Parfois, il m'est utile de le dire ?

Parfois, il m'est utile de le dire ?

  L'idée de ce travail est née de la lecture des échanges sur des forums, lors de dialogues entre musulmans et chrétiens. Ces échanges s...

Démocratiquement , la France s’effondre ?

Ah, la fameuse démocratie, cette notion en mallette utile pour éviter de discourir sur le recul des droits de l’homme qui reste toujours en cours au pays des droit de l’homme, trop souvent il y a des politiques en prophètes, en grands visionnaires successifs, ne cadrent pas le jeu et leur trahison au peuple est bien là: lui avoir promis de travailler moins mais gagner plus, quand même.

Comme d'habitude, les médias voient par le petit bout de la lorgnette... Les méchants sont  les manifestants qui ont pris des coups, Les gentils sont les policiers et les gendarmes, on les plaint, pour en plus une cause gonflée à l'hélium de la désinformation dogmatique, qui nous apprend il n’y a rien d’antidémocratique à réprimer des débordements lors de manifestations. Faire respecter la loi dans les cortèges, au besoin par la force, ailleurs cette répression devient l’apanage des dictatures mais en France c’est une violence légitime dans un état de droit démocratique.

C’est dire l’inestimable exception française, chauffée par deux extrêmes aussi démagos l'un que l'autre, sauf qu'il y en a un beaucoup plus roublard, cela est désastreux pour la démocratie, D’un côté, on décrit un peuple en colère et de l’autre, on met seulement en évidence la violence des manifestants. Ajouter à cela, la désinformation des deux extrêmes, chiffres gonflés ou minimisés sur le nombre de participants, communication sur les violences policières d’un côté et des casseurs de l’autre ...

Un véritable foutoir d’informations antinomiques, d’influences partisanes ou de désinformation et chacun essaie de tirer la corde vers son sens.
Au cours des dernières années, la France a été le théâtre de manifestations contre le gouvernement pour diverses raisons, notamment les réformes du marché du travail, la gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, la réforme des retraites, la hausse des taxes sur le carburant et plus récemment, la réforme des retraites.

Ces manifestations ont souvent été marquées par des affrontements entre les manifestants et les forces de l’Ordre suivis par des dégradations de biens publics et privés, ainsi que des arrestations et des condamnations de manifestants.

Il convient de noter que les manifestations sont un droit fondamental en France, garanti par la Constitution, à condition qu'elles se déroulent pacifiquement et ne portent pas atteinte à l'ordre public. Cependant le droit international est clair : manifester pacifiquement ne doit pas être soumis à une autorisation préalable. Ne pas déclarer une manifestation ne la rend pas illégale. Les manifestations spontanées doivent donc être présumées légales et ne doivent pas être soumises à dispersion. En France, les organisateurs d'une manifestation doivent demander une autorisation aux autorités entre 3 et 15 jours à l’avance. C’est contraire au droit international. Les manifestants pacifiques participant à des rassemblements non déclarés ne commettent aucun délit. Ils ne peuvent donc pas être interpellés,

C’est une évidence pour tous ceux qui osent réfléchir une seule seconde, mais les politiques du pays sont tous devenus trotskystes, ils ne défendent plus depuis longtemps qu'une seule maigre vigueur, réhabiliter le capitalisme !

D’ailleurs il y en a, qui vont bientôt passer leur retraite à Marrakech, pour une vie de capitaliste.
En France, les politiques si glorieux, si remontada, sont vite placés devant leur perversité d'existence car ils savent, qu'ils ne pourront rien y changer, vu que toute opinion hors doxa est traitée comme extrême. Ce sont les suites politiques et leurs conséquences pratiques qui ont causé un traumatisme au  risque financier certain car avec 3000 Milliards d'euros de dette (111 % du PIB comme en 2023), grâce à une politique irresponsable dont l’esprit colonial est le symbole, le pays est en faillite.
Sur base de témoignages, de constats réalisés par une présence sur place, des images qui ont circulé et de ce qu’en ont rapporté la presse et les médias en ligne, et surtout ce déluge de vidéos déferle sur les réseaux sociaux, faisant tous état d’une violence policière généralisée à l’échelle du territoire Français. C’est de brailler non-stop, pourtant le peuple semble plutôt prêter une oreille favorable à ce qui se passe dans la rue, on l'a déjà vu avec les GJ, mouvement vraiment parti du peuple pour atterrir dans les bras des politiques criards.

Selon les sources financières, le pays a le taux de dépenses publiques le plus élevé du monde 58% du Pib, quand le régime de retraite de la Fonction Publique est déficitaire en raison de la démographie : 0.9 actif pour un retraité, toute entreprise privé prendrai ses responsabilités pour réduire le déficit et préserver les finances... Sauf l'état français: qui continue à dépenser et surtout à embaucher, promesse de réduction de 300 000 emplois publics sur le 1er quinquennat, résultat 150 000 embauches !

Pourquoi la France a un million de fonctionnaires de plus que son voisin Allemand qui a une population supérieur de 18 millions d'habitants, pourquoi l'hôpital français a 33% d'administratifs, contre 22% en Allemagne, pourquoi pour 100€ affecté à l'éducation nationale 80% iront financer les profs en Allemagne (payés le double par rapport à la France) et 50% sont affectés au salaire en France, l'écart est dû à la suradministration ?

À qui profite cette violence ?

La police se définit comme la partie de l’État à laquelle on donne le pouvoir d’agir violemment. La violence a touché beaucoup de monde d’un coup et dans une configuration particulière, dans les nasses notamment, dispositif amplement utilisé qui permet de gazer ou de charger une foule immobilisée. Il y a eu une montée en intensité de la répression qui va de pair avec une stratégie qui vise à plonger les manifestant.es dans une altérité assez radicale, légitimant qu’on puisse se permettre d’avoir sur elles et eux tous les droits.

Ces derniers jours ont vu le retour des nasses illégales, de l’usage d’armes mutilantes comme les LBD et les grenades  de désencerclement, du gazage à outrance, de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et réputés pour leur violence, en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les Brigades anti criminalité (BAC), avec des interpellations préventives, des gardes à vue sans fondement et des verbalisations excessives, des violences préjudiciables et du matraquage à outrance.

Le caractère répressif des interventions policières, la discrimination dont les policiers font preuve à l’égard des jeunes, l’utilisation de mesures disproportionnées et l’usage abusif de la force, le manque de respect dû aux citoyens, le manque de neutralité politique, amène, plusieurs participants à mentionner avoir été profondément ébranlés par la répression policière, ils témoignent d’un sentiment d’insécurité ou d’anxiété en présence des policiers.

De plus, l’état émotif décrit par certaines victimes de répression s’apparente à un traumatisme. Ces traumatismes peuvent être révélés par plusieurs symptômes : crises de panique, paranoïa, peur et anxiété sévères en présence de policiers ou face à un stimulus associé aux forces policières, cauchemars, etc
Un citoyen français de confession musulmane, met en relief la répression policière subie : «je suis un Arabe un peu plus contrôlé que d’autres, malgré mon âge avancé,  je ne vis pas en banlieue, cependant pendant mes interpellations trop souvent, je me suis fait taper dessus, on m’a expliqué que j’étais peut être un agent de Daesh. Quand j’étais en garde à vue, on m’a expliqué tout bonnement que j’étais un bougnoule. Une autre fois, j’étais venu constater la manifestation et on m’a étranglé alors qu’un type au sol faisait une crise d’épilepsie parce qu’il avait été tassé ».

Personne ne leur demandera jamais des comptes de responsabilité Les violences policières impunies, et la même tension entretenue face aux mobilisations des gilets jaunes,  c’est manifestement le cas. Pourtant la violence arbitraire et les privations de liberté sans raison n’ont pas leur place dans un état de droit, alors il faut revenir à un usage proportionné de la force et supprimer les brigades mobiles comme la BRAV-M, héritière des sinistres voltigeurs, qui n’ont pour seul objectif d’effrayer et terroriser les manifestants par la violence.

Nous avons vu que la Ligue des Droits de l'Homme accuse le Gouvernement  français de mettre à mal le droit de contestation des citoyens en faisant un usage disproportionné et dangereux de la force publique.
De son côté, l'ONG Human Rights Watch critique le contrôle abusif des foules et des tactiques anti-émeute.

Cependant dans leur dénonciation, les ONG se sont montrées beaucoup moins virulentes que d’habitude. Quant au Parlement Européen et ses commissions de Droit de l’homme, ils préfèrent lancer leur regard ailleurs, le reste du monde commence aux limites de l'UE et des USA.

Je considère les ONG des droits de l’homme actuelles comme au mieux incompétentes et irresponsables, au pire démagogues menteuses et malhonnêtes. C'est mon opinion, avec des faits et des arguments.

La répression policière au plan politique, a affecté par la négative la vision que les citoyens avaient des institutions publiques, et particulièrement de la police. Les manifestants reprochent notamment aux policiers le caractère arbitraire et le manque de cohérence de leurs interventions, de même que l’usage abusif de la force, le manque de neutralité et de respect dû aux citoyens.

L’institution policière est désormais vue, par plusieurs participants, comme un instrument de contrôle social au service de l’autorité établie, et non au service de la composante de la République. Quoi qu’il arrive, la démocratie ne sortira pas grandie de ce feuilleton de violences..

La France s’effondre, tellement affligeant, cela détourne de constater le délitement de la France., sauf l'arrivée d'un Zemmour ou Le Pen, largement applaudis en leur vendant un bonheur collectif illusoire jusqu’ à l’obsession. C'est plus sain pour la démocratie.
Moralité : le Peuple Français, une fois de plus reste perdant sur tous les lignes. Et ça, c'est machiavélique ! 

 

Quand la France sonnait le canon pour la fin du mois de Ramadhan ?


Entre une pointe d'orientalisme et la volonté de raconter un islam intime et pacifique, redécouvrez le traitement du ramadan dans les médias français des années 30.
L’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan, s’annonce cette année pour le 1er mai au soir en France. Sur les réseaux sociaux ou dans les messages adressés au médiateur de Radio France, des lecteurs déplorent parfois la place accordée par les médias en général et France Culture en particulier au ramadan et à l’observance chez les musulmans. Mais saviez-vous qu’en 1935, on sonnait le canon en France pour annoncer la fin du ramadan ?
 
On l’apprend en parcourant Le Petit journal, et ses éditions des années 30 sur le site des archives de presse Retronews. “Un coup de canon dans les villes, le chant du marabout dans les campagnes annonceront ce soir que la période d’abstinence s’achève. Voici trente jours que, du lever au coucher du soleil, les mahométans n’ont pris aucune nourriture”, écrit le quotidien parisien dans son édition du 6 janvier 1935.

Républicain et conservateur, Le Petit journal disparaîtra à la Libération, en 1944, confondu pour avoir reçu des financements de Vichy sous l’Occupation. Mais une décennie plus tôt, en 1935, il fait plutôt œuvre de pédagogie en matière d'islam, non sans une pointe d’ironie : “A la tombée de la nuit, les musulmans de Paris pourront passer à côté d’un infidèle qui mâchonne un cigare ou tire des bouffées de sa cigarette sans porter la main à sa bouche pour éviter qu’un atome de fumée y pénètre.” Mais que se passe-t-il du côté du cercle polaire, si les journées durent 23 heures, soleil de minuit oblige ? La réponse est dans l’article, qui cite les autorités de la mosquée de Paris : “Le Coran permet de prendre une moyenne car le ramadan n’est pas une épreuve inhumaine”.
 
Plus loin, Le Petit journal explique encore que le mouton du beïram que les musulmans tueront un peu partout en l’honneur de la fin de trente jours de jeûne, “rappelle celui que l’Ange Gabriel apporta du ciel et plaça sous le couteau d’Abraham pour sauver la vie d’Isaac”.
Il y a près d'un siècle, la presse relatait plutôt avec bienveillance ramadan et Aïd el-Fitr, peut-on découvrir en parcourant le site des archives de presse de la BNF. Il s'agit d'abord du ramadan dans le monde musulman (Algérie, protectorats et pays arabes) et pas chez les musulmans installés en France. Sirop de violette et velours vert épinard, Le Figaro racontait ainsi pour sa part avec un brin d’orientalisme mais globalement de la sympathie la fin du ramadan, trente ans plus tôt. C’était sous la plume de la Française Jeanne Puech, qui signait sous pseudo Jehan d'Ivray. Mariée à un Egyptien, elle chroniquait ainsi la fin du Ramadan en Egypte dans le quotidien français en 1906 :
C'est là le beau côté de cette religion et de ce pays extraordinaire où il semble que le soleil en brûlant les fronts réchauffe les cœurs. Plus que partout ailleurs, ici, la fête est générale, et le peuple, si misérable soit-il, à sa part de toutes les joies.
Puis la presse s'invite à la Mosquée de Paris ou chez les musulmans de France, qu'elle appelle encore parfois "indigènes ou mahométans", mais de plus en plus "musulmans". En 1936, Paris Soir vante ainsi "les pâtes de fruits odorantes qui circulent à la Mosquée de Paris" où le quotidien a envoyé un journaliste pour chroniquer l'Aïd.
Dans les archives radiophoniques, la toute première évocation du ramadan remonte à 1938, avec un sujet sur le mois de jeûne en Tunisie. Mais dès 1946, un reportage sonore de trois minutes raconte la fin du ramadan depuis la Mosquée de Paris, darboukas et chants religieux au micro. Malgré la piètre qualité du son qui pique un peu les oreilles, vous pouvez tout de même vous replonger dans ce document qui raconte un traitement bienveillant de l'islam par les médias à l'époque.
C'était il y a 72 ans et le journaliste Claude Darget achevait son reportage sur ces mots :
Il ne me reste plus qu'à souhaiter à nos amis musulmans de Paris de pouvoir suivre fidèlement leurs préceptes religieux car si jeûner est quelque fois désagréable, ne pas jeûner reste un problème monétaire ardu.
 
Source : franceculture.fr/histoire/ramadan-dans-les-archives
Kader Tahri