!!!

Le christianisme reste une croyance exclusiviste qui est plus le projet de Constantin, de Paul de Tarse que du Rabbin Juif qui était Ieschoua, qui contient peu de vérité mais aucune révélation, et qui est particulière sur qui peut et ne peut pas être sauvé, et pourtant le Jésus Christ de l’église n’est pas le Ieschoua des écrits bibliques et surtout Ieschoua ne s’est jamais appelé Jésus mais ce terme reste juste une paganisation une sorte de dissimulation mal voilée   pour dépeindre Jésus comme un concepteur d'une nouvelle religion.

Au vu de tout ce qui précède, il est donc impossible de considérer qu’Allah des musulmans est le même que celui des chrétiens, malgré son apparition en milieu Judaïsé et avec quelques apparences trompeuses tout ce que le chrétien dit sur Dieu est erroné.

L’islam est bien un monothéisme puisqu’il implique la croyance et l’adoration du Dieu unique, et il emploie le mot «unicité» pour parler du Dieu unique. L’islam se présente donc sous la forme d’un monothéisme absolu, qui exclut toute pluralité en Dieu. C’est la religion qui prétend que Dieu a toujours été pour tous !!!!!

Presque tous les chrétiens croient que Jésus était et est Dieu. C'est ce que l'église apologétique a toujours enseigné et dans ce sens le Catéchisme de l’Eglise Catholique réfute catégoriquement toute prétention à la prophétie et toute prétention à une correction  de la Révélation divine, qui ferait suite à la Résurrection du Christ.

Je dois avouer que les opinions de l’Eglise sur elle-même ne sont pas des explications mais juste des arguties tirées par les cheveux pour sortir d’une contradiction, non sans raison, ce qui est en jeu, c’est la primauté du dogme. Les reliques, les défilés, les pèlerinages, les statues qui saignent, Lourdes, Fatima et les guérisons miraculeuses, si ce n’est pas de l’idolâtrie, c’est quoi ?

Avec le mythe du peuple élu, et sa terre promise, les juifs tendent à prendre au sérieux les injonctions des écris hébraïques datant des siècles d’obscurité pour se réserver un Dieu Juif, le texte hébraïque ayant été dénaturé par les Juifs donc, quoi de mieux pour les religieux que de réécrire la Bible hébraïque afin de supprimer toute formulation susceptible de provoquer soit un blasphème, soit une médisance dangereuse pour le peuple juif et de créer des héros juifs imaginaires et d'autoglorification du peuple Juif, adjoignant le religieux pour avoir une certaine crédibilité et effacer de leur mémoire ces blessures et humiliations, ces rabbins commencèrent par détruire soigneusement et complètement les archives hébraïques ou encore de bafouer par pure fiction d'idéalisation et de redorer de façon assez particulière les paroles sacrés de Dieu Yahveh .

Alors redorer de façon assez particulières les paroles sacrées de Dieu, ce qui avait permis surtout aux religieux de gérer leurs angoisses existentielles de vaincus et de frustrés de l’histoire. Nulle prédiction en faveur de leur nation juive n'a été accomplie. Le nombre des prophéties qui prédisent la béatitude et la grandeur de Jérusalem est presque innombrable ; aussi, dira-t-on, il est très naturel qu'un peuple vaincu et captif se console dans ses maux réels par des espérances imaginaires.

Rabbi Yohanan, maître de l'École de Tibériade au IIIe siècle tenait à préciser: «Mieux vaut déraciner une lettre de la Torah que de risquer une profanation du Nom de Dieu en public.» (Yevamoth 79a)

Par cette réécriture le peuple juif a rendu la Bible truffée de légendes, de contes, de récits de mythes et créé une histoire sur mesure pour exister au milieu des autres civilisations l'entourant qui le dépassaient et ignoraient carrément son existence tellement qu’il était insignifiant,  puis le catholicisme (une secte chrétienne), avec un folklore populaire charmant, se réserver également un Dieu Chrétien plein d’amour pour ses adeptes au point de sacrifier son propre Fils  pour leur Salut.

Donc, les juifs avaient façonné un Dieu Juif, qui se fait appeler aussi dans l’Ancien Testament «L’Eternel des armées» et qu’il conduisit les guerres d’Israël et que son bras vengeur anéantit ses ennemis.

Il n’en est pas ainsi de la foi chrétienne, le Dieu Chrétien donne son Fils pour pardonner les fautes des chrétiens dans une dimension d’amour et de grâce seulement il faudrait une véritable rencontre de conversion avec le Père ou le Fils par l’Esprit Saint !!!!

Je conclurai que pour le christianisme il s’agit de l’imposition d’une foi qui n’est pas révélée mais sollicitée par la divination avec ferveur d’un Gourou en Sauveur, un faux sauveur puisqu’il s’oppose au vrai Dieu, que l’esprit de rébellion vient du Diable, le prince des ténèbres ? Un rabbin juif nommé Ieschoua Jésus  (Historicité douteuse) a clairement promis que certains de ses disciples seraient encore en vie à son retour. Cela fait plus de 2000 ans que Ieschoua est parti et ses disciples sont morts depuis longtemps. Il est un faux prophète parce qu’il divise au lieu de rassembler.

Seulement voilà, entre une secte (le christianisme) et une religion de Livre (l’Islam), la différence vient de la révélation, On ne peu employer le terme de révélation pour le christianisme car la révélation ne peut venir que du vrai Dieu pour une religion de Livre. Historiquement le christianisme est né d'une dissidence au sein de la communauté juive, mais    reste une croyance qui annonce la résurrection d'un homme supposé Fils de Dieu.

Les écrits chrétiens sont le mélange d’une confession d’un autre dieu, naissante de la personnalité de leurs auteurs. Le christianisme a inventé un culte obscur, rempli de dogmes incompréhensibles, dont la bible n’a jamais parlé comme le baptême de Jésus loin d'être un fait certain, n’est en fait qu’un fantasme pieux soutenu par une fraude tendancieuse, ou en tant que rituel Jesus est devenu l'agneau du sacrifice, expiant les péchés des chrétiens, le pain et le vin sont devenus le "corps et le sang" même du Christ, sans oublier encore ce triste vœux de chasteté que feraient les religieux et les religieuses et qui a provoqué de grossiers scandales au sein de l’église, on voit encore que la partie saillante de l’iceberg ou encore la focalisation sur le personnage de Jésus reste primaire et l'adoration est définie comme l'obéissance à Jesus Christ puisque Dieu est devenu Chair et qui ne peut être atteint que par ses substituts (Pape, Evêques et Prêtres). Naturellement ce dogme défie toute explication rationnelle et en dit long sur la crédulité humaine.

A part quelques détails d’ordre théologique (qui se retrouvent dans la plupart des autres croyances, il faut aller derrière les simples noms. Ce n’est pas parce qu’il y a des noms (Abraham, Jésus, Marie…) communs entre la Bible et le Qur’an qu’il s’agit de personnes identiques. Ce n’est pas parce qu’il y a quelques concepts communs  entre ces deux croyances qu’il s’agit de concepts identiques. Le christianisme et l’Islam sont tout simplement incompatible, et ne peuvent donc en aucun cas faire bon ménage.   

Certains chrétiens diront aisément que l'islam semble avoir plus de sens que le christianisme. 

Le musulman peut répondre que l'islam est en effet optimal pour certaines cultures.

L'Islam a sans doute les écritures les plus rationnelles.

Le musulman a pour l’impression que le christianisme, s’il est capable de prendre des visages de douceur séduisante il reste une secte conquérante et le constat que des chrétiens s’en détachent parce qu’ils jugent qu’elle ne reflète plus la quête spirituelle  ni l’humanité qui la compose, semble un facteur determinant. 

Le musulman peut se sentir proche de Dieu en méditant les paroles du Qur’an tandis que le chrétien peut se sentir proche d’un Fils de Dieu en adorant et chantant en communauté, mais son église se vide et seule une poignée de fidèles d'un âge certain assistent encore à la messe  peut-être plus par habitude que par conviction et chantent sur ordre d’une voix qui mouline derrière le micro, très près du célébrant, des refrains qui rappellent certainement "Quand trois poules vont aux champs"

En bref la confusion religieuse actuelle vient donc de ce qu’être chrétien est loin d’être synonyme de détendeur de Vérité, ce qui pousse le plus souvent les bons chrétiens à rester chez eux en masse dimanche: pour beaucoup d'entre eux, donner à manger aux animaux dans un parc zoologique semble plus significatif.

En conclusion, je dois noter qu’Allah est le vrai nom de Dieu dans la langue de Jésus (En araméen le terme "elah" désigne Dieu) et cela pourrait être YHWH dans la langue hébraïque. Allah est Dieu, c'est une référence à sa Clémence et à sa nature éternelle. Je pense que cela a plus de sens pour Allah que Dieu qui signifie simplement le dieu. Je n'ai aucun problème avec les gens qui appellent Allah  Dieu comme cité ci-dessus, juste que ce n'est pas Son vrai nom universel.

 Allah  étant le même pour toutes ses créatures.

L’acte le plus noble est de trouver Allah, pas de savoir quel est le meilleur chemin et je le souhaite à tous les lecteurs et visiteurs de ce blog.